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 (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.

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Aelwen Caltharund
Aelwen Caltharund
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MessageSujet: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyVen 25 Mai - 15:45


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Il fait nuit. La lune, pleine, paraît immense dans le cercle piqueté de milliers d'étoiles et offre une douce couleur argentée à la plaine qui s'étend et offre ses courbes aux regards. Au beau milieu de cette étendue, près d'un imposant rocher blanc qui semble avoir été planté dans la terre par un géant et joue les gardiens près d'un étang aux eaux cristallines, un feu brûle joyeusement et dissipe le froid qui s'est installé avec la nuit, renforcé par le vent du sud qui souffle plus fort que n'importe quand et n'importe où sur le continent. C'est un petit campement. Des couvertures reposent à même le sol et trois sacs sont dispersés autour du foyer. Des voyageurs se sont arrêtés pour la nuit.

Aelwen range la brosse dans les fontes de sa selle et caresse doucement l'encolure de Lathys, sa jument. La bête souffle bruyamment mais presse doucement sa petite tête fine contre la poitrine de sa cavalière, qui sourit. Ce qu'elle peut adorer sa monture. Elle passe le plus de temps possible avec la petite jument alezane. C'est peut-être parce qu'elle sait qu'au moins, Lathys ne la jugera pas pour ses actes. Son père, tellement politique, ne comprend pas pourquoi elle ne s'est pas déjà mariée, malgré tous les prétendants qu'il a pu lui proposer. Sa mère, si fière et droite, ne comprend pas pourquoi elle continue d'attendre. Anariel, dans son impulsivité toute adolescente, ne comprend pas pourquoi elle n'a pas déjà déclaré sa flamme à l'homme qui occupe toutes ses pensées.

Un soupir échappe à la jeune Historienne alors qu'un violent coup de vent glacial soulève ses longues mèches de cheveux blonds et l'oblige à resserrer sa cape de velours doublée de fourrure autour de son corps mince. Personne ne comprendra. Déjà qu'elle ne se comprend pas elle-même... Son bon sens l'aurait déjà poussée à l'oublier dans les bras d'un autre, à se marier, à faire de beaux enfants blonds et à vieillir paisiblement avec un homme qui l'aime et des enfants qui feront sa fierté. Son cœur n'arrive pas à s'y résoudre. Huit ans de séparation, pourtant toujours dans sa tête. Elle ferme un instant les yeux avant de se détourner des chevaux pour se rapprocher du feu.

La chaleur du brasier lui fait du bien. Très vite, elle abandonne sa cape pour ne plus rester que vêtue de sa Robe d'Historienne, un vêtement fait de soie bleu pâle resserrée à la taille par une ceinture large en tissu argentée et renforcée par des arceaux métalliques. Elle sait pertinemment que sa tenue souligne les courbes de son corps, particulièrement de sa poitrine, mise en valeur par un décolleté carré pourtant très simple. Elle prend le temps de soulever ses cheveux blonds en un chignon retenu par une lanière de cuir. Quelques mèches s'en échappent et viennent s'échouer au creux de sa gorge, pendant qu'elle fouille son sac pour en tirer une petite bourse de cuir soigneusement lacée. Dedans, des feuilles brunes odorantes de doussamère. Aelwen prend le temps d'aller remplir une casserole avec l'eau de l'étang avant de la caler au milieu du feu pour la faire chauffer.

Une dizaine de minutes plus tard, alors qu'elle est en train de siroter paisiblement sa tasse d'infusion, l'objet central de ses pensées finit par apparaître à la lueur des flammes. Haute silhouette nerveuse recouverte d'une peau de métal plus que moulante, cheveux bruns bouclés, yeux bleus, main refermée sur le pommeau d'une épée et air vigilant d'un prédateur en chasse. Edwan Beothon. Elle le détaille un moment de ses iris couleur de glace avant de désigner du menton une tasse d'infusion proche de la flambée, encore chaude. « J'ai préparé de la doussamère. » Précision inutile puisque l'atmosphère autour d'eux est saturée par l'odeur de la plante. Elle soupire, pose sa tasse et prend le temps de s'étirer comme un chat, sachant parfaitement que ce geste met sa silhouette en valeur. « Pas de danger imminent, monsieur l'Armure ? »
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Edwan N. Beothon
Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyVen 25 Mai - 19:47


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Tu n'étais qu'un sombre fou, c'était la seule solution envisageable, la seule qui pouvait avoir du sens. Accepter de servir de garde du corps, toi, la grande Armure et sans te faire payer qui plus est. Tu avais vraiment touché le fond et pourtant, tu en redemandais encore et encore parce que c'était elle et que tu étais tout simplement incapable de lui dire non. Cela se remarquait totalement dans la situation actuelle. Toi, en sa compagnie, pour une action aussi futile que de passer une nuit à la belle étoile. Cela t'étonnait un peu de sa part, tu la connaissais comme la fragile jeune femme qui n'osait pas sauter d'un puits et là elle veut dormir dans la plaine. Oh -même si tu ne l'aurais jamais avoué sous la torture - cela te plaisait assez, voir la nouvelle elle et ce qui était resté après plus de dix ans. Encore aujourd'hui, tu repensais à cet abandon, à combien elle t'avait manqué. C'est cela qui te poussait à ne pas la laisser tranquille ? Sans aucun doute. Ta tête réclamait que tu lui donnes une meilleure vie, bien loin de toi mais ton coeur répétait sans cesse qu'il ne pouvait vivre sans ses délicats sourires. Alors, tu l'avais accompagné ici pour une histoire de pont. Les problèmes d'historienne, tu n'y avais jamais rien compris et cela ne s'arrangerait sans doute jamais. Tu avais tout simplement décidé de l'accompagner pour ne pas qu'elle se retrouve seule ici ou encore pire, en compagnie d'un autre. Aucun doute que si c'était arrivé, tu l'aurais suivie sans le moindre ménagement. Ta première action en arrivant sur les lieux fut d'installer le campement. Tu ne voulais pas qu'elle meure de froid et puis, tu voulais qu'elle soit bien même si l'équipement restait sommaire. Après avoir tout déposé, tu t'étais occupé de ton cheval, un pur-sang à la robe noire comme le jais, que tu avais prénommé Shadow car lorsque tu portais ton armure, tu n'étais qu'une ombre sur son dos. Le laissant tranquille, tu avais prétexté une envie de chasser pour t'éloigner un tout petit peu. Ceci était un mal qui t'étais bien plus que nécessaire. Tu devais passer un petit moment sans que ton regard ne dévie sur elle. Alors même si la lune est déjà haute dans le ciel, tu te mis à la recherche d'une proie. Cela ne donnait pour l'instant aucun résultat mais tu ne perdais pas espoir, surtout si cela te permettait de te l'enlever de la tête. Malheureusement, même ainsi, cela paraissait totalement impossible. Tu en étais bien conscient et savait que rien ne pouvait changer cela. « Promesse d'être ensemble. » Un murmure et tu souris, tu sais bien qu'elle a raison sauf que tu n'arrives pas à l'admettre. Têtu, tu l'avais toujours beaucoup trop été. « Je ne peux pas... Elle ne sait pas qui je suis... elle mérite un vrai homme... » Non tu ne te parlais pas à toi-même mais bien à cette partie de toi qu'était Comhghall. Elle continuait de te parler cependant tu ne désirais plus t'exprimer à ce sujet. Tu avais pris ta décision, tu avais jugé qui tu étais, comment tu pourrais t'en sortir et surtout qu'est-ce qu'il resterait de toi si on le découvrait. Tu avais donc décidé de te taire toutefois ce mensonge te condamnait à ne jamais vivre la seule véritable histoire d'amour de ta misérable vie. Quelques instants, le silence et puis ce petit lapin qui passe juste à tes pieds. Combien de temps es-tu resté là sans bouger ? Tu n'en sais rien mais tu profites de l'occasion pour sortir délicatement ton poignard et l'envoyer dans le lapin. Ayant enfin un butin, il ne te restait plus qu'à retourner près d'elle, à regarder son délicat visage, à mourir, une fois de plus. T'avançant vers votre camp, tu sentis presque immédiatement l'odeur de doussamère t'envahir les narines. Aucun doute que tu t'approchais du but, il n'y avait qu'Aelwen pour user de cette mixture. Tu l'avais toujours apprécié mais sans plus. T'approchant calmement, tu fus soudain sous le choc devant tant de beauté. Ta Aelwen dans une magnifique robe de soie bleue pâle, tout près du feu, quelques mèches de cheveux dépassant de son chignon et toi totalement conquis. Tu souris, aveuglé par tant de beauté. « J'ai préparé de la doussamère. » Tu souris encore davantage sachant pertinemment que cette précision n'avait aucune raison d'être. « J'avais bien senti que tu préparais ta boisson favorite. » Tu continuais d'agir comme un imbécile comme si tu n'arrivais pas à te reprendre et les choses n'allaient nullement aller en s'améliorant. Il n'y avait qu'à observer le geste que fit Aelwen pour le comprendre. Elle voulait le rendre fou et cela marchait assez bien. Il n'arrivait plus à détacher ses yeux d'elle. Tout son être si parfait ne l'était que davantage dans cette position. Elle voulait le mettre à l'épreuve et bien cela marchait parfaitement, bien trop même. « Pas de danger imminent, monsieur l'Armure ? » Tu t'approchais calmement d'elle tout en lui montrant ta prise. « Juste un petit lapin mais je l'ai maitrisé Madame l'historienne. » Tu déposas le lapin au sol avant de continuer d'avancer vers elle jusqu'à te mettre juste derrière elle. on corps se moulait au sien si bien que de dos vous ne formiez plus qu'une seule et même personne. Ta bouche prit place à quelques millimètres de son oreille. « Par contre, je dois t'avouer qu'il y a un danger imminent, dans notre camps. » Tu t'arrêtes, juste quelques secondes pour la faire réfléchir rien qu'un peu. « Ce danger imminent, c'est toi. Il est indécent de mettre autant ses atouts en avant, surtout ici, au milieu de nulle part où il n'y a que toi et moi. » Ta bouche s'approcha de son cou, l'une de tes mains prenait possession de la sienne tandis que l'autre se plaçait sur son ventre afin de te rapprocher au maximum de ta bien-aimée. Elle t'avait cherché, elle allait maintenant te trouver.
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Aelwen Caltharund
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyVen 25 Mai - 20:44

« J'avais bien senti que tu préparais ta boisson favorite. » Un sourire étire les lèvres de la blonde. Il la connaît bien, même s'il n'est pas compliqué de constater que la doussamère est sa boisson favorite puisque, même à l'école des Aspirants, elle en gardait toujours une pleine gourde sur elle. Elle se contente donc de s'étirer longuement, de façon à mettre sa silhouette bien en valeur, puis de le questionner sur le produit de sa chasse. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle a toujours connu Edwan comme particulièrement doué au combat, principalement à l'épée et à l'arc. C'est d'ailleurs lui qui lui a appris à tirer à l'arc, il a même essayé de lui inculquer les rudiments de l'escrime en dehors des cours à l'école, mais elle n'a jamais aimé tenir une aussi longue lame entre les mains. Généralement, elle ne réussissait qu'à se blesser elle-même... Le poignard est plus maniable à son goût et elle garde toujours une bonne lame sur elle, soit accrochée à sa taille, cachée par les replis de sa cape, soit accroché à son bras, sous les manches de sa robe, et positionné de façon à ce que le pommeau trouve rapidement une place au creux de sa main.

