LES ÂMES CROISÉES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 CALTHARUND ▷ somebody told me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

robe
Aelwen Caltharund
Aelwen Caltharund
MESSAGES : 419
INSCRIT(E) LE : 02/05/2012
AVATAR : olivia wilde
CRÉDITS : anarya, tumblr
ÂGE : vingt-sept ans.

CALTHARUND ▷ somebody told me Empty
MessageSujet: CALTHARUND ▷ somebody told me   CALTHARUND ▷ somebody told me EmptySam 19 Mai - 18:42

aelwen caltharund
in this game, you win or you die

▷ nom : caltharund. ▷ prénom(s) : aelwen. ▷ âge : vingt-sept ans. ▷ date et lieu de naissance : douze décembre, anknor. ▷ classe sociale : perle. ▷ emploi : robe historienne. ▷ orientation sexuelle : hétérosexuelle. ▷ situation familiale : dans une relation compliquée avec un armure, presque fiancée pour tout dire. ▷ traits de caractère : discrète, travailleuse, observatrice, intelligente, excellente mémoire / têtue, secrète, froide, trop curieuse, sèche. ▷ groupe : robes. ▷ avatar : olivia wilde. ▷ crédits : hypnose, tumblr.
just a little bit more
▷ il lui arrive assez souvent de se teindre les cheveux en brun. ▷ elle tortille une mèche de ses cheveux quand elle réfléchit. ▷ elle prend une tasse de doussamère tous les soirs. ▷ elle aime beaucoup faire des petites escapades en ville cendre, il lui arrive d'ailleurs de mettre la main à la pâte dans leurs activités de tous les jours, juste pour donner un coup de main. ▷ elle adore lire, elle passe son temps avec un bouquin dans les mains. ▷ elle garde ses cheveux attachés quasiment tout le temps. ▷ elle est d'une constitution plutôt fragile et tombe malade relativement facilement. ▷ elle se mord la lèvre quand elle est gênée ou qu'elle ment. ▷ elle passe la majeure partie de son temps à grignoter, pourtant elle ne prend pas un gramme. ▷ elle passe quasiment tout son temps libre avec sa jument.
everybody has a story
« La jeune maîtresse tousse beaucoup. L'oeil noir de Kaïa est braqué sur elle, elle va mourir. » Aelwen ferme les yeux en entendant les chuchotements des Cendres derrière la porte de sa chambre. Ils semblent oublier qu'elle possède une très bonne ouïe. La petite fille, âgée d'à peine huit ans, laisse une nouvelle quinte de toux chargée passer ses lèvres. Elle est souvent malade. Elle n'y peux rien, c'est comme ça. Le moindre petit microbe qui passe fait son nid dans son organisme et il lui faut souvent plusieurs jours de repos pour s'en remettre. Les Guérisseurs disent qu'elle est de constitution fragile. Que c'est normal, parce que sa mère a accouché trop tôt. Ca ne faisait que huit lunes qu'elle était dans le ventre de sa mère quand elle lui a donné naissance. A cause de ça, ses parents, Pya et Simeon Caltharund, dépensent beaucoup d'argent à embaucher un Guérisseur à l'année. Heureusement que la famille fait partie des plus influentes d'AnkNor. Pas à l'image des Taalin, évidemment. Mais influente quand même. La petite blonde rouvre les yeux et perd un moment son regard dans le ciel bleu qu'elle aperçoit par la fenêtre. « Je veux pas mourir... »

Aelwen a déjà fêté son onzième anniversaire mais pour le moment, elle observe simplement le petit paquet rose et remuant qui a trouvé une place au creux des bras de sa mère. Un petit poing serré finit par se lever juste sous son nez et elle louche un instant dessus, ses deux grands yeux bleu pâle en amande fixés sur les minuscules doigts de sa petite soeur. Leur mère lui a donné naissance il y a de ça une dizaine de jours. Elle est toute petite, dort beaucoup et mange souvent, mais la gamine d'une dizaine d'années trouve le poupon absolument hilarant. Son père lui a donné le prénom Anariel. C'est joli, mais Aelwen trouve ça trop long pour une si petite crevette. Alors elle l'appelle Ana. « Dis, maman, quand est-ce qu'on pourra jouer toutes les deux à compter les marches de l'escalier des Mille ? » Pya Caltharund lâche un rire franchement amusé. « Certainement pas tout de suite, ma chérie ! Il faut d'abord qu'elle apprenne à marcher, puis à parler... Et enfin, à compter. Il faudra que tu attendes au moins six ans. » Une petite moue déçue s'empare des lèvres de la fillette. Sa mère, de sa main libre, vient caresser doucement ses longues mèches blondes bien lisses. « En attendant qu'elle puisse faire tout ça, je compte sur toi pour la protéger. » Aelwen observe un moment sa mère, puis la petite Anariel qui s'est rendormie. Protéger cette crevette ? Evidemment qu'elle le ferait !

