LES ÂMES CROISÉES
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 Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?

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Edwan N. Beothon
Edwan N. Beothon
MESSAGES : 48
INSCRIT(E) LE : 23/05/2012
AVATAR : Jamie Dorman
CRÉDITS : Everdeen la super douée
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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty
MessageSujet: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 18:35

edwan (numa) beothon
Il m'a expliqué en souriant que rien n'est blanc ou noir et que le blanc, c'est souvent le noir qui se cache et le noir, c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir.

▷ nom : beaothon, nom dont il a pendant longtemps été plus que fier ▷ prénom(s) : Edwan n'était rien d'autre que le prénom de son grand-père qu'il n'a malheureusement jamais connu. Numa quant à lui vient de sa mère. Depuis deux ans, il refuse qu'on l’appelle de la sorte, cela lui rappelle trop son statut étrange. ▷ âge : voici trente ans qu'il parcoure cette terre, un bel âge selon lui. ▷ date et lieu de naissance : le 15 mars bien qu'il soit réellement né dans la forêt des glauques, tout le monde est persuadé que c'est à MarkBir qu'il a vu le jour. Dans sa tête, il n'a toujours pas accepté la vérité et la cacherait surement encore pendant longtemps. ▷ classe sociale : ici. Ed est une perle, comme son père, son grand-père et ainsi depuis la nuit des temps. Toutefois, il en réalité bien plus que cela, c'est un sang mêlé même s'il ne le criera jamais sur tous les toits. Sa mère ne vivait pas à Markbir, c'était une glauque, une quartz... ▷ emploi : il est Armure ou l'armure est lui. ▷ orientation sexuelle : hétérosexuel même si certaines mauvaises langues aiment lui répéter qu'il serait bien Aelwensexuel, chose qu'il se prouve de contredire en batifolant de gauche à droite. ▷ situation familiale : on le dit quasi fiancé, lui sait juste qu'un jour il a posé ses lèvres sur celle d'une demoiselle, ce n'étaient pas ses premières, ni ses dernières mais une partie d'elle entra en lui, le consuma, l'enleva et puis l’empoisonna. II est à elle, indéniablement, cela ne le poussera toutefois point à lui passer la bague au doigt, pas maintenant, pas comme cela... ▷ traits de caractère : précis, travailleur, loyal, organisé, réfléchi, charmeur, dynamique, persévérant, intuitif / taciturne, agressif, sceptique, moqueur, volage, par moments têtu. ▷ groupe : robes. ▷ avatar : jamie dornan. ▷ crédits : Athéna.
just a little bit more
▷ Loin d'être une personne très difficile, il ne supporte que très peu les vêtements. Qu'ils soient en soie fine ou en laine grossière, la qualité de l'habit ne change en rien cette désagréable sensation qu'il éprouve lorsqu'il n'a pas son Armure sur le dos. Toutefois, il ne la considèrera jamais comme un simple vêtement, elle est bien plus que cela mais malheureusement, cette sensation unique l'amène à préférer passer la nuit nu comme un vers plutôt que d'enfiler les quelques rares habits qu'il possède.▷ Après plus de dix ans en tant qu'Armure, on pourrait s'attendre à ce que l'arme entre ses mains n'ait aucune importance pour lui. D'un certain côté, cette affirmation n'est pas fausse, quoiqu'il tienne entre ses dix doigts, il sera capable de se battre. Toutefois, sa préférence a toujours été accordée à l'arc et l'épée plutôt qu'aux autres. La raison ? Purement personnelle. Selon lui, la précision que lui apportent ces deux armes vaut bien la puissance de frappe d'un sabre ou d'une massue. Il les trouve plus maniables, plus discrètes et il se sent tout simplement plus en confiance avec ces dernières. Une troisième arme a su ravir son coeur au point qu'il ne s'en sépare presque jamais. Il s'agit d'un poignard caché dans sa botte droite et qui lui a déjà servi. ▷ Il ne se sépare de son Armure que pour dormir et seulement lorsqu'il s'endort dans un bon lit. Pour lui, c'est bien loin d'être vêtement, c'est une partie intégrante de sa personne, quelque chose d'unique et incroyable, son allié, son amie, son tout. La première fois qu'il a enfilé cette dernière, elle lui susurra délicatement son doux prénom : Comhghall. Un prénom plutôt ancien à la signification plus que troublante : promesse d'être ensemble. Son amie lui parle d'ailleurs assez souvent puisque la synergie entre eux le permet. On l'a évalué à plus ou moins 94% même si cela n'a pas d'importance pour lui. Les chiffres ne sont rien face à la réalité de la situation. Cependant, comme sa synergie n'atteint pas 100%, il porte en plus de son armure une paire de bottes et un heaume. ▷ Il a toujours un sac prêt en cas de départ imminent même si cela est devenu plus rare depuis deux ans. Il reste toutefois prêt et une partie de son contenu peut paraitre un peu surprenant. A côté, du strict nécessaire- comme une gourde d'eau ou encore quelques vêtements - on retrouve, bien au fond, soigneusement caché par plusieurs peaux de bêtes, deux paquets de lettres ficelées. Dans le premier, les lettres sont écrites d'une belle écriture, celle d'une femme, de la seule qui est comptée. Les secondes sont plus brouillonnes, parfois tachetées, sans doute produites dans de mauvaises conditions. Elles sont des réponses qui n'ont jamais été envoyées. Pourquoi ne pas s'en séparer ? Parce qu'il garde les premières comme une sorte de porte bonheur, un moyen de ne jamais oublier ce qu'ils avaient, ce qu'ils ont, qu'elle est là. Une raison de continuer de se battre, de rester fort même quand il perd tout espoir. Il pourrait toutefois s'en passer puisqu'il connait chacune d'entre elles sur le bout des doigts. Le second paquet, reste toujours sur lui parce qu'il s'est promis qu'un jour, il les lui donnera, lui prouvera qu'il n'a jamais cessé de penser à elle. Malheureusement, s'il continue à agir de la sorte, cela n'arrivera surement que sur son lit de mort. ▷ Edwan ne supporte nullement les Quartz, il les appelle encore bien souvent Glauques. Cette haine lui vient de ses origines. Il a deux ans, il a appris que sa mère était l'une d'entre eux. A l'époque, fou de rage, il aurait même pu aller jusqu'à chercher à devenir pacificateur. Heureusement, il ne le fit guère, aidé par le destin, il ne peut toutefois s'empêcher de se montrer très désagréable avec eux, ainsi qu'avec son géniteur à qui il refuse d'adresser la parole. Cette découverte l'a aussi amené à être en colère contre lui-même, il a bien du mal à se regarder devant une glace sans exploser le miroir. En société, il ne laisse rien paraitre mais quand il est seul, de nombreux doutes, interrogations continuent de l'assaillir, de le faire sentir comme une tout autre personne, un imposteur, un être impur. Sa plus grande peur est d'ailleurs qu'on découvre son secret, qu'on sache qu'il est le fruit d'un mélange, avant même que cela ne soit toléré... ▷ Il aime voyager, c'est sans doute l'une des seules choses qu'il a encore en commun avec son père. Faire le tour du pays, voir d'autres contrées, c'est ce qu'il a toujours désiré et c'est surement l'une des raisons qui l'a poussé à faire ce choix de carrière. Il a également une soif de connaissance dont les réponses ne pourraient venir des bouquins. Pour bien comprendre les choses, il doit les vivre. ▷ Une des choses que lui à enseigner sa carrière c'est que l'on peut vivre de peu de choses. Souvent sur les routes, il a appris à se contenter de peu, une vie bien différente de ce qu'il avait connu jusqu'à lors. Les richesses, les possessions, tout cela n'importe que peu pour lui. Tant qu'il peut continuer à poursuivre sa voie d'Armure. Toutefois, cette vision des choses changera surement quand il sera installé dans une vie de famille pour le moment comme ça ne l'est pas, il est heureux ainsi. Certes, il aime toujours avoir de bonnes choses sa table, dormir dans des lits moelleux et être entouré de belles femmes mais il pourrait échanger tout cela contre un voyage vers une nouvelle aventure. Il pourrait presque tout troqué contre cela, tout sauf ce qui le fait s'attarder ici depuis deux ans ou devrait-on plutôt dire celle qui le fait rester... ▷ S'il n'a pas envie de répondre à une question, il trouvera toujours un moyen pour détourner la conversation et ne pas avoir à le faire. S'il s'agit d'amis, il partira sur un autre sujet. S'il s'agit de conquêtes, il les fera taire à coups de baisers. Si c'est un ennemi, il n'aura qu'à s'en aller. ▷ Il a toujours beaucoup apprécié l'odeur du tabac, surtout celui fabriqué par les Glauques. Son père fumait toujours ce dernier qui plus est, il a été familiarisé à cette odeur bien avant sa naissance. ▷ C'est un très bon cavalier, petit il s'amusait à faire de nombreuses acrobaties sur son cheval. Cela lui a valu de nombreuses chutes mais il a toujours été un peu casse-cou.
behind the screen
▷ prénom/pseudo : iAmandine ▷ âge : 19 ans. ▷ t'habites où ? Belgique. ▷ comment as-tu découvert le forum ? bazzart. ▷ ce que tu en penses : j'aime beaucoup. ▷ présence : le plus souvent possible. ▷ un dernier mot ? run sex out .