Le brun lui montre sa prise de façon équivoque, un lapin assez gros pour faire un repas pour deux. Aelwen penche doucement la tête sur le côté, un tic qui trahit sans cesse sa curiosité. « Juste un petit lapin mais je l'ai maitrisé Madame l'historienne. » Elle l'observe s'approcher sans rien dire, les mains toujours fermement refermées sur sa tasse d'infusion, dont l'arôme lui chatouille agréablement les narines. « Un petit lapin... Ca ne vaut pas un fang. » Elle le taquine, au point de mettre en doute ses capacités à défendre un campement de façon efficace. Mais déjà il se glisse dans son dos et presse son torse contre elle. Un frisson la traverse quand le métal froid de l'armure se presse contre la peau de son dos dévoilée par le coupage de sa tenue officielle, mais elle se contente de se laisser aller contre lui. Son odeur si familière vient dominer celle de la doussamère et elle finit par abandonner son breuvage.

« Par contre, je dois t'avouer qu'il y a un danger imminent, dans notre camps. » L'Historienne hausse un sourcil surpris et penche de nouveau la tête, curieuse, un peu inquiète aussi. Elle se mordille la lèvre en balayant le campement sommaire du regard, la silhouette des chevaux un peu plus loin, le feu réconfortant... Elle ne trouve rien. Et le souffle de son amant contre son oreille la trouble. Une de ses mèches dorées s'échappe de sa coiffure et retombe souplement sur son épaule pour couler jusqu'à la naissance de sa poitrine. Elle ne prête pas attention aux cheveux qui chatouillent une des parties les plus sensibles de sa féminité, trop concentrée sur ce délicieux parfum qui lui remplit les narines et sur cette respiration qui caresse sa peau.

« Ce danger imminent, c'est toi. Il est indécent de mettre autant ses atouts en avant, surtout ici, au milieu de nulle part où il n'y a que toi et moi. » Un léger rire échappe à Aelwen. Doucement, elle serre un peu plus la large main d'Edwan entre ses petits doigts fins tachés d'encre bleue et noire, frissonne quand une autre se presse contre son ventre, presque possessive. « Mais je le fais exprès, Edwan. » Souplement, elle commence à dégrafer la ceinture qui enserre sa taille. Le tissu glisse le long de son épaule, la dénudant, pendant qu'elle se retourne dans ses bras afin de lui faire face. « Il n'y a que toi et moi, au milieu de nulle part... Aurais-tu une petite idée de ce que nous pourrions faire ce soir ? » Elle sourit. Un sourire malicieux, taquin. Suggestif.

Elle le veut. Tout entier.
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyVen 25 Mai - 22:10


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Tu la connais par cœur et tu aimes le sourire qui se dessine sur ton tendre visage tandis qu’elle comprend que tu n’as rien oublié de ses manies et autres habitudes. La soirée ne fait que commencer et pourtant, tu sens déjà le contrôle t’en échapper et tu n’aimes pas cela. Le pire, c’est qu’elle prend un malin plaisir à se mettre en valeur, à te faire comprendre qu’elle aurait, à jamais, un pouvoir sur ta tendre personne. Tu restes, un moment, interdit, incapable d’agir, totalement dépendant de ce qu’elle est en train de te montrer. Toit, l’homme Armure, tu te laisses aller, ton lapin dans une main attendant de savoir comme avancer. Tu sais à cet instant que tu n’aurais jamais dû venir ici, que l’accompagner c’est te mettre en danger, t’amener à craquer encore davantage pour ce petit minois de femme, même si cela te parait aujourd’hui impossible. Pour cacher ton trouble, tu exposes ta prise. Comparer à ce que tu peux chasser en plein jour, c’est bien maigre mais cela suffira. Qui plus est tu es sûr qu’elle ne t’en teindra pas rigueur. « Un petit lapin... Ça ne vaut pas un fang. » Tu la regardes se moquer de toi et cela te fait rire. Tu sais qu’elle se moque et pour le prouver tu lui tires la langue. Tu sais que jamais personne ne pourra atteindre ce que tu penses de tes capacités, tu les connais assez pour ne pas en douter. « Oh tu sais, si tu n’aimes pas le lapin, je peux le manger tout seul. » Elle sait que même si tu rigoles, tu serais capable de le manger tout entier. Tu as un bon appétit et même si tu te prives, tu peux aussi devenir un véritable ogre si tu le désires. Tu déposes ton butin au sol, pour le moment, ce n’est pas ce qui t’importe le plus. Non, quelque chose de beaucoup plus précieux t’attend non loin d’où tu te trouves. Quelques pas et tu arrives jusqu’à elle, ton corps se colle au sien comme pour lui montrer que toi aussi tu peux jouer à ce jeu. Comhghall comme pour t’aider réduit l’épaisseur de ton armure. Elle la rend aussi fine que du papier voir comme une seconde peau presque transparente. Elle veut t’aider face à ce démon et elle y arrive bien. Toi aussi tu peux la mettre en danger et c’est d’ailleurs ce que tu vas t’efforcer de faire. Tu la vois abandonner son breuvage et tu souris, tu peux l’avoir et c’est ce que tu vas faire. Tu as envie de jouer avec elle, de lui faire comprendre que toi aussi tu peux te montrer désirable. Tu lui parles d’un danger emmenant sur le camp et tu aimes sa manière de réagir. Elle regarde partout et tu te mets à rire. Comment peut-elle croire un seul instant que tu laisserais un tel danger l’approcher s’il ne venait pas d’elle-même. La protéger serait ta mission, celle que tu accepterais de tout temps et en tout occasion. Ta bouche se rapproche de son oreille comme attiser son désir. Tu veux qu’elle entente avec exactitude tout ce que tu t’apprêtes à lui dire. Tu lui avoue alors que le pire danger ne se trouve pas loin, il est juste devant toi, ce danger c’est elle, c’est cette robe, ces formes et cette femme. Tentatrice parmi les tentatrices tu te laisses avoir par ses charmes plus que dévastateurs. Tu l’entends rire et presque immédiatement tu fais de même comme si tout ce qu’elle faisait te contaminait d’une façon ou d’une autre. Ton corps se place de façon à s’approcher encore davantage du sien. Ta première main retrouve la sienne et elle la serre à son tour, tu aimes ce contact savoir qu’elle aussi ne peut s’empêcher de te toucher. Ta seconde, plus aventureuse, touche son ventre comme pour la forcer à se rapprocher encore davantage. Ta bouche lui laisse un cadeau sur son tendre cou comme pour lui faire comprendre que ces talents sont appréciés, qu’elle a réussi à t’amener vers ses envies et que ça sera bientôt à son tour d’aller vers les tiennes. « Mais je le fais exprès, Edwan. » Tu ne peux taire un grognement, tu n’aimes pas qu’elle se joue de toi, qu’elle te traite comme sa chose, tu ne l’es pas et d’une certaine manière, tu ne seras jamais pleinement à elle. Elle a ton cœur, souvent ton corps mais cela ne t’empêches pas de vagabonder ailleurs comme pour te prouver qu’une vie sans elle pourrait être possible. Tu sais pourtant que cela reste un cuisant échec. Comme pour te prouver ses dires, sa main quitte la tienne et tu la sens détacher quelque chose. Il ne te faut pas longtemps pour remarquer qu’une ceinture est maintenant déposé à tes pieds. Sa robe n’est plus retenue, il te serait si aisé de la lui enlever totalement. Cette idée te laisse un frisson de plaisir. Son corps, tu le connais, tu l’apprécies, tu en es totalement accroc. Elle est la créature la plus éblouissante que tu n’es jamais vu. Et puis, tout t’échappe, elle fait glisser le tissu, pas de beaucoup mais toutefois assez pour laisser apercevoir une épaule. Pour toi, c’est déjà beaucoup trop. Tes sens sont en éveil, ton corps désire ardemment le sien et pourtant, tu essayes de ne pas céder, pas tout de suite. Le coup de grâce t’est donné quand elle se retourne te faisant face. Tes mains se plaquent sans ton consentement sur sa taille fine. Tu l’observes de haut en bas. Une mèche de ses cheveux attire ton attention, sortie de son chignon, elle descend le long de son cou et à trouver l’emplacement idéal, juste à la naissance de sa poitrine. Tout cela ne fait que rendre ton désir plus impatient. Une partie de ton être veut lui sauter dessus, devenir une bête poussé par un désir bien plus grand que le tien. Ton Armure essaye au mieux de réguler les battements de ton cœur mais même cela, ce n’est pas gagné. « Il n'y a que toi et moi, au milieu de nulle part... Aurais-tu une petite idée de ce que nous pourrions faire ce soir ? » Son sourire, ses mots, tout cela n’est qu’une technique, un moyen pour que tu lui sautes immédiatement dessus. Te contrôler ? Tu n’en es plus capable. L’attrapant par la taille, tu la soulèves légèrement du sol avant de l’attirer contre l’arbre le plus proche. Ta bouche rencontre la sienne et goutte une fois de plus à ce plaisir inoubliable. Tes lèvres quittent sa bouche pour s’approcher de son cou et font le chemin plusieurs fois avant que les choses ne s’accélèrent. Tu continues de la regarder tandis que ta bouche à laisser la sienne. Ton regard est immédiatement attirer par ses cheveux et surtout cette mèche récalcitrante qui tombe si élégamment. Ton visage à quelques centimètres du sien, tu lui lâches d’une voix charmeuse quelques mots bien choisis. « Même tes cheveux se mettent à vouloir me tenter. Je vais les aider. » Au lieu de l’enlever, ta main se saisit délicatement du tissus de sa robe et le laisse tomber encore davantage. Le cheveu n’est plus coincé et une partie de sa délicate personne vient d’apparaitre, rien que pour tes beaux yeux. Ta bouche reprend possession de la sienne tandis que tu défais sa chevelure. Ta main se glisse dans cette dernière tandis que ses propos te reviennent en mémoire. C’est comme si tout s’éclairait. Sans prévenir tu t’éloignes d’elle et tes yeux se font plus froids. «Il n’y a jamais de recherche sur un pont n’est-ce pas ? Pourquoi tu nous as amené ici ? » La réponse tu la connais déjà mais tu veux l’entendre de sa bouche. Tu n’aimes pas qu’elle te mente, tu ne l’as jamais supporté et même ses plus beaux atouts ne te feront pas oublier cela.
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Aelwen Caltharund
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyVen 25 Mai - 22:56

Ses mains sur sa taille. Aelwen sait parfaitement comment faire craquer Edwan et, intérieurement, elle ne peut s'empêcher de s'en réjouir. Elle a parfois du mal à se considérer désirable. Alors, de façon inconsciente, elle teste son charme sur l'Armure. Sa manche glisse un peu plus le long de sa peau laiteuse, menace de dévoiler un sein rond mais déjà les lèvres du brun sont sur les siennes, il la soulève et son dos rencontre l'écorce rugueuse d'un arbre mais elle n'y prête pas attention, trop occupée à enfouir ses doigts dans les boucles sombres de son amant, trop concentrée sur cette bouche fermement soudée à la sienne. Il lui manque. Elle a un besoin absolument vital de lui, pourtant elle se refuse à lui chuchoter ces quelques mots à l'oreille, ce « je t'aime » qui est pourtant gravé en lettres de feu dans son esprit. Tout simplement parce qu'elle est persuadée que ses sentiments ne sont pas partagés et que, si elle le lui avoue, il ne fera que disparaître. Encore une fois. Et elle n'est pas certaine d'y résister une deuxième fois. Alors elle se tait et elle se contente de ces quelques nuits durant lesquelles il partage son lit, malgré ses autres maîtresses, malgré la jalousie qui lui étreint le cœur à chaque fois qu'elle ose l'imaginer avec une autre. Elle s'en contente. Même si ce n'est pas assez à son goût.

