▷ Le ciel criait sa douleur. Pourquoi ? Personne ne le savait. Les gouttes de pluie se faisaient de plus en plus lourde au fur et à mesure que le soleil avançait sur son axe et que le temps naviguait vers son point final avant de signer, le début d'un nouveau cycle. Le forgeron avait travaillé toute la journée avec son fils, Isandor alors âgé de 20 ans. Ses mains usées criaient leur envie d'un repos qu'elles méritaient amplement. La belle Madame Medelwën courrait à travers la tempête en direction de l'atelier du forgeron, son mari. Elle tenait fermement la main de sa petite fille, qu'elle prit ensuite précipitamment dans ses bras pour aller plus vite et s'abriter.

Elle arriva ensuite rapidement a toute jambe dans l'atelier. Reprenant son souffle, son fils vint prendre la petite fille dans ses bras avant de la poser, tandis que Madame Medelwën embrassait son mari. Elle s'asseyait, fatiguée et inquiète. Le temps ne leur paraissait que peu normal. Ils croyaient en beaucoup de chose comme au fait que le temps indique, peut prévoir des choses ... Et si c'était le présage d'un néfaste événements pour la ville et ses habitants ? Ils se regardèrent. Seule, la petite ne semblait pas se poser de question, mais apeurée. C'était normal, elle était si jeune. Elles venaient seulement faire plaisir à leur hommes, à la suite d'une promenade, histoire de venir les chercher pour tous rentrer ensemble chez eux avant de diner et de passer du temps en famille, mais la tempête grondait tant, qu'il était impossible de rentrer maintenant. Les hommes, passionnés par leur Art, continuait leur dernière conception tandis que la femme regardait à travers la vite, inquiète comme jamais, presque tremblante. La petite fille, elle, était assise dans un coin, bien heureuse maintenant et pas du tout inquiète. Isandor lâcha ce qu'il faisait, allant auprès de sa mère pour mettre ses deux mains sur ses épaules et lui dire; « Ne t'en fais pas maman 8 tout va bien ... ce doit être juste le temps qui nous joue des tours ! viens t'assoir. » Il attrapa sa main, et l'emmena vers un coin proche pour qu'elle puisse se poser de nouveau. Discrètement, il posa un regard inquiet sur le temps et sur son père. Aucun des deux ne semblaient rassurer et lui non plus. Il n'y en avait qu'une qui semblait à l'aise, la jolie et innocente petite demoiselle qui appelait son frère pour jouer avec elle. Isandor était ailleurs, cherchant à comprendre pourquoi tout à coup, le temps avait viré car oui, il croyait aussi à un mauvais présage.

Soudain, on entendit un craquement. La porte s'ouvrit dans un fracas terrible. Des hommes étranges pénétrèrent dans le magasin. Il semblait qu'une noirceur infinie émanait d'eux ... Ils avaient tous les signes d'un clan noir des Quartz ... Ils avaient des armes. Epée, couteau. Le père semblait terrorisé, mais comme ayant prévu cette visite, un jour ou l'autre ... C'était une impression que ce cher Isandor avait, mais impossible de le vérifier ... « Que voulez-vous ? » Avait-dit le jeune homme en se rapprochant des hommes comme pour montrer qu'il protégeait sa famille. L'un des hommes, immensément grand et effrayant, poussa le jeune homme d'un coup brusque et violent. « Tais-toi, ton père le sait très bien ... » Tout s'enchaina après cela. En effet, dès que l'homme avait touché son fils, le père avait couru vers l'homme, une arme tranchante de sa création à la main. Un cri de fureur sortait de sa bouche et les hommes se jetèrent sur lui. Il était seul face à ces hommes. Sa femme criait de désespoir, voulant aider son mari, demandant dans un cri pressé à son fils d'emmener sa soeur, mais le passage était impossible et Isandor ne voulait rester là sans rien faire. Sa mère se précipitait pour aider son père. Isandor attrapait sa soeur pour l'emmener derrière le plan de travail de l'atelier et l'y cacher en dessous. Elle pleurait. Il voulait aller au secours de ses parents, mais la petite pleurait, ne voulant lâcher son frère. « Chut ... chut ... je suis là ... mais tu es protégée ici, pas papa ni maman ...» Elle semblait se calmer, mais ne chose inquiétante arriva ... La voie de sa mère poussa un cri des plus strident, mais pas de bruit de son père ... Quelques secondes après, elle pleurait. Il laissa sa soeur, lui faisant signe de se taire et de ne pas bouger. il se releva, fit le tour du plan de travail, attrapant un outil de travail et revint vers ses parents et les hommes. Le corps de son père gisait sur le sol. Son coeur se serrait tandis qu'il découvrait sa mère au sol, ses vêtements quelque peu déchirés. Isandor était comme paralysé face à cette horrible scène qu'il n'aurait cru possible. Son coeur était comme brisé, détruit, brulé ... Ses yeux restaient embrumés par ses larmes et il sentait comme une sensation s'évaporer de son être; celle d'une joie qu'il pensait ne jamais pouvoir ressentir de nouveau ... Son corps était comme un glaçon qu'on ne pourrait jamais réfrigérer, ou disons, réchauffer. C'est ainsi qu'Isandor et sa soeur devinrent Orphelin et que le jeune homme commença à vouer une haine sans merci aux quartz ...