Dernière édition par Edwan N. Beothon le Ven 25 Mai - 9:50, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 18:36

everybody has a story

▷Tu ne sais pas encore parler, ni même marcher, tu n'as que tes oreilles comme seul allier. Malheureusement, ton esprit, bien trop jeune ne se souviendra jamais de tout ce que tu entendras aujourd'hui. Les mots rouleront sur toi telle une feuille lisse, impossible d'y écrire, impossible de comprendre, de découvrir quel destin t'attendait. « Ce n'est pas possible, elle... » Une voix qui se brise, un coeur qui lâche. Il est foutu, condamné à vivre une éternité sans amour et il t'entend crier. La tristesse est toujours là mais il sait que même si plus aucune femme ne trouvera grâce à ses yeux, tu es là, il a quelqu'un à protéger. Il te tient tout contre lui tandis que tu ne comprends rien. Délicatement, il te conduit près de l'être endormi, pour l'éternité... Elle, c'était ta mère, une femme bien, belle à en couper le souffle, sa femme. Quel pari fou il avait fait, explorer le pays Glauque avec comme seul défense lui-même. On lui avait proposé un gard voir même la protection d'une Armure - du moins si l'une d'entre elle l'acceptait- mais il avait fait la sourdre oreille. Il voulait venir en ami et explorer chaque recoin à sa guise. Bien sûr, il n'avait qu'un fou pour se présenter ainsi à la porte des Glauques et pourtant, ce peuple se montra bien plus accueillant qu'il ne pouvait le présager. On qualifiait ces hommes de bestiaux mais lui tout ce qu'il avait vu c'était de la beauté posée délicatement sur un écrin de simplicité. Et puis elle, souriante, douce, la déesse avait dû se poser sur son berceau pour la rendre si belle, si pure, si majestueuse. Il était arrivé pour tout cartographier, lui le grand géographe, reconnu à travers tout le pays. Bien sûr, il avait mis sur une carte, chaque recoin de cette terre mais il s'était aventuré plus loin, bien trop. Il était tombé amoureux, c'était foutu, il ne pouvait que craquer, qu'accomplir l'impensable. Des mois, un amour grandissant, et un jour il a passé ce foutu pas. Il lui a demandé de l'épouser - non pas devant une grande assemblé car il savait que personne ne voudrait célébrer une telle chose, surtout pas à cette époque - mais devant la grande Kaïa, le soir même de la lune chaude. Le temps passait, les cartes s'agrandissaient, le moment de partir devenait inévitable et il s'en est allé jusqu'à Marbir. Il y accomplirait sa dernière mission, repasserait par ici, irait déposer les cartes à Anknor et reviendrait vivre ici pour elle. La civilisation, son statut, sa renommée, il échangeait tout cela pour une vie à l'embrasser, à la chérir et à être pleinement heureux. Un plan sans faille qui en comportait pourtant une. Une grossesse dont il ne savait rien, un retour brutal, quelques instants, un dernier baiser, une naissance et un départ. Des choix qui doivent être changés, un être qui doit être protégé : toi. Pour toi, il a reprit la route vers Anknor pour ne plus jamais quitté la cité. Comment voir le monde avec toi sur les bras ? Impossible mais il ne te le reprochait pas. Bien au contraire, tu as ouvert en lui une porte jusqu'à lors inaccessible tu es devenu son fils et lui ton père. Il a posé les yeux sur toi, il t'a nommé Edwan comme son père et t'a ajouté Numa comme second prénom. Il savait qu'elle désirait appeler son fils ainsi, elle savait déjà qu'elle attendait un enfant quand elle a laissé partir son aimé vers ses obligations. Les siennes maintenant s'étaient de t'élever et surtout de te protéger du monde extérieur. Les gens n'étaient pas comme lui, ils ne verraient pas d'un bon oeil qui tu es. Alors, il t'a caché, il t'a rendu plus normal. Ta mère n'était plus la plus magnifique des glauques mais une simple Perle, une demoiselle de qui il était tombé amoureux, à qui il avait fait un enfant hors mariage et qui était malheureusement morte en te mettant en monde. La vérité lui semblait si maigre en comparaison de la réalité mais il ne pouvait changer les choses. Il devait te mettre à l'abri, sachant qu'un jour ou l'autre, il devrait te dire la vérité et affronter les conséquences de ce mensonge.