Mais pour le moment les lèvres d'Edwan se séparent des siennes et migrent vers sa gorge. Se mordant les lèvres pour retenir un gémissement, la blonde penche la tête, lui offre un plein accès à sa peau si sensible. Par Kaïa qu'elle le veut. Ici, tout de suite, peu importe qu'ils soient en pleine nature, peu importe qu'ils soient au milieu de nulle part. Elle a juste besoin de ces moments où ils ne font plus qu'un, maigre compensation à cet amour qui lui semble de toute façon mort avant l'heure. Sa main glisse sur sa nuque et griffe légèrement la peau, juste à la bordure de l'armure, alors qu'il écarte son visage pour l'observer. Elle lui rend son regard, capharnaüm de sentiments mélangés. Admiration, colère, tristesse, envie, et surtout ce fichu sentiment d'amour qui gonfle soudain au creux de sa poitrine et lui coupe presque le souffle. « Même tes cheveux se mettent à vouloir me tenter. Je vais les aider. » La voix du guerrier la ramène à la réalité. Ses mains viennent découvrir un peu plus sa peau et l'Historienne sent très vite sa poitrine se dénuder complètement. Elle se mordille la lèvre, les joues rouges et les yeux brillants, et voilà qu'il revient l'embrasser, un baiser au goût de promesse qui lui donne envie de s'abandonner entre ses bras. Elle a à peine conscience de ses cheveux qui retombent dans son dos, de sa main entre ses mèches soyeuses... Et soudain l'enchantement se rompt.

Il s'écarte brutalement, ses yeux ont un éclat froid qui fait que son visage se décompose peu à peu. « Edwan ? » La voix de l'homme claque sèchement dans la nuit. « Il n’y a jamais de recherche sur un pont n’est-ce pas ? Pourquoi tu nous as amené ici ? » Le cœur d'Aelwen rate un battement et son visage pâlit brutalement. Un instant, elle semble sur le point de défaillir. « Pardon ? Tu... Je... » Elle s'interrompt, tente de reprendre ses esprits. « Le Pont Scintillant est remis sous étude et je dois m'y rendre ! » Ce pont, étrangeté de la construction, permet de traverser la crevasse des Larmes et ainsi de rejoindre la cité des Anciens. Long d'une centaine de mètres, large de trente, il est à peine aussi épais qu'une main et le voyageur qui l'emprunte a l'impression de marcher sur l'air en le traversant. Personne n'a jamais compris de quoi il est fait ou pourquoi il ne se brise pas quand on marche dessus. Aelwen se pince les lèvres nerveusement. « Je voulais juste... j'ai juste... tenté de rallonger le trajet pour passer du temps avec toi, je... On ne fait jamais rien ensemble en dehors des nuits où on se retrouve et... » Ca me fait mal. Elle tait soigneusement ces dernières paroles.

Un violent frisson lui rappelle qu'elle est toujours seins nus devant lui. Lentement, elle remonte le tissu sur sa poitrine, gardant la tête baissée pour ne pas lui montrer les larmes qui viennent lui brûler les yeux. Ca la blesse de savoir qu'il la voit comme une menteuse. Plus que nécessaire. « Je vais me coucher. » La voix d'Aelwen manque de fermeté et, l'air empressé, elle rejoint ses affaires pour pouvoir enfiler une chemise et un pantalon d'homme confortables qui lui serviront de vêtements de nuit. Ensuite, soigneusement, pour calmer ses mains tremblantes, elle tresse ses cheveux blonds et ce n'est qu'une fois ceci fait qu'elle se couche, bien enfouie sous les fourrures qui lui servent de couvertures. La larme qui roule sur sa joue à cet instant restera unique.
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 8:55


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Tu étais, es et resteras sans doute pour le restant de tes jours le plus grand crétin que cette terre n’est jamais porter. Tu avais tout, à porter de mains, son corps n’attendait que le tien, ses lèvres réclamaient les tiennes. La suite des évènements paraissait claire comme de l’eau de roche et pourtant, tu avais trouvé un moyen de tout envoyer par terre. Pourquoi avais-tu fais cela ? Parc que ton esprit avait été pris d’un immense doute, parce que tu pensais qu’elle te mentait, qu’elle t’amenait ici pour profiter de toi. Ce n’est pas ce que tu faisais au quotidien ? Profiter d’elle, lui faire attendre monts et merveilles pour la laisser plus que malheureuse la nuit venue ? Sans aucun doute mais t’avouer cette vérité était impossible, pas maintenant, pas quand tu cherchais une fois de plus à te trouver des excuses. Oui, ton monde ne serait bientôt qu’un ensemble de regrets et tu ne le devrais qu’à toi-même. Ton plus grand regret sera à jamais de ne pas avoir su lui dire combien elle comptait pour toi. Foutu doute, foutue envie de la voir avec quelqu’un de mieux, quelqu’un qui pourra être entièrement à elle, un être parfait, sans secrets. Elle ne peut pas comprendre que chaque fois que tu te vois, tu aperçois un monstre, l’héritage de ta défunte mère, de cette Glauque dont tu n’as jamais désiré être le fils. Pour l’instant, cela n’entrait toutefois pas en ligne de compte. La seule chose que tu devais voir, c’était ton amante, cette manière qu’elle avait de te regarder, de t’approcher, de te tester. Tu craquais pour elle, cela ne faisait pour l’instant aucun doute et pourtant… tout ton comportement montrait l’inverse. Tu étais passé, sans l’avoir vraiment cherché d’Edwan l’Armure à Edwan l’amant transit. Ton corps, ton esprit, tout ton être ne cherchait qu’à faire un avec elle. Cette main qui se pressait dans ta nuque, te griffant la peau, tout cela ne te donnait que plus envie de couvrir son corps de millions de baisers. La sentence était approuvée, tu avais été jugé coupable de la désirer et tu acceptais ta peine, sans broncher. Tu t’aventurais même à dévoiler un peu de sa peau, tu désirais la savoir nue, devant tes yeux, devant cette faible lueur. Tu lui parlais, elle te souriait, tout était parfait jusqu’à ce que tu brises tout cela en un seul coup. Pourquoi ? Parce qu’une parole te revenait en mémoire, parce que tu te demandais ce qui vous conduisait vraiment ici. Le pont était-il une excuse ou bien la vérité ? Cette façon de parler, de te faire comprendre que tout était fait pour que tu craques pour qu’à cet instant précis tu choisisses de t’endormir en en faisant plus qu’un avec elle. Tes yeux se font plus noirs, plus perdus, tu n’as jamais supporté que l’on te mente et tu as l’impression que c’est bel et bien le cas. Tu la vois et tu sais que la magie vient de se briser, qu’elle apparait maintenant à tes yeux comme une grande menteuse. Depuis deux ans, tu ne supportes plus cela, tu te sens trahis parce que tu sais que tu ne fais qu’agir de la sorte, que tu caches une part importante de toi et que cela te rend comme fou. « Edwan ? » Elle te regarde totalement surprise par ta façon d’agir elle qui quelques minutes plus tôt avait encore le droit à tes chaleureux baisers. Sans le moindre ménagement, tu lui expliques la situation, tu la traite de menteuses, tu la déshonores, la détruit, une fois de plus. Tu vas trop loin mais tu ne t’en rends pas encore compte, pauvre de toi, pauvre fou. « Pardon ? Tu... Je... Le Pont Scintillant est remis sous étude et je dois m'y rendre ! » Tu n’arrives pas à la croire, pas après ce qu’elle t’a dit auparavant. T’es vraiment trop têtu, trop borné et tu es bien incapable d’arranger les choses. Tu restes sur tes positions même si tu la vois dans un triste état, même si tu n’es qu’un monstre. Tu te décides à ouvrir la bouche ne te rendant absolument pas compte que cela ne ferait qu’empirer les choses. « Ah oui ? Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi cette façon d’agir, de toute faire pour que je me jette sur toi ! Est-ce comme ça que tu voyages avec tous tes compagnons ? » Tu es blessant, injuste, brutal, tout ce que tu ne devrais pas être. La situation fait ressortir le pire de toi. Le plus douloureux la dedans c’est qu’au fond, c’est toi que tu essayes à atteindre, tu te sers de son omission pour montrer combien il est honteux de mentir comme tu le fais délibérément. « Je voulais juste... j'ai juste... tenté de rallonger le trajet pour passer du temps avec toi, je... On ne fait jamais rien ensemble en dehors des nuits où on se retrouve et... » Ses mots te plongent dans une sorte d’état second où tu réalises peu à peu ce que tu viens de lui faire subir. Tu es un monstre… Le pire de tous. Pour ne pas devenir fou, tu essayes de bloquer tout ce que tu ressens à cet instant. Tu la regardes, sans un mot, tu la voit se rhabiller, baisser la tête, tu sais qu’elle tente de ne pas se mettre à pleurer. Tu sais que ce geste va certainement l’éloigner un peu plus de toi. Peut-être qu’au fond, ton inconscient cherche à te faire faire ce que tu es pour l’instant incapable d’accomplir : la laisser pour un autre. « Je vais me coucher. » Tu l’entends partir mais tu ne la regarde plus, tu te diriges vers la forêt, tu as besoin de te retrouver seul, de te battre avec toi-même. Tout à coup, tu te mets à crier ta rage. Tu lances tes poings dans les arbres, tu casses tout ce que tu as sous la main, tu laisses aller ta colère non pas contre elle mais bien contre toi-même. « M'as-tu réellement portée dans ton coeur un jour ? Ça me fait mal de ne pas savoir. Parce que même après trois ans d'absence de ta part, je continue de t'aimer et de t'attendre. Désespérément. Alors dis-moi. M'as-tu aimée, Edwan Beothon ? » Comhghall essaye au mieux de réguler ton cœur, te faire tomber ta colère mais elle a bien du mal à y arriver. Cette lettre, ces mots, un comble après tout ce que tu viens de lui faire subir. Te laissant tomber au sol, tu tenais ta tête entre tes mains, essayant de calmer cette fureur qu’était devenu ton cœur. Tu sais que tu l’aimes, que tu n’aimerais toujours qu’elle mais tu es bien incapable de le lui dire. Combien de temps restes-tu ainsi à réfléchir aux conséquences de tes actes ? Tu n’en sais rien, surement beaucoup trop. Te décidant enfin à revenir au campement, tu la trouve recouverte des fourrures dos à toi. Sans dire un mot, tu prends possession de ta couche et plie une couverture afin de t’en faire un coussin. Oh non, tu n’auras pas froid, ton Armure te protège de ce dernier. Tu te trouves à quelques centimètres d’elle, elle a toujours le dos tourne pendant que toi tu es couché sur le dos, regardant les étoiles. Tu ne sais pas si elle dort ou non mais tu as besoin de lui parler, elle n’entendra peut-être pas tes dires mais tu dois le lui dire. « Je te demande pardon. J’ai été injuste avec toi, méchant et tu n’avais rien fait pour le mériter. Quand on reviendra à Anknor, j’essayerais de changer cela, d’être plus présent. » Tu ne veux pas en dire plus, dévoiler que tu cherches à l’éviter pour qu’elle trouve quelqu’un de bien, de meilleur, qu’elle soit véritablement heureuse. Tout bas, tellement bas qu’elle ne t’entendra pas, tu murmures quelque mots. « Moi aussi, je continuerais à t’attendre, désespérément… » Tu continues de fixer les étoiles, ton cœur souffre mais tu l’as bien cherché.