Ca y est, elle a douze ans et c'est son premier jour à l'école des Aspirants. L'école est immense et elle a bien failli se perdre en se rendant à son cours d'histoire après le discours de bienvenue du directeur. Elle a aussi failli rester coincée au milieu du puits gravitationnel. C'est pour ça qu'elle est la dernière a pénétrer dans l'amphithéâtre de jade et de platine qui leur servira de salle de cours d'histoire pour les cinq ans à venir. Ses yeux bleu glace fouillent un moment les rangs des jeunes Aspirants et repèrent finalement une place à côté d'un garçon aux étranges cheveux sombres et bouclés. Elle file s'asseoir. Le professeur claque dans ses mains et fait l'appel. « Beothon, Edwan ! » « Présent. » La voix chaude de l'adolescent se glisse au creux de son oreille. Elle l'observe un petit moment. Toison de boucles brunes, nez droit, yeux bleus, petit sourire en coin, il doit avoir deux ou trois ans de plus qu'elle. Les jeunes Perles ont entre douze et quatorze ans le jour de leur entrée à l'école des Aspirants, parfois un peu plus. « Caltharund, Aelwen !... Aelwen Caltharund ? Elle ne s'est pas présentée ? » La petite est violemment ramenée à la réalité par la voix de son professeur. Ses joues virent au rouge. « Présente, maître ! Pardonnez-moi, j'étais distraite et je n'ai pas entendu l'appel. Ca ne se reproduira plus. » Un léger rire grave à sa droite, qui lui arrache un nouveau rougissement. « Tu sais te faire remarquer dès le premier jour, toi ! » Elle lui adresse un sourire un peu tremblant. Edwan Beothon et Aelwen Caltharund n'ont pas conscience que ce premier jour d'école marquera le début d'une relation complexe.

« C'est la cérémonie de la lune chaude ce soir... » Edwan caresse du pouce les petites mains d'Aelwen, jointes sur son ventre. La jeune femme blonde s'est blottie contre son dos, la joue appuyée entre ses omoplates, et semble prête à s'endormir. Il sourit légèrement, se tourne pour pouvoir la prendre pleinement dans ses bras. Il l'oblige à s'allonger sur le matelas et vient la surplomber en prenant garde de ne pas l'écraser sous son poids. « Ne pense pas à la lune chaude. Il nous reste quelques heures avant de devoir stresser de façon absolument atroce parce qu'on sera confrontés aux dix castes. » Elle sourit, pendant que les lèvres du jeune homme suivent la courbe de sa joue pour se perdre quelque part au creux de son cou. Leur relation a pris une tournure toute naturelle il y a quelques lunes de ça. D'amis, ils sont devenus amants. « Tu ne penses vraiment qu'à réchauffer mes draps, Edwan... » Ses baisers, brûlants, ont déjà raison de sa volonté. Puis vient la cérémonie de la lune chaude, celle qui les voit réclamer une Robe. Le directeur est là. Il tient une nouvelle plaquette de métal entre ses doigts, tirée de l'urne dorée qui trône à sa droite. Un nom est gravé sur la plaquette. « Aelwen Caltharund ! » La jeune femme blonde se dirige lentement vers les estrades. Lentement, elle s'incline devant chacune d'entre elles. « Je me nomme Aelwen Caltharund... Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir la Robe des Historiens. » « Pourquoi ce choix ? » La question est rituelle. Elle inspire, se lance. « Les douze cités du royaume ne peuvent avancer que dans un chemin de lumière. Et ce n'est qu'en faisant lumière sur notre passé que nous pouvons éclairer l'avenir. Il est du ressort des Historiens de faire lumière et c'est en les rejoignant que je servirai au mieux mon royaume ! » Sa demande est avalisée. Elle rejoint les rangs des Aspirantes, d'autres jeunes Perles passent devant les dix castes. Quand soudain. « Edwan Beothon ! » Son amant s'avance à son tour, le dos droit et les épaules relâchées, le menton fièrement levé. « Je me nomme Edwan Beothon. Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir... » Inconsciemment, Aelwen retient son souffle. « ... l'Armure. » « Pourquoi ce choix ? » « Il s'est imposé à moi avec la clarté de l'évidence. » « Nous t'accueillons, Edwan Beothon. » Aelwen a la désagréable impression que son esprit est vide. Elle comprends mieux pourquoi les baisers d'Edwan avaient un goût d'adieu, cet après-midi. Quand la cérémonie de la lune chaude se termine, son amant disparaît à la suite des cinq Armures sans un regard en arrière. Sans un regard pour elle.