Tu courrais jusqu'à t'en rompre les os, tu courrais pour t'amuser car tout n'était que jeu. Tu voyais cet arbre dans votre charmante propriété et chaque jour tu t'amusais à monter dessus bien plus haut. Un jour tu en atteindrais la cime et tu pourrais voir le monde de chez toi. Oh oui, tu n'étais pas très âgé et pourtant, tu étais déjà bien aventureux. Tu voulais voir le monde, découvrir chaque partie de ce dernier, sur ton fidèle destrier sans personne pour t'arrêter. « Edwan, descend de là, s'il te plait ! » Nève n'était pas très contente et tu la comprenais. Elle qui venait de recoudre tes vêtements allaient surement devoir les reprendre une fois de plus. Bizarrement, tu lui obéissais tout de même, parce que ton père te l'avait appris, parce qu'il te répétait depuis ton enfance que même les Cendres méritaient le respect. Alors, pour l'impressionner, tu suivais ses conseils et accompagnait la dame jusqu'à ta chambre. Certes tu n'étais pas très content mais la vie ne pouvait pas être, en permanence, une partie de plaisir. Et puis, même si tu ne te l'avouerais jamais, tu l'aimais bien ta Nève, elle a été ta nourrice puis ta gardienne et elle continue de veiller sur toi. Au fond, elle sera toujours pour toi ce qui se rapproche le plus d'une mère. Tu étais jeune mais tu comprenais la situation, elle était partie rejoindre le monde de Kaïa et elle était heureuse là-haut, veillant sur toi. Alors, chaque soir, quand la grande étoile se mettait à briller, tu la priais très fort afin de lui faire savoir que même loin d'elle, même sans l'avoir jamais rencontrée, tu pensais fort à elle. « Je suis vraiment obligé de prendre ce bain ? » Tu la regardais avec tes yeux de merlans fris, essayant de la faire changer d'avis. Du haut de sept ans, tu ne trouvais nullement le besoin d'entrer dans cette bassine d'eau surtout qu'il était bien compliqué de la garder à bonne température. Elle te souriait avant de te répondre. « Oh oui ! Ce soir des personnes influentes viennent diner ici et il faut que tu sois le parfait petit garçon pour rendre ton père fier. En plus, tu sais très bien que ton précepteur vient cette après-midi. Il faut que tu sois présentable. Tu sais, c'est un homme cultivé et influant. Tout ce qu'il va t'apprendre te servira pour tes futures études. » Ce discours, tu le connaissais pas coeur, pire, tu en avais peur. Tout le monde te rappelait combien il était important que tu deviennes un excellant candidat pour avoir toutes tes chances pour la cérémonie de la lune chaude. Malheureusement, petit homme, tu ne pensais toujours qu'à une seule et unique chose : l'amusement.

Le destin finit par rattraper tout le monde mais Kaïa semblait avoir de drôles de plans pour toi. Douze ans était l'âge où tu devais rentrer dans l'école des aspirants et pourtant, ce fut un tout autre chemin qui t'attendit. Ton père partait pour un dernier voyage et t'emmenait. Vous deux parcourant une partie du pays. Toi pour la première fois, lui pour la dernière, un cycle qui recommence, un gout qui prit tout de suite possession de toi, une année loin de chez toi et puis le retour. Tu étais revigoré par cette aventure, prêt à suivre ta formation, à passer ces quelques années dans une école afin d'avoir un avenir. Ta voie te semblait tracée, tu allais essayer d'avoir la robe du géographe, tu pourrais ainsi parcourir le monde à ta guise, voir des lieux encore peu connu, en voir les sombres recoins, un monde parfait t'attendait. Tu t'y étais rendu, avait écouté le discours du directeur et t'étais précipité ensuite jusqu'à ton premier cours. Arriver dans les premiers, tu n'avais plus qu'à choisir ta place. Toutefois, on ne t'en laissa pas l'occasion « Jeune homme, je pense qu'il serait préférable que vous vous asseyez au fond de la classe. » Cela n'aurait jamais été ton premier choix mais on ne te l'a pas laissé. Toutefois, lorsque la plupart des élèves firent leur apparition tu compris ce choix. De toute la classe, tu étais surement le plus grand que ça soit par la taille ou l'âge. Ton voyage t'avait coûté deux ans mais cela ne te gênais guère. Tu étais au moins certain que personne ne viendrait t'ennuyer et tu n'avais nullement tort. Pire, personne n'était venu s'asseoir à tes côtés, comme si tu terrifiais tout le monde. Et puis, elle apparut. Oh, en la voyant débarquer tu étais persuadé qu'elle ne choisirait pas cette place. Elle avait l'air si frêle, si douce, si fragile et pourtant ce fut à tes côtés qu'elle se plaça, juste avant que l'appel ne commence. Ton nom fut l'un des premiers qu'on appela et puis, tu n'es plus qu'à tendre l'oreille et attendre que le sien arrive. Tu désirais savoir comment s'appelait cette drôle de créature. « Caltharund, Aelwen !... Aelwen Caltharund ? Elle ne s'est pas présentée ? » Presque immédiatement, tu compris que c'était elle et tu te retournais dans sa direction. Grand mal t'en fasse, ton regard croisa le sien. Est-ce qu'elle t'observait ? Aucun doute là-dessus. C'était maintenant à toi de scruter ses réactions. La demoiselle, dont tu savais maintenant qu'elle se prénommait Aelwen, était aussi rouge qu'une pivoine. Tu l'entendis parler et tu te mis à rire. Elle était si étrange mais tu ne rigolais pas d'elle, du moins pas pour te moquer, simplement parce qu'elle te paraissait drôle. Alors, le plus naturellement du monde, tu l'accueillis avec un grand sourire avant de lui dire quelques mots. « Tu sais te faire remarquer dès le premier jour, toi ! » Elle sourit à son tour et tu sus immédiatement que c'était le début de quelque chose. Une journée et toute ta vie était bouleversée. Les semaines, les mois passèrent identiques et en même temps si différent. Très vite, on remarqua chez toi un talent plus que certains pour l'escrime - ce qui te créa petit à petit un petit fan club dont tu n'appris que bien plus tard l'existence - dont tu appréciais chaque leçon. Tes deux années supplémentaires te rendaient plus fort que les garçons de ta classe et même ceux qui n'avaient que quelques mois de différence avec toi n'arrivaient pas à te battre. C'était comme si ton bras avait toujours été fait pour tenir quelque chose, pour te battre. Bien sûr, il n'y avait pas que dans cette matière que tu te plaisais, la géographie avait beaucoup d'attrait pour toi. Tu te voyais toujours suivre les traces de ton père bien que tu n'en ais parlé à personne, même pas à celle qui partageait ton banc. Quel que soit la classe, vous étiez inséparables, l'un à côté de l'autre. Elle t'aidait en histoire, en philosophie et droit. Toi, tu essayais, tant bien que mal, de lui inculquer quelques notions d'épées. Quelle était drôle avec cet objet entre les mains, on aurait dit qu'elle allait défaillir d'un instant à l'autre. Toujours fourrés ensemble, deux amis, différents et en même temps si semblables, deux coeurs purs, passionnés. Deux êtres s'étant trouvés avant même de l'avoir compris. Les années passant, tu t'enfonçais de plus en plus dans certaines matières - le droit, ce n'était vraiment pas ton fort - et tu te découvrais des talents insoupçonnés pour la littérature - tu juras à ton professeur de ne jamais montrer l'un de tes textes - et la politique - où tu t'ennuyais pourtant à mourir. Toutefois, là on l'on te reconnut bien vite, ce fut comme un aimant à fille. Tes seize ans accomplis, tu faisais tourner beaucoup de têtes et par moment, tu te laissais avoir, bien que pas longtemps. D'où venait cet attrait ? Tu te l'étais souvent demandé. Aelwen se moquait parfois de toi en imitant la voix de ses filles qui te trouvaient d'une beauté éblouissante ou de celles qui te complimentaient sur tes multiples talents. Tout ce qui comptait vraiment pour toi, c'était elle, cette petite demoiselle que tu ne cessais de protéger, d'apprécier d'adorer et même d'aimer. Tu l'avais dans la peau et rien ne pourrait changer cela. Au début, ce n'était qu'une amitié sincère. Tu lui confiais tout et elle faisait de même. C'était la seule qui connaissait ton petit secret. Quel était-il ? Simplement que tu aimais, pour le cours d'escrime, aller te mesurer à des gens de ton âge. Tu séchais donc occasionnellement d'autres cours pour aller jouter avec des gens de ton âge, parfois même plus âgés. Tu adorais cela, avec Aely, c'était la meilleure chose que tu trouvais ici. La pauvre, elle était parfois obligée de supporter tes bêtises. Comme ce jour où tu l'avais suppliée d'utiliser le puits circulaire. Deux ans de lutte acharnée pour qu'elle accepte de t'y accompagner. Tu voulais tellement essayer mais tu savais aussi que cela n'aurait pas la même valeur si elle n'y étais pas. « Et si on tombe et qu'on se casse quelque chose ! Je ne veux pas finir ma vie alité sur un lit ! » Tu lui pris la main et elle la serra si fort que pendant quelques instants tu en eus la circulation coupée. « Je te le promets, ensemble rien ne peut nous arriver. Allez ! Un... Deux... Trois. » Un saut, un plongeon, une sensation immense de liberté et pourtant tes yeux ne quittaient pas les siens. Si plus tard, on te demandait de définir quand tu étais tombée amoureuse d’elle, tu choisirais sans aucun doute cet instant.