Dernière édition par Edwan N. Beothon le Sam 26 Mai - 15:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 15:02

Les mots d'Edwan s'enfoncent dans le cœur d'Aelwen avec la précision d'une lame empoisonnée par un assassin. Son visage se décompose, ses yeux se remplissent de larmes acides qu'elle refuse de faire couler. Un froid intense se glisse dans sa poitrine pour se diffuser dans ses veines, ses mots résonnent encore dans son esprit. Ca fait mal. « Ah oui ? Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi cette façon d’agir, de toute faire pour que je me jette sur toi ! Est-ce comme ça que tu voyages avec tous tes compagnons ? » Elle referme les yeux, comme pour se couper du reste du monde. En plus de la traiter de menteuse, il la considère comme une putain. Elle marmonne une réponse en balbutiant d'une voix incertaine, se rhabille en tremblant et rejoint le campement sans attendre. La douleur est presque intolérable dans sa poitrine. Elle se déshabille, s'enfouit sous ses fourrures et ne se laisse aller qu'à cet instant.

Elle reste un long moment allongée sur le côté, le regard perdu dans les flammes. L'évidence se fait un chemin tout tracé dans son esprit. Il est absolument impossible qu'il l'aime. Sinon, il ne l'aurait pas traitée ainsi. Il ne l'aurait pas considérée comme une menteuse doublée d'une fille de joie qui fait passer entre ses draps tous les hommes avec qui elle voyage. Cette constatation fait remonter une boule douloureuse au creux de sa gorge et de nouvelles larmes à ses yeux. Il ne t'aime pas, il ne t'a jamais aimée, il se contente de profiter de ton corps. S'il t'aimait, il n'irait pas voir ailleurs. Elle se mord vivement la lèvre pour retenir le sanglot qui remonte vivement à sa bouche. Il ne l'aime pas, pendant qu'elle attend désespérément, au point de refuser la moindre avance qu'on pourrait lui faire. Ca fait tellement mal...

La blonde entend du bruit derrière elle. Elle a vaguement conscience de la présence d'Edwan dans son dos, qui se couche finalement près d'elle, sans pour autant la toucher. Elle reste immobile, le regard toujours fixé sur le feu qui meurt tout doucement. « Je te demande pardon. J’ai été injuste avec toi, méchant et tu n’avais rien fait pour le mériter. Quand on reviendra à Anknor, j’essayerais de changer cela, d’être plus présent. » Puis un murmure, trop faible pour qu'elle comprenne son sens. Les lèvres pincées, elle reste un moment silencieuse avant d'oser répondre, d'une voix un peu tremblante. « Laisse tomber. Après tout, entre nous, c'est juste histoire de s'envoyer en l'air, hein ? » Sa voix est terriblement amère. Tout ce dont elle rêve, c'est de sa voix qui lui murmure ces petits mots. Je t'aime. Elle lâche un reniflement sec. « Ne t'embête pas pour la catin que je semble être à tes yeux. »

Aelwen sait qu'elle est injuste à ce moment-là. Mais elle n'en peut plus. Elle veut juste un peu de paix. Un soupir passe ses lèvres et elle se recroqueville un peu plus sous ses couvertures, ferme les yeux pour tenter de s'endormir, tout en sachant déjà que cette nuit la verra éveillée. Alors elle se redresse, enfile une paire de bottes et va flatter l'encolure de Lathys avant de se hisser sur son dos. « Je vais faire un tour. » D'une pression des genoux, elle lance sa jument au petit trot. Sans entendre le hurlement des fangs au loin.
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 16:32


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Pourquoi ? Pourquoi avais-tu ressenti le besoin de lui lancer autant d’horreur au visage. Les mots que tu avais osé lui lancé à la figure n’était pas de ceux prononçables, surtout pas devenant celle qui occupait tes jours et tes nuits. Pourquoi l’avais-tu fait ? Tu ne le savais même plus toi-même. Tu avais ressenti tellement de colère envers elle, envers ce qu’elle avait bien pu faire de toi. Tu lui en voulais de t’avoir mentit, de ne pas avoir avoué qu’elle désirait simplement passer plus de temps avec toi. T’étais un gros con et tu venais de perdre une part de cette belle relation que vous aviez autrefois. Oui, depuis que tu avais reveti l’Armure, tu n’étais plus le même, tes baisers passionnés laissaient place à une forme bien différente d’amour. Du moins, c’est ce que montraient tes gestes, pourtant ton cœur n’avait jamais cessé d’éprouver la même chose. Tu ne pouvais aimer quelle mais tu t’efforçais à lui montrer l’inverse. Ce soir, tu avais attient la palme d’or et ce n’était en aucun cas une bonne chose. La raison en toi était totalement heureuse, persuadé qu’après l’avoir traité de catins, elle ne t’accorderait plus aucun regard. Toi, tel un loup, tu t’étais précipité dans la forêt afin de crier ton désespoir. Personne n’était toutefois en mesure de t’entendre et cela t’était préférable. Jamais tu n’avais apprécié te donner en spectacle et encore moins quand il était aussi douloureux que celui-ci. Tu savais pourtant que comparer à ce qu’elle devait ressentir à cet instant, ce n’était rien. Tu l’avais surement détruire par tes propos, une phrase pouvait-il tuer ? Tu n’en savais rien mais en te calmant enfin, tu décidais de rentrer. Oui, il fallait que tu reviennes au campement et surtout que tu trouves comme te faire pardonner. En fait, ce n’était pas vraiment le pardon que tu recherchais mais plutôt comme exprimer à quel point tu étais désolé du comportement que tu venais d’avoir envers elle. S’excuser et pardonner étaient deux choses totalement différentes. La première était plus que nécessaire, c’était la condition sinéquanone pour continuer à te supporter, pour encore te pointer devant elle sans avoir envie de te jeter du haut d’un pont. La seconde ne venait pas de ta part et tu n’étais pas sûre de l’obtenir un jour. Tu étais déjà certain que cela ne se produirait pas aujourd’hui. Tu la connaissais et savais que son pardon ne serait pas aisé à obtenir. Même si elle te disait que tout était oublié, tu resterais persuadé qu’une part d’elle repensera à jamais à ce que vous avez traversé aujourd’hui. Cela te brisait tout entier mais tu l’avais bien mérité, tu ne pouvais t’en vouloir qu’à toi et tu t’en blâmerais pendant encore un long moment. Revenant enfin au camp, tu la vis, couchée, en train de dormir quoiqu’il y ait peu de chances que ce soit effectivement le cas. Après tout ce que tu avais pu lui sortir, elle devait surement repensé à chaque mot et cela te laissait mal en point. Prenant de quoi te coucher près d’elle, tu n’essayais aucun geste déplacé. Tu ne méritais rien d’elle, ni un sourire, ni une délicate main et encore moi un baiser. Tu devais te satisfaire de ce que tu possédais pour le moment : un néant absolu. Fixant les étoiles, tu t’excusas, tu lui annonças que tout ce que tu avais dit était extrêmement injuste, qu’elle ne méritait pas un tel traitement et que tu allais essayer de changer les choses. Tu allais tout faire pour être plus avec elle, pour moins te comporter en cet homme que tu essayais d’être et plus en celui que tu étais au fond. Cela te ferait jouer avec le feu mais c’était mieux que de la perdre pour toujours. Ensuite tu murmuras doucement que tu lui appartiendrais pour toujours, que tu l’attendrais à jamais même si elle ne devait jamais plus te promettre la même chose. Elle devait vivre son bonheur, loin de toi, de tes secrets, de tout ce qui rendait votre avenir impossible. « Laisse tomber. Après tout, entre nous, c'est juste histoire de s'envoyer en l'air, hein ? » Sa voix était tremblante mais surtout amère. Heureusement qu’elle ne te voyait pas à cet instant sinon elle aurait remarqué combien ses mots te rendaient malades, te faisait te détester encore davantage. Tu voudrais parler mais les mots se bloquèrent dans ta gorge. Comment lui annoncer la vérité sans trahir que tu l’aimes d’un amour démesuré ? Cela n’était pas possible, alors, sombre fou, tu la laissais croire que tu étais d’accord avec ses propos. Tu ne t’interposais pas face à des propos bien trop loin de la vérité. « Ne t'embête pas pour la catin que je semble être à tes yeux. » Tu tressaillis, totalement abasourdit par ce que tu viens d’entendre. Tes yeux n’étaient plus que de grandes soucoupes et tout ton être était tétanisé. Comment pouvait-elle croire une telle chose ? Tu te rappelais comment tu l’avais traité peu de temps auparavant et tu comprenais sa façon d’agir. Tu lui avais donné tous les indices dont elle avait besoin pour arriver à cette terrible conclusion. Certes, elle n’était nullement vraie mais comment pouvait-elle le savoir ? C’était impossible, pas après tout ce que tu avais bien pu lui sortir. Tu voudrais parler mais chaque mot restait bloqué dans ta gorge, tu étais incapable d’agir, alors tu regardais les étoiles comme si elles pouvaient t’apporter une réponse. Tu la sentais bouger, se lever et s’en aller plus loin. Pour l’instant, cela t’importait peu, ta compagnie devait surement la rendre malade et tu le comprenais très bien. « Je vais faire un tour. » Cette simple phrase changea tout le reste. Le temps que tu te retournes, elle avait déjà lancé sa jument au petit trot. Comme une machine, tu te leva,s remis rapidement en place ta ceinture, t’emparas de ton arc et sautas sur ta monture. Tu la lanças le plus rapidement possible, ton but était bien de rattraper Aelwen, pas de rester derrière elle. Lorsque tu fus assez proche, tu te mis à crier de toutes tes forces. . « Aely, arrêtes ton cheval, s’il-te-plait. » Tu continuais de la suivre jusqu’à ce qu’elle accepte enfin de t’obéir. Pris par cette envie plus que dévorante de la sauver, tu n’avais pas attention à ces hurlements de fangs qui se rapprochaient de plus en plus.


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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 17:38

Aelwen a pris la fuite, littéralement. Juchée sur le dos de Lathys, il n'y a plus rien qui compte que le vent qui fouette son visage, emmêle les mèches de cheveux qui ne sont pas prises dans la longue tresse qui lui bat les épaules et sèche les larmes qui n'ont pas le temps de couler sur ses joues. La crinière de sa jument s'enroule autour de ses doigts et, prise d'une impulsion subite, elle fait claquer les rênes. L'équidé part immédiatement au grand galop. Presque couchée sur son encolure, l'Historienne se laisse aller à la délicieuse sensation de liberté qui lui emplit la tête et à l'adrénaline qui sature ses veines. La course folle de Lathys fait siffler l'air à ses oreilles et lui vide soigneusement l'esprit. Elle ne pense plus aux paroles d'Edwan ou à cet amour dévorant qui lui broie le cœur, seulement au bruit des sabots et aux muscles qui jouent sous la robe de sa monture.