Huit ans déjà qu'elle a endossé sa Robe... Aelwen pousse un soupir en réunissant parchemins, plumes et bouteilles d'encre dans sa sacoche. Anariel l'observe faire avec un air curieux sur le visage. Elle a rendu une petite visite à ses parents. Aujourd'hui, elle possède sa propre maison dans la rue du Tisseur. « Wennie, pourquoi tu restes pas avec nous cet après-midi ? » Elle sourit à la blondinette, se penche pour lui planter un baiser sur le front. « J'ai du travail au Donjo, Ana. Promis, je reste avec toi demain. » Sur cette promesse, elle file jusqu'au fief des Armures le plus vite possible, saluant d'un signe de la main les Perles qui la reconnaissent. Quinze minutes plus tard, les portes du Donjo se dressent devant elle. Elle n'a pas le temps de chercher comment entrer que déjà, une silhouette longiligne et indéniablement masculine se dirige vers elle, vêtue de la mythique peau de métal, si belle. « C'est vous, l'Historienne venue fouiller nos archives pour je ne sais trop quoi ? » Elle s'insurge immédiatement. « Le travail des Historiens n'est pas à prendre à la légère, Armure ! A qui doit-on les écrits sur les Anciens qui vous permettent de si bien reconnaître les menaces qui leurs sont liées, hm ? » Mais déjà sa colère retombe pendant que son regard couleur de glace détaille l'homme. Toison de boucles brunes, nez droit, yeux bleus, petit sourire en coin mangé par une barbe de trois jours... « Edwan ? » Sa voix n'est plus que murmure. Les eux de l'Armure s'arrêtent sur son visage, la détaillent longuement. « Par Kaïa, Aelwen... » Il n'a pas le temps de s'approcher. Déjà, la blonde s'est élancée pour lui administrer une gifle magistrale. « Espèce d'enflure ! Partir comme ça au Donjo ! Sans un regard ! Pas une seule lettre en l'espace de huit ans ! J'ai cru que les Barbares de l'Ouest avaient planté ta tête au bout d'une pique ! » Elle se démène, le frappe. Il l'attrape, la presse contre lui le plus fort possible, le nez enfoui dans son chignon défait. Elle n'arrive pas à se dégager. Il la soulève, l'emmène à l'intérieur, claque vivement la porte d'une chambre à l'ameublement spartiate. « Je suis désolé. La formation... Parcourir le continent... Je suis désolé. Tu m'as manqué. » Aelwen prend la mouche, elle lui hurle dessus longtemps, en se débattant vivement quand ses mains entreprennent de la débarrasser de sa Robe et de défaire ses longs cheveux blonds. Sans s'en rendre compte, elle est déjà nue quand il la fait taire d'un long baiser, et les défenses de l'Historienne fondent complètement. Elle l'observe prendre le temps de raccompagner son armure, elle détaille sans se gêner les moindres muscles de son corps sec et nerveux. Cet après-midi là, leurs corps se retrouvent pour la première fois en huit ans.

« Maman dit que tu vas épouser Edwan et que tu vas devenir une Beothon. » Aelwen reste un instant interdite. Elle considère un instant le visage d'Anariel, très sérieux sous ses longs cheveux blonds. Ca fait deux ans qu'elle a retrouvé Edwan par hasard au Donjo. Deux ans qu'ils se retrouvent le plus souvent possible pour partager un lit. Mais si leur entente sexuelle est parfaite, leurs discussions tournent plus souvent en disputes qu'autre chose. Et les disputes finissent toujours par une réconciliation sur l'oreiller. L'Historienne hausse les épaules en retournant à son ouvrage. « Il ne m'a pas encore demandé ma main. Et le connaissant, ça ne risque pas d'arriver de sitôt... » La cadette esquisse un sourire amusé en piquant de nouveau son aiguille dans sa broderie. « Moi, je parie que ça ne va pas tarder. Tu me laisseras être ta demoiselle d'honneur ? » Il y a quelques secondes de silence. « Bien évidemment, Ana, chérie. Où avais-tu la tête ? » Oui mais voilà, tout ça n'est qu'une illusion. Tout le monde voit Edwan et Aelwen comme un joli petit couple prêt à passer le cap des fiançailles. Mais rien n'est jamais comme il semble être. Ne jamais se fier aux apparences.
behind the screen
▷ prénom/pseudo : panda./camille. ▷ âge : seventeen. ▷ t'habites où ? chez merlin (a). ▷ comment as-tu découvert le forum ? tu sauras pas. ▷ ce que tu en penses : non mais franchement c'est ni fait, ni à faire. ▷ présence : quotidienne. sauf pendant une certaine semaine de juin appelée baccalauréat. ▷ un dernier mot ? cowabunga.
Revenir en haut Aller en bas
 

CALTHARUND ▷ somebody told me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LES ÂMES CROISÉES :: LE DÉBUT DE L'AVENTURE :: Le Bureau de Recensement :: Les portes d'AnkNor sont ouvertes-