Un couloir, une pointe de jalousie pour ce garçon qui la demanda en mariage juste devant tes yeux. Une rage folle, des cris et puis une délivrance. Deux lèvres qui en rencontrèrent deux autres, une sensation de liberté, de plongeon dans le vide et en même temps de plénitude totale. Toute ta vie, toutes ses années passées dans les bras d’autres, tout cela pour te rendre compte de la fadeur de ces demoiselles. Aucune ne t’avait donné le bonheur que tu éprouvais à cet instant. Tu te trouvais bien stupide d’avoir entendu plus de quatre ans avant d’enfin poser tes lèvres sur les siennes. Tu n’attendais maintenant qu’une seule chose : sa réaction. Elle ne se fit pas attendre, aussi brutale que la sienne. Ses mains se refermèrent sur ton cou tandis qu’elle répondait à ton doux et délicat baiser. Tu te sentais bien, au paradis et tu glissas tendrement quelques mots dans son oreille. « A partir de maintenant, plus personne n’aura le droit de t’importuner de la sorte pour te demander ta main. » Elle te regarda se demandant où tu voulais en venir. «Je suis le seul à avoir ce privilège. » Tu l’embrassais à nouveau tout en te jurant qu’un jour tu tiendrais cette promesse. Cette promesse d’être ensemble. Les mois passèrent bien trop vite, vos rendez-vous dans les jardins, chez toi, vos moments d’intimités, tout cela n’était pas assez, tu en désirais chaque jour davantage. Ton temps, tu ne voulais le passer qu’avec elle et déjà, il ne restait plus que quelques jours avant ce choix décisif, celui qui changerait tout. « Tu sais, j’ai hâte de découvrir tous ces livres, de suivre ce chemin de lumière, d’être une historienne et si l’on ne voulait pas de moi… » Délicatement, tu prenais son visage entre tes mains, tu sais bien que c'était impossible et comme vous étiez seuls chez toi, tu pouvais lui parler à coeur ouvert. « Toi ? Ne pas être historienne, c'est impossible. Tu es faite pour cela... » Sa réponse fut un délicat sourire accompagné de paroles qui te troublèrent. « Et toi ? Tu sais déjà quelle robe tu vas demander ? » Ta robe ? Tu essayais de ne pas y penser. Il y avait deux solutions, celle de raison et celle de coeur. Malheureusement, la deuxième allait t'enlever ce qui faisait battre ce dernier. Tu le savais, alors, tu te contenais de hausser les épaules, comme si tu voulais lui faire la surprise. Tu ne savais pas encore ce que tu allais choisir, du moins tu essayais de t'en persuader. Les jours passèrent vite, tes baisers, tes étreintes devenaient plus soutenues, tu ne voulais plus la lâcher, tu ne te gênais même plus pour tenir sa main, discrètement, durant les cours. Tu voulais vivre tous les instants possibles et inimaginables en sa compagnie, ne pas penser à cette lune chaude, à tout ce qu'elle inclurait pour vous. La cérémonie arrivera bien trop vite à ton gout, ton choix n'était pas encore certain, tu t'étais préparé aux deux éventualités. Elle fut tirée au sort bien avant toi et tu l'entendis, fière et fragile montrer son choix à la face du monde. « Je me nomme Aelwen Caltharund... Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir la Robe des Historiens. » Tu la regardais pour lui donner du courage mais tu savais d'avance que sa demande serait avalisée. Tu l'observais rejoindre les autres et être si heureuse. Elle rayonnait fière d'avoir fait le bon choix mais toi, allais-tu le faire ? Ton nom fut enfin tiré au sort. Tu t'avançais fier et sur de toi - même si tu ne savais pas encore quel choix fier- et d'une voix ferme, tu commenças ta phrase. « Je me nomme Edwan Beothon. Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir... » Un regard vers ta bien-aimée, heureuse, contente de l'avenir qui l'attend et tu espérais du plus profond de ton coeur qu'elle pardonnerait ton choix. « ... l'Armure. » Tu ne la regardas plus, certain que cela te ferait hésiter et tu ne voulais pas. Tu avais pris une décision et tu allais t'y tenir. « Pourquoi ce choix ? » La réponse te vint naturellement. « Il s'est imposé à moi avec la clarté de l'évidence. » Au fond, tu le savais depuis le début, depuis la première fois que tu avais posé une main sur une épée. Tu ne pouvais être géographe, ton corps te criait qu'il avait besoin d'action, que tu devais choisir cette voie. Ton coeur le désirait aussi mais ce qu'il ne pouvait supporter, c'était la douloureuse séparation. Rien qu'un fragment de secondes, tu te mis à espérer qu'on te dise non. « Nous t'accueillons, Edwan Beothon. »Tu fous soulagé que ça ne soit point le cas. Allant près des autres, tu ne l'observais toujours pas. Tu refusais de lui accorder un seul regard, tu ne pouvais pas craquer. Tu devais être fort pour vous deux. On te dit d'avancer et tu suis les cinq autres Armures sans regarder derrière toi. Tu sais que si elle te voit faire, elle se précipitera derrière toi, tu feras un tas de promesses que tu désirerais mais ça ne serait pas juste. Tu as choisi l'Armure et tu sais que ces mois, ces années, ne seront pas faciles, qu'ils te conduiront dans tout le royaume. Une histoire est impossible. Elle la ferait souffrir, elle deviendrait folle de tes absences s'inquiéteraient beaucoup trop. Cela ne serait pas une vie pour elle. Pour qu'elle ait la vie qu'elle mérite, tu dois la laisser. Tu le sais, tu l'as compris dès que ce choix est entré dans ta tête. Tu sais bien qu'elle sera toujours la seule à avoir la clé de ton coeur mais toi tu espères que ça ne sera pas son cas, qu'elle trouvera quelqu'un d'autre à aimer, qu'elle sera pleinement heureuse. En même temps, tu comprends que cette nouvelle te rendrait à jamais malheureux. Son bonheur sera ton malheur mais c'est à corps perdu que tu te lances dans l'aventure, au moins tu l'auras sauvé. Voilà tout ce qui te pousse à ne pas faire demi-tour.