« Aely, arrêtes ton cheval, s’il-te-plait. » La voix de son amant, associée aux hurlements des prédateurs qui brise la nuit, rompt la drôle de torpeur dans laquelle le galop l'a plongée et la blonde se redresse brutalement en tirant sur les rênes. Lathys se cabre vivement et sa cavalière manque de vider les étriers, mais elle reste fermement perchée sur son dos. Elle se tourne brutalement vers l'Armure qui arrive vers elle. « Arrête Shadow ! Maintenant ! » Le silence reprend possession de la plaine quelques secondes. Quelques secondes seulement, le temps aux fangs de pousser un nouveau cri glacial, qui amène un frisson le long de l'échine de la jeune femme. Elle n'a pas rêvé et la terreur vient tout doucement glacer ses veines. Elle connaît la puissance de destruction et la voracité de ces bêtes. « Kaïa, déesse mère du monde, faites qu'ils ne viennent pas ici... »

Trop tard. Les prédateurs apparaissent déjà au sommet d'une éminence rocheuse à quelques centaines de mètres d'eux. Un gémissement de pure terreur passe les lèvres d'Aelwen pendant que Lathys, nerveuse, renâcle brutalement. Tremblante, elle cherche un moment l'arc et le carquois toujours accrochés à sa selle, sans quitter des yeux les silhouettes puissantes des canidés qui semblent humer l'air. « Edwan ? On fuit ou tu comptes te battre contre une meute de fangs ? » La peur lui étreint le cœur, sa main se referme nerveusement sur le bois foncé veiné de rose qui constitue le corps de son arc. Les fangs l'ont toujours terrorisée.

La tête du chef de meute se tourne brutalement vers eux. Un hurlement plus tard et la meute s'élance vers eux. Malgré ses mains tremblantes, Aelwen encoche une flèche et vise un des animaux, tentant de calmer les battements trop vifs de son cœur. Mais pour être franche, elle préférerait fuir. Fuir au galop le plus loin possible, loin de ces bêtes hurlantes et violentes, affamées de chair fraîche. Sa flèche part et s'enfonce dans la cuisse d'un fang avec un bruit mat. « Edwan ? Ta décision ? » Sa voix tremble beaucoup trop.
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 20:20


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Ton unique but est de la rattraper, d’arriver à son hauteur et de l’arrêter. Tout en avançant ton esprit la traite de folle, de stupide et d’autres termes tout aussi réjouissants. Tu sais bien que tu ne penses aucun d’entre eux, que c’est juste ton inquiétude qui parle. Tu as peur parce que tu sais qu’au grand galop, de grands dangers peuvent arriver. Dans une nuit noire, tu crains qu’elle ne voit pas une branche, qu’elle tombe en avant dans une falaise et autant d’autres situations qui pourraient arriver. Pourtant, tu vas d’autant plus vite qu’elle, tu fais d’autant moins attention mais ta vie, elle n’est pas importance. Tu n’es pas elle et cela change complètement la donne. Tu cries, tu essayes de la faire s’arrêter sans grand succès. Pire, tu trouves qu’elle prend beaucoup trop de plaisir à accélérer. Cherche-t-elle réellement à te fuir ? Cette possibilité hante de plus en plus ton esprit, te laisse perplexe voir malade. Tu n’as pas été un homme bien ce soir mais qu’elle puisse oublier sa propre sécurité à cause de cela, tu n’arrivais pas à le comprendre. Sans aucun doute, l’amour ne t’aidait pas à réfléchir d’une très bonne manière. Tu ne faisais d’ailleurs pas attention aux bruits qui se rapprochaient de plus en plus. En réalité, tes cinq sens ne te servaient qu’à la suivre et cela te demandait déjà beaucoup d’énergies. Tu continuais de lui parler, de lui crier de s’arrêter, tu allais tellement vite que le vent te passait dans les cheveux. Bien sûr, tu n’avais pas pris la peine de remettre ton heaume. Tu voulais tellement t’assurer qu’elle ne s’en irait pas trop loin, qu’elle ne se perdrait pas. Tout à coup, l’une de tes phrases à l’air de faire mouche, tu la vois se redresser et cela te rassures, pendant un tout petit moment. Tout à coup, elle s’arrête brutalement, ayant peur que ça soit une manœuvre pour te semer, tu continues d’aller à la même vitesse jusqu’à ce qu’elle se tourne vers toi. « Arrête Shadow ! Maintenant ! » Tu lui obéis parce qu’elle veut peut-être te parler, parce que son visage marquait une certaine inquiétude et c’était assez pour que tu ne fasses pas l’imbécile, tu en avais déjà fait assez aujourd’hui. Tu quittes rapidement cette murale que tu t’étais créé afin de la rattraper et tu retrouves la réalité. Cette dernière ne te plait nullement. Tu les entends, tu sais ce que veut dire ce bruit et cela ne te plait nullement. Oh, si tu étais seul, tu aurais eu bien moins peur que de savoir ta bien aimée trop près de ces bêtes. Des fangs, ils ont senti votre odeur, ils seront sur vous dans peu de temps. « Kaïa, déesse mère du monde, faites qu'ils ne viennent pas ici... » Aelwen a encore un petit espoir, tu sais qu’il est vain mais tu ne veux pas l’effrayer davantage. Tu essayes de réfléchir mais cela est assez compliqué. Tu connais le combat par cœur mais là, tu es piégé. Ce qui compte, ce n’est pas de rester en vie, c’est qu’elle ne perde pas la sienne. Tu dois penser pour elle et non pour toi et cela est assez compliqué. Parce que d’un autre côté tu sais très bien qu’elle n’acceptera pas de te laisser seul, pas volontairement en tout cas. Tandis que tu continues de réfléchir, tu vois les créatures apparentent. Vous avez droit à une belle meute et cela ne te plait pas vraiment. Pendant quelques instants, tu fermes toute vision du monde extérieur, tu cherches parmi toutes tes tactiques militaires laquelle serait la plus approprié en tenant compte de la situation. La première chose à faire est de bien t’armer. Tu peux te saisir de ton épée avec une seule de tes mains mais pour le moment tout ce qui t’intéresse c’est ton arc. Tu pourras en tuer plus à la fois et c’est bien ce qui t’intéresse à cet instant. Ton regard passe doucement vers Aely qui ne semble vraiment pas à son aise. Tu la comprends, elle est une historienne, pas une combattante, tu n’aimerais d’ailleurs pas qu’elle le soit. Tu aimes sa fragilité même si pour l’instant elle ne te sert pas vraiment. « Edwan ? On fuit ou tu comptes te battre contre une meute de fangs ? » Elle est totalement apeurée, tu sais que combattre serait la plus mauvaise de toutes les idées, la plus dangereuse, vous devez vous enfuir le plus rapidement possible. C’est la seule solution, peut-être qu’ils vous laisseront en paix ou que la distance sera assez grande pour que vous ne soyez pas attraper. Malheureusement, le chef de la meute se retrouve, s’approche trop près de vous. Tu vois Aelwen encocher une flèche mais cela ne servira à rien. Elle l’a eu mais tu sais qu’elle n’est pas une excellente tireuse. Tu sais que dans ce combat, elle ne s’en sortira pas. Toutefois, si vous partez tous les deux, elle n’aura pas non plus de grandes chances de rester vivante. Sa jument bien que rapide ne le saura malheureusement pas assez contre de telles bêtes. « Edwan ? Ta décision ? » Elle attend une réponse, tu vas la lui donner. Tes yeux, ton corps, tout ton être est devenu Armure. Comhghall a d’ailleurs pris une apparence beaucoup plus massive. Ton armure parait de la sorte difficilement pénétrable. Oh tu ne t’inquiètes pas pour cela mais tu sais que ta tête est totalement à découvert et cela ne joue pas en ta faveur. « Aelwen, je veux que tu remontes immédiatement sur ton cheval et que tu t’enfuies le plus rapidement possible. Je vais lancer quelques flèches et puis je monterais à mon tour. Mais prend un peu d’avance et ne t’arrêtes pas avant un long moment. » Tu commences à tirer quelques flèches pour ralentir quelque peu la meute, quelques créatures tombent et cela ralentit l’entièreté des leurs. Tu jettes un petit coup d’œil tu vois qu’elle est sur son cheval mais qu’elle n’a toujours pas démarré. Tu cours près d’elle et tu la regardes intensément, comme si c’était la dernière fois que vous vous voyez. « Ne m’en veux pas Aelwen, soit heureuse, je … » Tu frappes sa jument avec la pointe de ton arc si bien qu’elle se lance à toute allure. « T’aime. » Elle est trop loin, elle ne l’entend pas mais ce n’est pas ce qui est important, tu l’as dit, tu as avoué ce que tu n’aurais jamais fait auparavant. Tu lances également ton étalon, tu ne veux pas qu’il leur serve de repas. Tu les vois avancer vers toi et tu souris, tu es Comhghall et elle est toi. Tu t’avances vers eux, en tuent quelques-uns de tes flèches avant de t’emparer de ton épée. Ils vont être sur toi dans peu de temps mais tu es prêt à les accueillir. Une dernière pensée te déconcentre tout de même. Heureusement que ton amie est là pour t’aider. « Elle ira bien, nous irons bien et si ce n’est pas le cas, la lettre que tu as caché en moi ressortira et elle saura, que tu l’aimais, elle comprendra tout et ta mort n’aura pas été veine. » Tu es prêt et tu ne le caches pas. Un premier s’élancer vers toi, tu lui enfonce ton épée dans le cœur. Le sang gicle sur toi sans que tu ne sois choqué. Ils s’élancent vers toi, de plus en plus nombreux, tu en déisme une bonne partie mais certains arrivent à t’atteindre. Heureusement, ton Armure les empêche de te blesser mortellement. Une patte arrive toutefois à atteindre ta joue qui saigne abondamment. Il a manqué de peu ton yeux et tu es reconnaissant qu’il ne l’ai pas eu. Tu continues de te battre, le combat est loin d’être terminé. Ta vie est loin d’être sûr mais tu es heureux, elle s’est enfuie, elle vivra et c’est tout ce qui compte pour toi.
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 20:50

Les fangs se rapprochent et leurs cris sont à glacer le sang, annonciateurs d'une mort certaine et imminente. La première flèche de l'Historienne part et s'enfonce dans la cuisse d'une des bestioles, pourtant la meute ne ralentit pas. Autant dire que la terreur sature ses veines et lui donne terriblement envie de pleurer. Du coin de l'œil, elle observe Edwan, son armure s'est durcie et lui donne un air beaucoup plus massif, même si elle est toujours aussi moulante, une deuxième peau qui souligne les muscles roulant sous sa peau. Il est plus beau que jamais dans cette situation et, un instant, elle a juste envie de se jeter dans ses bras pour l'embrasser comme une désespérée. Elle a envie de lui dire qu'elle l'aime.

« Aelwen, je veux que tu remontes immédiatement sur ton cheval et que tu t’enfuies le plus rapidement possible. Je vais lancer quelques flèches et puis je monterais à mon tour. Mais prend un peu d’avance et ne t’arrêtes pas avant un long moment. » L'ordre dans la voix du brun est parfaitement perceptible. La blonde obtempère presque immédiatement et retourne se jucher sur le dos de Lathys mais ne part pas immédiatement. Elle ne veut pas partir sans lui. « Edwan, je... » Il l'interrompt presque immédiatement. « Ne m’en veux pas Aelwen, soit heureuse, je … » L'arc de l'homme frappe le flanc de la jument qui part immédiatement au grand galop. « EDWAN ! » Son hurlement se perd dans le sifflement du vent. A moitié retournée, elle est toutefois obligée de s'accrocher brutalement à sa selle pour ne pas tomber au moment où Lathys fait un violent écart pour éviter un buisson de ronces.