▷ Tu y étais enfin à ce moment de ta vie que tu avais si souvent rêver, ta formation commençait. Ces six mois allaient être douloureux et étrange et pourtant, tut avais tout accepté sans la moindre difficulté. Tu te pliais aux moindres exigences. Le but de ta vie se résumait à te montrer meilleur que les autres, à prouver ta valeur et à te la chasser de la tête. Nul doute que tu arrivais en tête du maniement de l'épée et de l'arc, tu te laissais trop avoir sur la massue et le sabre cependant tu t'améliorais de jour en jour. Chaque jour, il s'endormait le corps endolori et cette douleur devenait plus forte le lendemain matin. Toutefois, c'est tout ce qui lui permettait d'avancer, de ne pas craquer. Pendant six mois, il se refusa à penser à elle, à émettre la possibilité même qu'elle puisse exister. Son monde se contenait au Dojo, à l'entrainement, rien d'autre ne pouvait persister. Une façon de survivre, surement pas la meilleure mais bien la sienne. Elle marchait assez pour qu'il réussisse ses mois de formation, pour qu'on lui remette cette peau étrange et visqueuse, trop grande, sans fermeture. Tout cela était étrange et tellement existant. Il se sentait comme un petit gamin. Pour son grand moment, on lui avait laissé le choix d'avoir un public ou non. Il préférait le faire dans l'intimité, être seul avec cette nouvelle partie de lui-même, avec ce pourquoi il avait tout abandonné. Il allait y aller quand tout à coup. « Beothon, on te demande au courrier, la pauvre Marsilla va devenir folle, elle n'a plus de place pour mettre tout ce que tu as reçu. » Intrigué tu t'y rendis sur-le-champ, récupérant six mois de lettres, si moi d'elle, de celle que tu avais voulu oublier. Prenant le grand paquet, tu te retiras enfin dans ta chambre, sans attendre, tu le fourras dans ton étagère, tu ne voulais pas le voir, tu ne devais pas craquer, la ramener dans ton monde surtout pas maintenant. Sans attendre une seconde de plus, tu te dénudas totalement et enfila ta tenue. Au départ, elle te parut étrange, pas du tout pour toi et d'un seul coup, elle s'ajusta à tes mouvements, devint une partie de toi-même, une seconde peau. Quelque chose, quelqu'un, un être dont tu ne désirais plus te débarrasser. Immédiatement, tu voulus mettre en application tout ce qu'on t'avait appris. Tu voulais savoir si tu étais capable de lui parler. « Bonjour euh... » Aucune réponse, peut-être que même l'envie ne suffisait pas, que tu ne pouvais pas posséder cette capacité et puis tout à coup, telle un murmure tu l'entendis : « Comghall, je suis Comghall. » Tes cours de langues anciennes ton servi enfin à quelque chose. Tu te pétrifies, tu repenses à ce que tu avais pensé il y a un an. Tu te précipitais dans ton armoire et en sort le paquet de lettres. Tu t'effondres au sol, les larmes coulent de ton visage tandis que tu repenses à tout cela. Promesse d'être ensemble, parmi tous les noms que pouvait avoir ton Armure, il a fallu qu'elle s'appelle ainsi. Un signe du destin qui à cet instant ne t'aidait pas vraiment. Tu ouvris chaque lettre comme si c'était une part d'elle que tu acceptais à nouveau. Heureusement, tu n'étais pas seul dans cette épreuve, elle était là, cette Armure, elle calmait ton coeur malheureusement, elle ne pouvait le réparer. Une partie de toi était partie pour toujours, tu l'avais laissé avec Aelwen et personne ne la retrouverait jamais. Ayant calmé tes esprits, tu entrepris de répondre à chacune de tes lettres, à te remémorer tout ce que vous avez vécu, à ouvrir enfin ton coeur, même si c'était un peu trop tard.

Le temps passa, sans pour autant réparer tes blessures. Tu voyageais, allais où tu le désirais mais cela ne changeait pourtant rien à la situation. Elle te manquait terriblement, alors tu n'oubliais jamais ton courrier, tu la laissais vivre en toi. Parfois, tu avais besoin de quelque chose de bien plus fort, alors tu te laissais allé dans d’autres bras, toutes les autres te semblaient toujours si fade mais au moins tu continuais d’avancer. Parfois quand la douleur devenait trop violente Comghall te parlait, te faisait avancer en te rappelant ce qu’elle exprimait dans ses lettres. Elle ne te montrait que le meilleur, les je t’aime, tu me manques, elle laissait de côté toutes ses inquiétudes. Toutes jusqu’à cette dernière lettre. C’était la 156ème et tu sus dès le départ qu’elle n’était pas comme les autres. Tu l’ouvris, seul, dans la forêt et tout changea.
Citation :

AnkNor, le 18 juillet.

Edwan,
Ceci est la dernière lettre que je t'envoie. Voilà maintenant trois ans jour pour jour que je t'écris, trois ans que j'espère recevoir une réponse de ta part et trois ans que mes espoirs meurent petit à petit. Je ne peux plus supporter ça. Cette distance entre nous. Ce silence de ta part. Qu'ai-je fait pour que tu décides de couper tout contact ? As-tu décidé, pour je ne sais quelle raison, de ne plus jamais me voir ? Si c'est le cas, j'aimerais que tu m'expliques pourquoi. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit de déplacé ou de maladroit durant ces quelques lunes où nous nous sommes aimés... Quoique... Je n'ai pas souvenir de t'avoir entendu me dire « je t'aime » - m'as-tu réellement portée dans ton coeur un jour ? Ça me fait mal de ne pas savoir. Parce que même après trois ans d'absence de ta part, je continue de t'aimer et de t'attendre. Désespérément. Alors dis-moi. M'as-tu aimée, Edwan Beothon ?
Je suppose que cette lettre restera sans réponse, comme toutes les autres. Je suppose que ma question restera sans réponse.
Comme toutes les autres.