« Stop ! STOP ! » Tirant violemment sur les rênes, Lathys se cabre encore une fois et éjecte cette fois sa maîtresse au sol. Elle ne se démonte pas et se remet immédiatement sur ses jambes pour courir le plus vite possible en rebroussant chemin. Courir, encore et encore, avaler les mètres sans faire attention à la brûlure qui lui traverse la poitrine à chaque fois qu'elle inspire. Elle n'a jamais été sportive et la course n'est certainement pas son point fort. Respirer lui fait mal, ses jambes sont lourdes, mais elle continue de courir jusqu'à atteindre le lieu de l'affrontement.

Edwan est debout au milieu d'un carnage sans nom. Les fangs sont tous étendus autour de lui, sans vie. Sans ralentir, la jeune femme se jette dans ses bras avec une force suffisante pour les faire basculer tous les deux au sol. « Edwan... Espèce d'idiot... » Sa voix tremble comme jamais et elle se redresse un instant, le temps de lui administrer une gifle sans précédent. « Ne refais plus jamais ça ! » Sa voix part dans les aigus, ses mains tremblent, et elle finit par se lover contre son torse, le visage enfoui dans son cou et les mains accrochées à son dos. Elle se presse contre lui le plus fort possible, comme si elle avait envie de disparaître dans son corps. « Abruti... J'ai tellement eu peur... »
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptySam 26 Mai - 21:53


Tu la sens la tempête
qui dans nos têtes s'achève ?

Les meilleures décisions ne sont jamais les plus faciles à prendre. Pris dans ce combat, tu sais pourtant que tu as fait le bon choix. Comment aurais-tu pu te battre en la sachant si proche du danger. La seule chose que tu aurais été capable de faire c’est de te lancer sur elle pour empêcher les fangs de ne serait-ce que toucher à l’un de ses cheveux. La situation n’aurait pas bien fini, sans aucun doute, tu serais mort avec elle mais vous auriez tous les deux finis par rejoindre le monde Kaïa et cela tu ne l’aurais jamais supporté. Tu préférais les affronter seuls et c’est ce que tu as fait. Cette solution t’était apparue depuis le début et pourtant tu refusais d’y penser, parce que cela faisait mal, parce que tu avais peur de sa réaction. Te laisser, elle n’en serait peut-être pas capable et tu ne pouvais pas te permettre cela. Alors, tu étais devenu Armure, tu n’étais plus l’amoureux transit mais l’homme qui se battait, un tueur n’ayant pour règles que celle que tu te donnes. Ton armure s’était durcie, ton regarde était devenu calculateur. Tu vivais une bataille et tu voulais la gagne, pour la sauver. Pour se faire tu devais d’abord l’emmener loin. Alors, tu avais agis, lui donnant des ordres tout en lui cachant la vérité Jamais elle n’aurait accepté de partir sans que tu t’en ailles avec elle. Cette certitude t’apparut à l’instant même où elle se trouvait sur son cheval, t’attendant pour démarrer. Cette solution n’était toutefois pas envisageable, surtout si tu la voulais en vie. « Edwan, je... » Il ne faut pas qu’elle ouvre la bouche, cela rendrait les adieux bien trop douloureux et ils n’avaient pas le temps pour ça. Alors, tu l’avais interrompue pour la sauver tu lui avais dit qu’elle ne devait pas t’en vouloir, qu’elle devait être heureuse et tu n’avais pas eu le temps de lui déclarer tin amour. Tu en avais déjà dit beaucoup trop, tu lançais son cheval et cela ne lui plus guère. Tu entendis ton nom dans la nuit mais déjà tu te reconcentrait pour la grande bataille. Une meute contre un seul Armure, ce n’était pas vraiment équitable mais pour laquelle des parties ? Avec ton heaume, ils n’auraient eu aucune chance de t’avoir mais une partie de ton corps était en découvert, tu étais plus en danger que tu ne l’aurais aimé et tu ne pouvais rien faire contre cela. Simplement te concentrer davantage, simplement être meilleur que jamais et c’est ce que tu fis. Ils se jetèrent sur toi, tu les envoyais dans l’autre monde. Tu n’étais pas invincible, cette vérité te frappa lorsqu’un de ces montres te laissa avec un visage en sang. Tu n’avais pas le temps de t’en faire pour cette blessure. Tu devais continuer ce combat pour le gagner, pour t’assurer qu’elle ne finirait pas dans l’un de leur estomac. Le sang continuait de couler, bientôt, il n’eut plus autour de toi qu’une mare de sang, un peu du tien mais beaucoup du leur. Seul le chef de la meute te faisait face. Il grognait, savait que ça serait sa dernière bataille que l’un de vous deux ne sortirait pas vivant de cet affrontement. Il se lança sur toi, tu l’attendais, ton épée s’enfonça dans sa gorge, traversa toute sa face et ressortit par le haut de son crâne. Tu retiras l’épée d’un seul coup, tu peinais à rester debout et même à retrouver son souffle. Tu n’as pas le temps de voir venir un nouveau fang sur toi, il va t’avoir tu en es sûr, ta dernière pensée va à la femme de ta vie. Qu’elle n’est pas ta surprise quand tu t’aperçois que c’est elle qui est au-dessus de toi. Tu te contentes de sourire tout en l’entourant de tes bras. Vous êtes entourés de cadavres, de sang et pourtant tu te sens merveilleuse bien parce que tu sais qu’elle est là, vivante, dans tes bras. Tu essayes toujours de reprendre ton souffle mais du sang te rentre dans la bouche, toutefois, tu respires de bonheur car elle est là.« Edwan... Espèce d'idiot... » Tu la reconnais bien là, incapable de te dire merci alors que tu viens de lui sauver la vie, parce qu’elle ne voit pas les choses comme toi, parce qu’elle pense à ta sécurité là ou toi tu ne t’inquiètes que de la sienne. C’est le grand souci entre vous, vous voulez bien trop protéger l’autre que vous oubliez votre propre sécurité. Tu as dans ta tête des dizaines de réponses que tu pourrais lui sortir mais ton souffle n’est pas encore revenu à la normal et ta blessure n’aide nullement. Tu préfères donc te taire attendant la prochaine chose qu’elle te réserve. Tu sens alors une baffe atterrir dans ton visage, du côté non ensanglanté. « Ne refais plus jamais ça ! » Tu aurais pu paraitre mécontent si tu ne l’avais pas entendue. Tu connaissais sa façon d’agir, de voir les choses, de t’en vouloir et tu la retrouvais tout à fait dans ce geste. « Tu es aussi douce qu’un fang Ally. » Rire de la situation, détendre l’atmosphère pour que vous vous calmiez tous les deux. Tu sais que ton aimée n’a pas l’air bien, son corps tremble et tout ce que tu peux faire c’est passer une main dans ses cheveux, descendre cette dernière sur le dos et murmurer des petits « chuuut, tout va bien.. » L’épaisseur de ton armure a diminué pour être bien plus confortable pour ton amie. Son visage est dans ton cou et tu laisses la situation ainsi sachant qu’elle ne te lâchera pas avant un bon moment même si pour cela elle doit t’écraser. « Abruti... J'ai tellement eu peur... » Tu rigoles même si cela te fait mal parce qu’elle a une drôle de façon de réagir. « D’habitude quand je sauve la vie de quelqu’un, il me dit merci. Toi tu me traites d’abruti, tu me frappes… Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Tu rigolais et elle devient bien le comprendre. Tu continuais de la coller tout en commençant doucement à te relever légèrement. Non tu ne te mets pas debout, tu te mets assis et la serre dans tes bras. Tu embrasses délicatement son front oubliant un instant ta grande blessure. « Tu sais, je voulais simplement te savoir en sécurité, pouvoir les combattre sans devenir fou de ne pouvoir te protéger. Sache que je referais cela à chaque fois que je penserais que tu es danger. Je te protégerais toujours même si pour cela je dois sacrifier ma vie… » Tu le pensais jusqu’au bout de tes ongles et rien ne pourrait changer cela. Tu la serrais tout contre toi, comme si c’était tout ce qui t’importais à cet instant.
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Aelwen Caltharund
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyDim 27 Mai - 17:07

Sentir ses bras autour d'elle finit par la calmer petit à petit. Son corps cesse peu à peu de trembler alors qu'elle se blottit un peu plus fort contre lui, le visage contre sa gorge, à respirer son odeur. « Tu es aussi douce qu’un fang Ally. » Elle ne peut pas s'empêcher de laisser échapper un rire un peu étranglé contre sa peau. Un rire un peu nerveux aussi, mais ça lui fait du bien de rire. La tension disparaît dans ses membres. « Mais je suis plus jolie à regarder, je pense. » Ses doigts dans ses cheveux, puis le long de son dos. Elle ne peut pas s'empêcher de pousser un soupir d'aise, malgré l'odeur métallique du sang qui sature l'atmosphère. Par Kaïa, ce qu'elle l'aime. Ses lèvres se pressent contre sa nuque, instinctivement. Elle ne veut plus le lâcher, tout sauf ça.

« D’habitude quand je sauve la vie de quelqu’un, il me dit merci. Toi tu me traites d’abruti, tu me frappes… Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Edwan s'est redressé en position assise. Aelwen se retrouve lovée sur ses genoux, presque à la façon d'une enfant, la tête posée sur son épaule. « Je ne sais pas. Peut-être t'embrasser pour te remercier. » Ses lèvres sur son front lui arrachent un sourire et elle finit par pousser un petit soupir. La colère l'a totalement quittée maintenant. « Tu sais, je voulais simplement te savoir en sécurité, pouvoir les combattre sans devenir fou de ne pouvoir te protéger. Sache que je referais cela à chaque fois que je penserais que tu es danger. Je te protégerais toujours même si pour cela je dois sacrifier ma vie… » Elle déglutit un peu nerveusement, se mordille la lèvre.

« Tu sais, si tu me l'avais demandé, je serais restée bien sagement à l'écart. Mais là... Je... J'ai eu la peur de ma vie, j'étais tellement en colère contre toi, j'ai pas compris pourquoi tu m'as renvoyée comme ça et... J'ai eu tellement peur pour toi bon sang... » Elle finit par se taire et pousse un petit soupir un peu tremblant, passe une main sur son visage. Elle ne sait plus comment s'exprimer et elle trouve ça particulièrement frustrant. Elle se passe la langue sur les lèvres et finit par se lever en entendant un bruit de sabots. C'est Lathys qui revient, caracolant, et pousse un hennissement en les voyant dans cet état. Inconsciemment, l'Historienne est bien contente de la voir arriver et vient lui flatter doucement l'encolure tout en l'embrassant entre les naseaux. « On va retourner au campement, j'ai cru comprendre qu'une de ces saletés t'avait blessé et je ne pense pas pouvoir te soigner correctement juste à la lumière de la lune. » Elle se hisse sur le dos de la jument, attend bien sagement que l'Armure vienne s'installer dans son dos et, d'une pression des talons, elle lance leur monture au petit trot.

Le trajet jusqu'au campement leur prend près d'une demi-heure mais Aelwen, trop concentrée sur le corps de son amant contre le sien, ne se rend pas réellement compte du temps qui passe. Son torse contre son dos, une de ses mains sur son ventre, l'autre serrée entre ses doigts. Elle se sent bizarrement bien, comme ça. Finalement, elle descend du dos de Lathys une fois proche du feu et aide Edwan à en faire de même, grimaçant à la vue de sa joue salement blessée. « Assied-toi près du feu, je vais chercher de l'eau, d'accord ? » Une hésitation, un léger baiser sur ses lèvres et elle file vers le petit étang après avoir récupéré une casserole propre, le cœur battant et les joues brûlantes.
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyLun 28 Mai - 8:35

Heureux, simplement, voilà ce que tu étais. Tes douleurs, tes muscles endoloris, cette impression de ne pas reprendre totalement ton souffle, tout cela n’était rien parce qu’elle était là, dans tes bras. Tel un faon apeurée, elle tremblait toi tu la calmais parce que c’était ainsi, parce que ça le serrait toujours. Ton corps, ton esprit, ton cœur, ils n’étaient faits que pour calmer ta douce amie. Pour détendre l’atmosphère, tu allas même jusqu’à la traiter de fang. Son rire t’apaisa, parce que cela voulait dire qu’elle allait un peu mieux et chaque signe dans ce sens était pour toi une réussite. « Mais je suis plus jolie à regarder, je pense. » Tu souriais parce qu’elle se mettait à faire de l’humour et tu allais tout faire pour que les choses continues dans ce sens. Tes mais avaient pris possession de son cou, de son dos et surtout de ses cheveux, tu ne rêvais que d’une seule chose : les détacher mais ce n’était ni le lieu ni même le moment. « Oh tu sais, un fang c’est si mignon, de grandes dents, un pelage soyeux et ça se jette sur toi avec une facilité déconcertante, ils sont si jolis à regarder tu sais. » Tu ne dis plus rien, attendant de voir une petite réaction de sa part avant de continuer de plus belle. « Mais tu as toujours été la plus jolie à regarder. » Tu sortis cela avec une facilité presque déconcertante. Sans doute parce que tu le pensais du fond de ton cœur, parce que tout ton être ne pensais qu’à elle, qu’à ses beaux yeux, qu’à tout ce qui la rendait totalement unique pour toi. Cela ne t’empêchait pas de jouer avec elle, de lui lancer quelques piques teintées d’humour. Tu lui annonças que ce n’est pas le traitement que tu recevais d’habitude quand tu sauvais la vie de quelqu’un. Redresser en position assise, tu la tenais comme un être frêle et fragile, dans ton regard, elle serait toujours de la porcelaine, aussi fragile que belle. L’amour de ta vie. Tu sentais sa tête venir se lover près de ton cou, se posant tendrement sur ton épaule. Tu souriais parce que chaque contact était pour toi une éteinte provenant du paradis. « Je ne sais pas. Peut-être t'embrasser pour te remercier. » Ton visage s’élargit en un immense sourire tandis qu’un petit rire traversa tes lèvres. La proposition était plus qu’alléchante pour toi mais tu pris les devant en lui déposant un léger baiser sur son tendre front. « Je pense que c’est une très bonne idée. » Sentir ses lèvres contre les tiennes, un véritable bonheur, un moment que tu apprécierais toujours, même lorsque ça ne sera plus qu’un vague souvenir de votre amour passé. Elle te demanda de ne plus jamais agir de la sorte, tu lui expliquas alors que c’était totalement impossible pour toi. Tu ne pouvais pas ne pas agir de la sorte, ne pas vouloir la protéger et elle devait le comprendre et l’admettre. C’était la seule et unique solution. Tu lui appris aussi l’effroyable vérité qui pour toi ne l’était nullement. Pour elle tu donnerais ta vie, parce que tu sais qu’une vie sans elle, ça ne serait plus une vie. . « Tu sais, si tu me l'avais demandé, je serais restée bien sagement à l'écart. Mais là... Je... J'ai eu la peur de ma vie, j'étais tellement en colère contre toi, je n’ai pas compris pourquoi tu m'as renvoyée comme ça et... J'ai eu tellement peur pour toi bon sang... » Tu l’entendis soupirer avant de passer une main sur ton tendre visage. D’un petit geste de la main, tu relevas ton visage, tu voulais qu’elle te regarde pendant que tu lui parlerais. Elle devait comprendre que tout ce que t’apprêtais à dire n’était que la pire vérité, que tu agirais toujours de cette manière pour elle. « Tu sais, lorsque je combats, je dois ne plus faire qu’un avec Armure, je ne dois plus que penser qu’à cette bataille, qu’à mon but final qui est de la gagner. Te savoir là, même à l’écart m’aurait fait perdre toutes mes capacités. Mon but n’aurait plus été de gagné mais de te protéger. Un seul fang se serait approché de toi que je me serais élancé devant lui faisant bouclier de mon corps pour te laisser le temps de t’en aller. Te laisser ici était nous emmener tous les deux vers une mort certaine. » Tu marquas une légère pose tandis que délicatement tu posais tes mains sur son visage d’ange. « Je ne t’ai pas renvoyée, j’ai simplement voulu m’assurer de ta sureté. Si nous étions partis tous les deux, ils nous auraient courus après et nous aurions été blessés, tout comme nos montures. La meilleure solution était de te faire fuir mais je savais depuis le moment où je t’ai demandé de monter sur cette scelle que tu ne partirais pas sans moi. Alors j’ai dû agir en conséquence. Je sais que tu n’as pas apprécié mais je le ferais sans hésiter pour te sauver. » Tu laissas passer un peu de silence tandis que tu attendais de savoir l’effet que pouvait bien avoir tes mots sur sa délicate personne. « Et puis n’oublie pas qui je suis. Je suis une Armure, tu sais ce que l’on dit. Une Armure vaut à elle seule un bataillon de soldats. Alors une petite bande de fang, de la simple rigolade. » Intérieurement, tu pensais que cela l’aurait été si tu avais pris ton heaume mais tu ne désirais pas l’apeurer davantage. La demoiselle se leva ensuite, entendant des bruits de sabots. C’était ceux de sa jument, toi, tu ne t’inquiétais pas pour Shadow, il trouverait le chemin vers le campement comme un grand. Combien de fois vous étiez-vous perdu durant les batailles et au final, tu le retrouvais toujours. « On va retourner au campement, j'ai cru comprendre qu'une de ces saletés t'avait blessé et je ne pense pas pouvoir te soigner correctement juste à la lumière de la lune. » Cette simple phrase te ramène à la réalité. Tu te rappelles ta blessure et tandis que tu te mets debout, tu sens ta tête te tourner un peu. Il est vrai que tu avais été salement amoché mais cela faisait partie des risques et ne t’inquiétait pas vraiment. Dans quelques heures, tu irais beaucoup mieux. « Oh tu sais, j’ai déjà eu pire. » Tu regrettas immédiatement tes mots, d’une certaine manière tu venais surement de l’inquiéter davantage. Ce fut surement la raison qui te poussa à ne pas broncher lorsque tu montas derrière elle, sur son cheval. Tu détestais ne pas avoir les reines mais à cet instant, tu ne pouvais nullement faire autrement. T’installant derrière elle, tu passas rapidement tes mains autour d’elle, ta tête proche de la sienne. Aucun doute qu’elle pouvait sentir à cet instant ton souffle dans son cou et tu ne t’arrêtais pas là. De temps en temps, tu te laissais aller à quelques baisers. Rien de trop passionné, tu ne voulais pas la déconcentrer, simplement lui montré un peu de ton amour. Le campement se dévoila enfin à ta vue, sans que tu ne comprennes pourquoi Aelwen insista pour t’aider à descendre. Un souris consolateur arriva suer tes traits lorsque tu vis la tête de la demoiselle. Aucun doute, elle venait d’apercevoir ta si jolie blessure. « Assied-toi près du feu, je vais chercher de l'eau, d'accord ? » Tes lèvres fut immédiatement emprisonner par les siennes et cela te plaisait, tout simplement. Tu adorais sentir cette sensation si étrange, si unique qui pouvait vous unir. Tu t’installas doucement contre un arbre tout près du feu. Tes yeux se fermèrent quelques instants, tandis que tu attendais que la demoiselle revienne à tes côtés. Elle voulut commencer par soigner tes blessures mais tu refusas qu’elle le fasse. Tu désignas d’une main la place juste à côté de toi pour qu’elle vienne s’y assoir. « Ma blessure peut attendre, je veux d’abord te parler. » Tu ne voulais pas l’inquiéter simplement lui dire ce que tu avais sur le cœur, avouer quelques petites choses, essayer de remettre la situation à plat de faire une bonne action. Tu passes doucement un bras derrière son cou afin de la serrer doucement contre toi. « Je suis désolé pour tout à l’heure, pour les horreurs que j’ai pu te dire et ce que ça a pu t’amener à croire. Je ne t’ai jamais considéré comme une catin Aely et je ne le ferais jamais. Et tu sais aussi bien que moi que nous deux ce n’est pas qu’une histoire d’amants dans un lit, c’est plus que cela. Quoi exactement ? Je ne saurais le dire, tellement de choses entre en ligne de compte, tellement de facteurs peuvent changer la donne. Mais saches que je ne te considérerais jamais comme un objet de plaisir. Tu es importante pour moi, tu l’es depuis ce premier jour dans cette classe alors que tu n’étais qu’une demoiselle de douze ans. Tu n’as d’ailleurs pas beaucoup grandi depuis. » Tu marquas une petite pause laissant échapper un petit rire. Au passage, tu attrapas sa main que tu ne désirais plus lâcher. « J’étais sincère tantôt quand je te disais qu’à notre retour à Anknor, je ferais mon possible pour passer plus de temps avec toi, de t’emmener dans de beaux endroits, ailleurs que dans l’une de nos chambres. Et je ferais tout cela parce que tu es bien loin d’être une catin à mes yeux. Je tiens à toi Alewen Caltharund, énormément et cela ne changera jamais. » Tu en avais fini avec ton petit discours, tu restais ainsi la tenant près de toi, prêt maintenant à te faire soigner, à avoir un aperçut de sa réaction, à espérer qu’elle te comprenne, même un tout petit peu.
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyLun 28 Mai - 9:51

La tension retombe et n'est déjà plus qu'un vague souvenir. Tout ce qui compte, ce sont les mains d'Edwan dans son dos, sur son visage, sa voix qui lui explique calmement pourquoi il a agit comme ça. Il lui explique que si elle était restée il aurait tout fait pour la protéger elle avant de s'inquiéter de sa propre vie, ce qui les aurait tous les deux conduits à une mort certaine. Aelwen comprend, elle hoche doucement la tête aux explications de son amant et finit par appuyer son front contre le sien. Leurs nez se frôlent, elle sent son souffle balayer son visage en même temps que ses mains caressent ses joues. « Et puis n’oublie pas qui je suis. Je suis une Armure, tu sais ce que l’on dit. Une Armure vaut à elle seule un bataillon de soldats. Alors une petite bande de fang, de la simple rigolade. » Elle a un léger sourire, un peu tremblant peut-être. « Oui... Monsieur l'Armure a réussi à manger du fang ce soir... » Finalement Lathys est de retour et ils se juchent sur son dos pour retourner au campement. Les baisers qu'ils échangent sur le trajet finissent de rassurer l'Historienne et elle se prend à espérer que ces mains sur son ventre descendent vers une zone beaucoup plus intime et sensible de son corps. Trop tard, le campement est déjà là, et la vue de son visage à demi couvert de sang suffit à l'affoler. Rapidement, elle l'aide à descendre et lui vole un baiser après avoir annoncé qu'elle partait chercher de l'eau.