Aelwen Caltharund.

Pour la première fois depuis trois ans, depuis que tu avais ouvert ce paquet de lettres, tu te laissais à nouveau submerger par les larmes. Tu voulais tout détruire, tout casser, tout envoyer balader car plus rien n'avait d'importance à ses yeux. Toutefois, il reprit ses esprits, se cala contre un arbre et commença à écrire. Il avait toujours sur lui un peu d'encre et une plume.
Citation :

Quelque part au plein milieu d'une forêt, le 25aout

Aelwen, mon amour,

Je comprends que ceci soit la dernière lettre que je recevrais de toi. Pourquoi en enverrais--tu ? Je ne t'ai jamais rien envoyé en retour, pourtant, je t'en ai écrit des lettres, une pour chacune de celle que j'ai reçue. Pourquoi ne pas les envoyer ? Pour te protéger mon amour, pour que tu passes à autre chose, pour que tu vives ta vie. Moi ? Je n'y ai malheureusement plus de place. Comment pourrait ais-je ton homme et une Armure en même temps. Je ne veux pas que tu souffres de mes absences, que tu aies peur pour moi. Je te veux épanouie avec un homme qui sera faire de toi la femme que tu mérites d'être. Ne prend donc pas mon silence pour un manque d'amour de ma part, c'est bien le contraire. Tu me manques terriblement, chaque jour sans toi est une longue torture. Je souffre, en permanence mais je ne changerais cela pour rien au monde, pour ton bonheur je suis prêt à souffrir le martyr. Si j'ai décidé de ne plus te revoir, c'est pour t'épargner. Les relations à distance ne marchent jamais. La nôtre n'aurait pas pu résister et je ne pourrais supporter de te faire souffrir davantage. T'abandonner était un mal nécessaire que je ne regretterais jamais si cela te permet un jour d'être heureuse. Tu mérites un homme bien, un homme qui rentra chez vous chaque soir. Quelqu'un de stable avec un métier qui permet ce genre de vie. J'ai choisi l'aventure et je t'y es perdu en chemin. Ceci est ma pénitence pour avoir choisi les Armures, je l'accepte mais elle ne doit pas être tienne. Alors, s'il te plait ne m'attend plus, continue d'aimer, un autre que moi, une personne qui pourra te rendre totalement cet amour. Vie ta vie, soit heureuse, oublie combien j'ai pu te rendre malheureuse. Toutefois, ne doute jamais de mon amour. Ses mots, je ne les ai jamais sortis, pour personne. Sache cependant qu'ils ne franchiront jamais mes lèvres car tu es la seule à qui j'aurais pu un jour les offrir. T'aimer est aujourd'hui la seule chose qui me fait tenir. Dans mes rêves, je te susurre ces mots chaque soir, nous sommes heureux, ensemble. Ne doute pas de mon amour, que dans un autre monde nous serions ensemble. Chaque jour passé avec toi a été une merveilleuse aventure, un jour dont je me rappellerais jusqu'à ma mort. Tu as été la meilleure chose qu'il me soit arrivé et au nom de cela, oublie-moi, passe à autre chose, devient une femme épanouie et comblée. Ne m'attend pas, ma voie ne me ramènera pas à Anknor et si elle le fait, je désire simplement t'y voir avec un enfant. Tu es faite pour être mère, pour avoir ton happy ending et je ferais tout mon possible pour ne pas la troubler. Je ne sais pas si un jour tu recevras cette lettre et toutes les autres mais sachent que je porterais cette dernière sur mon coeur, lors de mon dernier souffle. Surement que tu vivras après moi, alors, tu sauras, tout ce que j'ai fait pour ton bonheur.

Ton dévoué Edwan qui t'aimera jusqu'à son dernier souffle, et même après...

Tu avais tout écrit, tout gardé, tu avais continué d'avancer jusqu'à ce jour, ce retour à Anknor, une visite pour voir ton vieux père, un retour de l'enfant prodigue. Huit ans loin de chez soi, cela peut paraitre long, très long.

▷T'étais revenu et tout était différent. Tu avais vu le monde et d'une certaine manière, tu avais oublié de qui était vraiment important. Tu étais là, te promenant en compagnie de ton père dans la vile Cendre. Tu avais été rendre visite à Nève et à sa famille. La pauvre femme n'était pas au mieux de sa forme, la fin ne tarderait pas à la frapper. Tu étais toutefois content d'avoir pu lui faire un véritable adieu. Tout se passait normalement, jusqu'à ce que tu rencontres un Glauque. Tu n'étais pas habitué à en voir dans les cités et cela ne te plaisait guère. T'approchant de l'oreille de ton père, tu lâchas une remarque qui te paraissait sans importance. « Pauvres Cendre, obligés de vivre avec ces bêtes. » Ton père changea presque immédiatement de couleur, voulut te frapper mais il n'en fit rien. Il ne te parla plus durant tout le trajet retenant sa rage jusqu'à ce que vous rentriez chez lui. Le moment arriva et tout se passa comme tu ne l'aurais jamais imaginé. « Je t'interdis de parler ainsi des Quartz ! Je n'ai pas élevé mon fils pour qu'il devienne l'un de ses extrémistes incapables de voir le monde plus loin que chez les Perles ! » Tu le regardais interloqués par ses propos et surtout tu te demandais la raison de cette morale. « Les Cendres avait déjà assez de soucis, assez de misères et maintenant on leur demande de nourrir ces chiens en plus ! Ce sont eux qui vont se retrouver assaillis par un traité idiot. » Une baffe atterrit dans ton tendre visage. Tu restais interloqué par ce geste, jamais il ne t'avait frappé. Jamais il n'avait paru si en colère après toi et tu n'en comprenais nullement la raison. « Je t'interdis de parler ainsi d'eux ! Ce sont des gens biens, accueillants, des personnes comme toi et moi. Ce sont des gens avec le coeur sur la main et tu n'es qu'un abrutit si tu ne peux le comprendre. » Tu étais sous le choc, la baffe, ses propos, sa façon d'agir, tu ne comprenais plus rien. « Pourquoi leur sort t'intéresse-t-il autant ! » Tu crias cela de toutes tes forces et la réponse ne se fit pas attendre, brutale et dévastatrice. « Parce que j'ai aimé une Quartz si fort que pour elle j'allais quitter ce monde pour aller vivre avec elle. Parce que cette femme m'a donné le meilleur d'elle-même... » Il t'observait, attendant ta réaction pendant que tu cherchais à comprendre. Ces propos te laissaient perplexe, te faisait comprendre que cela remontait à des années et comme il n'avait plus voyagé depuis ta naissance... Ton coeur bat la chamade, heureusement que Comghall est là pour le réguler, pour te calmer rien qu'un peu. « Tu ... Moi... Je ? » Voilà tout ce qui sortait de tes lèvres. Il s'approcha de toi, tu t'éloignais de lui. « Ta mère n'était pas une Perle de Marbir, elle était une Quartz, même si à l'époque on les appelait encore Glauque. Je devais cartographier leur territoire et je suis tombé amoureuse d'elle. Je l'ai aimé si fort que j'allais tout abandonner pour elle. Malheureusement ta naissance ne sait pas bien passé. Elle est morte en te serrant dans ses bras. Elle t'a donné ces beaux cheveux noirs et ce côté aventurier. Elle t'aimait de tout son coeur et ton second prénom te vient d'elle. » Tu restais abasourdit par cette nouvelle qui te rendait plus que malade, comment cela pouvait-il être possible ? Toi, un Glauque, un impur, tout ce que tu ne pensais pas être. Tu lui tournais le dos, t'en allant sans plus un mot de ta part. Il se plaça devant toi et tu manquas de lui montrer ta façon de penser. « Enlève-toi de mon chemin, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi ! » Il n'en s'en alla pas. « Tu es toujours le même Edwan, tu es toujours mon fils, d'où tu viens ne change pas qui tu dois être. J'ai voulu te protéger en te cachant la vérité maintenant je remarque qu'elle aurait dû sortir bien plus tôt, quand tu étais plus jeune... Ne m'en veux pas s'il te plait. » Il restait devant toi et tu ne le supportais plus. Tu le poussas légèrement, il tomba au sol et tout en sortant de la demeure, tu lui criais, le plus fort possible. « Je ne veux plus jamais te revoir ! Pour moi, tu es aussi mort qu'elle. »

Tu te sentais toujours aussi trahit et tu savais que ta vie ne se ferait plus jamais ici. Ton plan d'avenir commençait à se tracer, deux solutions t'ouvraient leurs portes, les deux incluaient ta fuite bien qu'elles soient différentes. Tu pouvais essayer de trouver ces pacificateurs et te faire engager parmi-eux. Quelle autre manière pour combattre qui tu es ? Cela tu ne le sais même plus. Un peu de toi change et c'est tout ton être qui était en train de se dérégler. Tu voulais crier ton mal être mais tu le retenais pour toi, pour cette chambre au Dojo. Ta seconde solution, celle qui allait surement te convenir davantage, c'était d'accepter n'importe quelle offre d'emploi du moment qu'elle te tienne éloignée d'ici. Tu t'étais décidé, tu allais partir, il ne te restait plus qu'une dernière mission ici et puis tu irais envoyer un pigeon voyageur pour avertir l'homme que tu acceptais sa mission. Une part de toi aurait préféré une mission suicide mais tu ne pouvais pas faire ça, pas à Comghall, la laisser sur un champ de bataille, ce n'est pas ce qu'elle méritait. Ton amie n'arrêtait pas de te parler mais tu ne prenais pas la peine de lui répondre, tu ne voulais parler à personne même pas à elle. On t'avait demandé d'accueillir un historien venant travailler au Dojo. Tu n'avais pas vraiment écouté toutefois tu te chargeais de ta mission, allant même jusqu'à l'accueillir à la porte d'entrée. Une chose était sûre pour toi, cet homme avait une allure plutôt féminine. Il ne te fallut pas longtemps pour remarquer qu'ils s'étaient trompés, que c'était bien une demoiselle qui te fessait face et non un homme. « C'est vous, l'Historienne venue fouiller nos archives pour je ne sais trop quoi ? » Elle n'avait pas l'air des plus heureuses mais tu n'en avais que faire. Tu n'avais jamais apprécié l'histoire et depuis plus de huit ans, tu haïssais tout historien ou historienne qui croisait ta route. La raison ? Elle t'était personnelle et tu ne désirais pas la partager avec autrui. « Le travail des Historiens n'est pas à prendre à la légère, Armure ! A qui doit-on les écrits sur les Anciens qui vous permettent de si bien reconnaître les menaces qui leurs sont liées, hm ? » Elle était en colère mais cela t'importait peu. Tu ne pensais qu'à t'en aller au plus vite d'ici. « Edwan ? » Tu te retournais vers elle et tu te figeas. Elle était là, près de toi, ta bien-aimée. « Par Kaïa, Aelwen... » Tu n'arrivais pas à en dire davantage. Cela faisait huit ans que tu ne l'avais plus revue. « Promesse d'être ensemble » Armure venait de parler et tu comprenais que son nom, tout cela était lié depuis toujours à ton amour. Tu restas pourtant tétaniser devant elle, jusqu'à ce qu'elle s'élance vers toi et t'insuffle la pire gifle de toute ta vie. « Espèce d'enflure ! Partir comme ça au Donjo ! Sans un regard ! Pas une seule lettre en l'espace de huit ans ! J'ai cru que les Barbares de l'Ouest avaient planté ta tête au bout d'une pique ! » Elle continua de te frapper et tu la laissais faire, du moins dans un premier temps. S'en prendre le temps de réfléchir, tu agis à ton tour. Tu te pressas tout contre elle, tu ne désirais plus la lâcher, sentir son parfum pour l'éternité. Oh elle n'a pas l'air content mais tu ne t'inquiétas pas de ses simagrées. Tu continuas d'agir comme tu le désirais et d'un seul coup, tu la soulevas du sol et l'entrainas vers ta chambre. Tu la laissas retrouver le sol sans te détacher d'elle. « Je suis désolé. La formation... Parcourir le continent... Je suis désolé. Tu m'as manqué. » Tes mots n'étaient rien, ils n'avaient aucune importance face à ce qui était en train de se passer. Tu l'embrassas tendrement, défis sa belle et longue chevelure, tu t'occupas de lui enlever sa robe, de retrouver cet être que tu aimais tellement. Elle était nue devant toi et tes baisers n'étaient que plus long, plus pressants, plus insistant. Tu l'abandonnas, le temps de raccompagner Comghall. Tout le long de ses actes, elle te chanta son prénom, te rappela que tout cela était écrit dans les étoiles, que vous étiez fait pour vous retrouver, pour continuer cette vie ensemble. Tu la rangeas et te précipitas vers ton aimée. Avec elle, tu oublies tout, ton si sombre secret, ton envie de partir, tout cela n'a plus de sens, tu l'as retrouvée et rien ne pourra changer cela, tu es à elle. Tu ne désires qu'une chose que le monde s'arrête à cet instant.