« Ma blessure peut attendre, je veux d’abord te parler. » La blonde suspend son geste. Le linge qu'elle a mouillé retombe dans la petite casserole d'eau fraîche et observe Edwan, un pli d'inquiétude sur le front. Son ton est beaucoup trop sérieux à son goût et elle se mordille nerveusement la lèvre. « Je suis désolé pour tout à l’heure, pour les horreurs que j’ai pu te dire et ce que ça a pu t’amener à croire. Je ne t’ai jamais considéré comme une catin Aely et je ne le ferais jamais. Et tu sais aussi bien que moi que nous deux ce n’est pas qu’une histoire d’amants dans un lit, c’est plus que cela. Quoi exactement ? Je ne saurais le dire, tellement de choses entre en ligne de compte, tellement de facteurs peuvent changer la donne. Mais saches que je ne te considérerais jamais comme un objet de plaisir. Tu es importante pour moi, tu l’es depuis ce premier jour dans cette classe alors que tu n’étais qu’une demoiselle de douze ans. Tu n’as d’ailleurs pas beaucoup grandi depuis. » Sans qu'elle ne s'en rende compte, les paroles d'Edwan font céder un verrou au niveau de son cœur et elle a un sourire un peu trop ému plaqué sur le visage. « Ne revenons pas sur ma petite taille, tu veux bien ? »

Déjà, il enchaîne. « J’étais sincère tantôt quand je te disais qu’à notre retour à Anknor, je ferais mon possible pour passer plus de temps avec toi, de t’emmener dans de beaux endroits, ailleurs que dans l’une de nos chambres. Et je ferais tout cela parce que tu es bien loin d’être une catin à mes yeux. Je tiens à toi Alewen Caltharund, énormément et cela ne changera jamais. » Elle serre ses doigts entre les siens, un peu nerveuse, et vient doucement nettoyer son visage de sa main libre, sans le quitter des yeux. « On ira manger un sorbet aux esprits à la tour Bleue... Et on ira compter les marches de l'escalier des Mille... Comme quand on était jeunes. » Sa voix n'est qu'un murmure qui balaie doucement le visage du brun, pendant qu'elle le nettoie du sang qui recouvre sa peau. La blessure finit par apparaître et elle applique doucement un onguent confié par un ami Guérisseur dessus, le plus doucement possible pour ne pas lui faire trop mal. Enfin, ses mains descendent le long de sa gorge, puis sur ses pectoraux qu'elle caresse doucement par-dessus la peau de métal qui les recouvre. « Déshabille-toi. » L'ordre est murmuré, mais bien présent. « S'il te plait. Je veux sentir ta peau contre la mienne cette nuit. »
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MessageSujet: Re: (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent.   (edwan) les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent. EmptyLun 28 Mai - 11:20

Tu veux la rassurer parce qu’elle en a besoin et puis c’est tout ce que tu aimes faire. Au fond, tu n’aurais pas dû devenir Armure, tu aurais dû te lancer dans un tout nouveau métier : protecteur de Aelwen. Tu l’aurais suivie en permanence, tu lui aurais donné tout l’amour dont tu pouvais faire preuve, tout aurait été parfait pas comme ce soir. La soirée n’avait pas été des plus agréables et c’était en grande partie de ta faute. C’est toi qui n’avais rien trouvé de mieux que de la rendre triste, tu t’en étais immédiatement voulu et tu en avais payé les pots cassés. Maintenant, tout cela n’était plus qu’un souvenir. Ce qui hantait ton esprit, c’était sans nul doute l’attaque de fang, la peur que tu avais ressenti et ce sentiment d’impuissance. Oh, tu pouvais les battre mais tu avais été apeurée par la fin qui aurait pu arriver à ton aimée. Ta mort, face à la sienne, était sans importance, même maintenant que tu la tenais dans tes bras, tu étais persuadé que pour elle, tu sacrifierais ta vie encore et encore. Pour détendre l’atmosphère, tu te laisses aller à une dose d’humour sur tes capacités de combats. Cela à l’air de la faire rire et la voir ainsi te fait sourire. « Oui... Monsieur l'Armure a réussi à manger du fang ce soir... » Elle aussi se laisse aller à un peu d’humour et tu n’en souris que davantage. Tu ne réponds rien, ne trouvant pas quoi répondre. Sans doute que tu pourrais trouver quelque chose d’amusement mais Lathys fait son apparition et tu vois ton Historienne prêt à vous ramener au campement. Tu n’es nullement contre, ce sera beaucoup mieux que d’attendre ici, dans le froid et le noir. Pendant tout le trajet, tu te laisses aller à quelques baisers, tu encercle sa taille, tu la serrer légèrement, n’ayant nullement envie de la perdre ne serait-ce qu’une seconde. Arriver là-bas, elle remarqua avec effroi ta blessure et tu essayes de la rassurer même si cela ne marche pas vraiment. Elle te fait t’asseoir près du feu tandis qu’elle part te chercher de l’eau lorsqu’elle revient, tu décides de changer tous ses plans. Tu lui demande de s’asseoir près de toi et tu commences à parler. Jusque-là rien de particulier, tes propos ont une importance particulière. Tu t’excuses de ton comportement, de la manière dont tu l’as traité et tu lui explique que jamais tu ne l’a vu comme une catin. Si elle savait ce qu’elle représente pour toi, elle n’en douterait pas. Malheureusement, elle ne peut le deviner. Tu lui annonces cependant que tu es incapable de dire ce qu’il y a encore vous, tu sais surtout que tu ne supporterais pas de lui dire la vérité. Tu ne peux pas lui dire je t’aime, lui exprimer que chaque fois qu’elle est près de toi tu ne désires qu’une seule chose la demander en mariage. Qu’au fond, tu aimeras que vous soyez mariés, parents. Tu ne peux rien exprimer de tout cela, parce que tu es un menteur, parce que tu n’es pas fait pour elle parce que ton métier ne te permettra pas de la rendre parfaitement heureuse. Elle s’inquiétera trop et tu ne veux pas lui faire subir ça. Tu l’aimes trop pour ça. Tu finis ton petit monologue par se moquer de sa taille. Tu sais qu’elle s’est souvent trouver trop petite même si toi tu n’as rien remarqué de cela. Pour toi elle est parfaite, en toute occasion, en tout temps, même quand elle sera vielle et flétrie, tu la trouverais aussi éblouissante qu’à cette époque. « Ne revenons pas sur ma petite taille, tu veux bien ? » Tu souris et pourtant tu ne peux t’empêcher de rétorquer quelque chose. « J’avais oublié que ce petit détail te contrariait légèrement » Sachant que ce genre de remarque ne lui plaira pas, tu rajoutes un petit plus. « Tu as la taille qu’il te faut, tu es très belle Aelwen. Il ne faut nullement t’inquiétés pour quelques centimètres. » Tu continues de lui sourires avant de continuer à parler. Tu lui promets alors qu’à Anknor, tu passeras plus de temps avec elle, que vous sortirez, vous amuserez, passerez du temps ensemble. Tu vas mieux la traiter même si tu sais que cela ne fera qu’empirer les choses, rendre les choix plus compliqués et vous amener dans des situations encore plus extrêmes. Par moments, comme à cet instant, tu te demandes si couper les ponts ne serait pas la solution la plus aisée, celle qui permettrait le plus facilement à Aely de passer à autre chose. Malheureusement, tu ne peux imaginer vivre sans elle alors tu la gardes près de toi, même si cela ne rendra la déchirure que plus compliquée. Tendrement, elle commence alors à nettoyer ton visage et tu restes stoïque même si la douleur est parfois un peu forte. Tu as déjà connu pire et tu connaitras sans doute mieux. « On ira manger un sorbet aux esprits à la tour Bleue... Et on ira compter les marches de l'escalier des Mille... Comme quand on était jeunes. » A l’entente de ses propos tu souris, tu repenses au temps passé, à tout ce que vous pouviez faire pour vous amuser. « On fera tout ce que tu voudras, des promenades à cheval, de longues balades, des heures dans une bibliothèque pour que tu trouves le bouquin que tu cherches. Si tu veux, on pourra même essayer de s’introduire dans l’école des aspirants et utiliser le puis circulaire. Je te tiendrais les mains comme la première fois. » Heureusement pour toi, elle n’était pas au courant de l’importance qu’avait ce souvenir pour toi. Aucun doute que les choses auraient été bien différentes si elle l’avait su. Elle t’applique doucement un onguent sur la peau et tu la laisse faire. Il est assez étrange pour toi qu’elle te soigne, tu te souviens de vos années à l’école et de combien elle avait du mal avec ce genre de choses. « Pour la pire élève qu’est jamais connue l’école des aspirants, je trouves que tu te débrouille pas mal. Enfin, une guérisseuse aurait sans doute été préférable. Peut-être que nous aurions dû en prendre une avec nous. » Tu lui souris pour qu’elle comprenne que tu étais bel et bien en train de rire. Tu ne voulais pas qu’elle se mette à crier ou même croire que tu désirais qu’une autre fille se joigne à vous. Après qu’elle ait fini de te soigner, elle commence délicatement à laisser descendre ses mains le long de ta gorge et puis sur ton armure. « Déshabille-toi. » Un ordre, cela n’arrive pas souvent, pas de sa part. Tu la regarde surpris un moment, ne sachant pas s’il faut que tu obéisse ou non. A part son visage, tu n’as plus aucune blessure mais tu ne sais pas. Peut-être est-ce un test pour s’assurer que tu puisses passer un moment avec elle sans lui sauter dessus. Cela serait saugrenu mais l’idée commence à fermenter dans ton esprit quelque peu fou. « S'il te plait. Je veux sentir ta peau contre la mienne cette nuit. » Une phrase et tu sais que tout ce que tu as imaginé n’est que folie. Tu lui souris, pose tes lèvres sur les siennes, une manière de lui dire oui sans ouvrir la bouche. Te levant doucement, tu t’éloignes un tout petit peu raccompagnant ton armure de la manière la plus noble qu’il soit. Tu la recouvre de plusieurs couches de peau et l’emballe soigneusement. Personne ne peut la toucher, surtout pas dans cet état. Totalement nu, sans que cela ne provoque une gêne chez toi, tu t’approches doucement de ton aimée. Tu lui tends une main et attend qu’elle se relève. Sans prononcer un seul mot, tu commences par défaire la ficelle du pantalon qu’elle porte et le fait descendre le long de ses jambes, le laissant à ses pieds. Pour qu’il ne vous gêne pas, tu la soulèves délicatement du sol et la dépose un peu plus loin. Calmement tu te saisis des bords de la chemise et la fait remonter petit à petit jusqu’à l’envoyer au loin. Tu l’observe ainsi à la lueur du feu pendant quelques instants avant de passer derrière elle. Tu t’occupes alors de sa belle chevelure, tu défais la tresse avant de te remettre face à elle. Tu l’as toujours trouvé beaucoup plus belle les cheveux totalement détachés. Tu approches alors doucement ton corps du sien et l’embrasse, d’un baiser simple et pur, une ode à votre amour.
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