Vouloir et pouvoir ont toujours été des choses très différentes et tu ne l'avais compris qu'en la retrouvant. Vous étiez dans des draps de satins mais cela changeait dès que vous quittiez votre couche. Vous êtes là, installez confortablement, tes doigts s'entremêlent dans ses longs cheveux blonds tandis que ton visage observe le sien, en silence. « Pourquoi es-tu parti ? » Cette question, ce n'est pas la première fois qu'elle le pose mais tu ne veux lui répondre. Avouer la vérité serait remettre tout en cause. Ce que tu fais maintenant rend déjà les choses bien trop compliquée. Tu aurais dû la laisser, lui permettre d'avoir la vie qu'le mérite au lieu de venir la harceler de la sorte, au lieu de t'immiscer dans sa vie après autant d'année. « La formation tu sais, ça ne permet pas de rester à Anknor mais je ne pense pas à partir. » Elle te regarde peu contente de ta réponse. « Dans l'immédiat mais après ? Est-ce que tu vas encore t'en aller comme un voleur ! » Sa colère augmente et avant que tu ne puisses dire quelque chose, elle s'est levée de votre couche, et commence à se rhabiller. Te levant du lit tu te plantes devant elle et lui attrape délicatement les poignets. « Je suis là ! Je ne partirais pas ! » Elle continue de se débattre, de te griffer, de te traiter de tous les noms et puis elle sort l'assaut final. « Promets-le-moi ! Promets-moi que tu ne me laisseras plus ! » Tu sais que tu ne peux lui dire pareille chose, parce que tu ne peux savoir si l'on t'emmènera ailleurs, si l'on ne va pas t'obliger à quitter cet endroit où si ces pas ne te conduiront pas ailleurs. La plaquant contre le mur, tu scelles tes lèvres aux siennes avant de t'approcher de son oreille. « Je suis là, avec toi, je ne m'en vais pas. Je ne te lâcherais pas. » Tu continues de l'embrasser tout en la ramenant sur le lieu de votre amour. Dispute et entente cordiale dans le lit conjugal. Votre univers qui ne semblait pas changer d'un poil. Le temps passa mais tout continua de fonctionner de la sorte. Elle et toi, vous disputant pour un rien, vous aimant pour toujours. Une histoire compliquée semblant sans fin. Oui, tu l'aimais d'un amour sincère toutefois, tu te refusais à le lui dire, à mettre un nom sur votre histoire. Tu ne voulais pas la condamner à t'aimer, à vivre avec une Armure mais surtout à aimer un sang-mêlé. Tu lui laissais une porte de sortie mais tu ne pouvais te passer d'elle. La vérité, c'est que tu ne voulais pas construire quelque chose sur le mensonge qu'était ta vie et qu'à tout jamais, tu ne te trouverais pas assez bien pour elle. Aelwen méritait une véritable Perle, pas ce que tu paraissais être mais que tu n'étais nullement. Alors, pour que cela n'aille pas plus loin, tu t'en allais d'en d'autres bras. La douleur ne se calmait pas vraiment mais au moins tu t'assurais qu'un jour ou l'autre, elle dise oui à l'un de ses prétendants. Surement que cela te tuerais mais tu le méritais, tu ne serais jamais l'homme de sa vie même si tu le rêvais chaque nuit. Un jour tu la perdras pour quelqu'un de mieux que toi, quelqu'un qui pourra tout lui promettre, qui l'épousera, qui ne sera pas une bizarrerie de la nature et surtout quelqu'un qui lui sortirais ces mots magiques : je t'aime.


Dernière édition par Edwan N. Beothon le Ven 25 Mai - 9:49, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 18:42

Armure + Jamie + le scénario bril
Bienvenue ! admi
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 18:45

... héé
JE T'AIME *-*
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 19:48

BIENVENUE bril
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 20:58

BIENVENUEEEEEE hearty
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyMer 23 Mai - 21:58

héé well.
bienvenue! bave
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 7:55

Iboem (snow coeur coeur coeur coeur ) merci beaucoup :)

Ael : même pas de déclaration je suis triste cry cry cry cry cry cry out out out merci beaucoup (tu retiendras qu'aucun je t'aime n'a été sorti siffle siffle siffle siffle siffle ) je te nem aussi sex out

Nahuel, merci beaucoup I love you

Grimald merci beaucoup ps: ton gif mdl mdl mdl mdl mdl mdl mdl

Eloysia merci beaucoup I love you
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aspirant
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 9:19

Bienvenue sur le forum bril
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 9:39

Bah si je t'en ai fait une de déclaration, je t'ai hurlé un magnifique je t'aime et toi, que dalle shit
J'vais bouder chez mes parents !
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aspirant
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 11:31

mdl

OH, j'avais oublié de le dire mais, ton titre I love you Ça me fait tellement penser à GA, quand Callie la chante *______*
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 11:57

Isalys : merci beaucoup oh oui cette épisode de Ga c'est vrai que GA + Snow Patrol + cette chanson coeur
Aely : faut regarder entre les smileys, tu trouveras peut-être une réponse bien cachée siffle
Faut pas aller chez tes parents, ils vont encore te parler de la robe de marier que tu porteras à notre mariage siffle out

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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 16:02

J'aimerais bouder mais tes dix points sont tellement parfaits ! cara
Et puis le deuxième gif pour ton histoire *-*
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyJeu 24 Mai - 16:10

Merci beaucoup c'est trop gentil bril
Oui, je ne pouvais échapper à ce gif d'abord parce que Jamie est trop mignon dessus mais surtout parce que ça colle parfaitement avec le lien run
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A. Saphyre Escanor
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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty
MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyVen 25 Mai - 7:11

Bienvenue bril
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robe
Edwan N. Beothon
Edwan N. Beothon
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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty
MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyVen 25 Mai - 9:51

Saphyre : merci beaucoup admi en plus sexy emilia I love you coeur

J'ai fini ma fiche
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robe
Aelwen Caltharund
Aelwen Caltharund
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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty
MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyVen 25 Mai - 14:43

Oh c'est tellement... tellement... *-*
J'ai failli pleurer à la fin mdl J'aime tellement ta plume, ta façon de faire ressortir les sentiments d'Edwan, et c'est tellement comme ça que je l'imaginais que j'avoue, je n'ai absolument rien à redire sur ta fiche cara
Et étant donné que je n'ai plus de nouvelles de l'autre candidat pour le scénario, je te valide avec plaisir bril N'oublie pas d'aller recenser ton avatar et ta robe dans les sujets adéquats, et évidemment, on se fait un rp au plus vite (d'ailleurs j'ai une petite idée, je te mpotte à ce sujet dès que je t'ai mis ta couleur et ton rang siffle
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robe
Edwan N. Beothon
Edwan N. Beothon
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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty
MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptyVen 25 Mai - 14:47

Hannnn merciii run run run run run je vais le faire de ce pas ^^ héhéoui mpotte moi vite I love you I love you I love you I love you
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cendre pacificateur
S. Allivya Pendar
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? EmptySam 26 Mai - 10:28

Bienvenue avec du retard bril
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MessageSujet: Re: Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?   Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world? Empty

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Edwan ๑ Would you lie with me and just forget the world?

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