LES ÂMES CROISÉES
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 (edwan) hands all over

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Aelwen Caltharund
Aelwen Caltharund
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MessageSujet: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyLun 28 Mai - 14:20


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Le soleil entame tout juste sa descente sur l'ouest d'AnkNor et offre des couleurs sanguines aux constructions aériennes et transparentes de la ville Perle. Aelwen pousse un vague soupir en observant le paysage, accoudée à la balustrade en fer forgé du grand balcon de la propriété de ses parents, Pya et Siméon Caltharund. La soirée n'a pas encore commencé mais elle est déjà fatiguée rien qu'à imaginer les commentaires mal dissimulés de son père concernant l'homme, trentenaire, un Robe Prêtre absolument respectable avec ses cheveux blonds presque blancs et ses yeux couleur de mer limpide. Sans compter les critiques de sa mère et de sa sœur concernant la relation qu'elle entretient avec Edwan. Rien qu'à penser à son amant, elle redevient rêveuse et pousse un nouveau soupir, beaucoup plus long et profond cette fois. Elle a envie de le voir. Il s'est passé une longue semaine depuis leur aventure avec les fangs et elle ne l'a pas revu depuis. Il lui manque horriblement.

« Aelwen, ma chérie ! Notre invité est là ! » La jeune Historienne marmonne quelque chose d'incompréhensible. Elle prend le temps de vérifier son apparence dans le grand diamant poli qui sert de miroir. C'est sa petite sœur qui a pris la responsabilité de l'habiller et de la coiffer. Elle a d'ailleurs fait un travail remarquable. Une superbe robe de soie rouge sang sans aucune manche, dont le bustier agrémenté d'arceaux métalliques met en valeur la finesse de sa taille et la fermeté de sa poitrine grâce à un décolleté audacieux qui en suit les courbes comme une seconde peau, et dont la jupe, fourreau presque liquide tant le tissu est fluide, coule le long de ses jambes, ni trop étroit, ni trop ample. Juste ce qu'il faut pour exciter l'imagination. Anariel a fait de l'excellent travail, effectivement.

Peut-être même un peu trop excellent si on en croit le regard tout émoustillé que pose sur elle le Prêtre, un certain Eraric Lejosne. Aelwen se mordille la lèvre, joue un instant avec une mèche blonde qui tombe astucieusement de son chignon sophistiqué jusqu'à la naissance de sa poitrine et finit par aller saluer l'homme une fois que Siméon a fait les présentations. Et le regard insistant qu'il lui lance veut tout dire. Tu n'as pas intérêt à repousser ses avances, si avances il y a, c'est bien clair, ma fille ? Elle a un mouvement presque imperceptible de la tête avant d'échanger un coup d'œil avec sa petite sœur, elle aussi magnifique dans une robe bleu outremer très simple, cintrée à la taille, au décolleté rond, les cheveux simplement lâchés dans son dos. Un nouveau soupir passe les lèvres de l'Historienne qui pénètre à son tour dans le somptueux salon de la demeure Caltharund, là où est déjà servi un apéritif qui n'attend que les convives.

Et pourtant... Leur hôte se trouve être de charmante compagnie, avec un humour un peu particulier mais très agréable et une culture qui pourrait faire pâlir d'envie un Historien. Aelwen se prend elle-même à participer activement à la conversation. Mais évidemment, tout ne se passe jamais comme prévu, et c'est la jeune Cendre d'une quinzaine d'années chargée de l'accueil à l'entrée de la maison qui arrive presque en courant dans le salon. « Mademoiselle Aelwen, je suis vraiment désolée, il n'a rien voulu entendre, il est entré malgré mes protestations... » « Mais enfin, Elyn, de qui parles-tu ? » La réponse arrive bien vite et les jolis yeux de la jeune femme, abondamment fardés de noir, s'écarquillent quand elle reconnaît la haute silhouette nerveuse recouverte d'une peau de métal. Edwan. Elle se précipite vers lui, échappant de ce fait à la main protectrice que son prétendant a posée sur son bras, l'attrape par le poignet et l'entraîne vers le vestibule pour être à l'abri des oreilles indiscrètes. « Mais enfin, que fais-tu ici ? »
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Edwan N. Beothon
Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyLun 28 Mai - 15:29


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Marchant dans le boulevard de Armures, tu venais à peine de sortir du Dojo que déjà tu avançais à vive allure. Tu ne voulais pas perdre une seconde de ton temps. Cela faisait une semaine que tu ne l’avais plus revu et inutile de dire qu’elle te manquait. La raison ? Un professeur avait fait une mauvaise chute durant un entrainement et ne pouvait plus sortir de son lit. Connaissant tes excellents talents en escrime, les maitres du Dojo t’avaient gentiment demandé de reprendre quelques leçons en attendant qu’il trouve un véritable remplaçant. Tu n’aurais jamais pensé que cela te prendrait tout ton tempos, tellement que tu n’aurais même plus le temps de rendre visite à ta bien ailée. Une semaine, cela commençait à devenir horriblement long et tu avais bien du mal à le supporter. Ce matin, tu avais encore donné quelques heures toutefois, l’après-midi était tienne, on te laissait tranquille et tu en avais immédiatement profité pour sortir de cet endroit. Tes pas te dirigeaient vers un seul et même lieu qui n’était nul autre que la maison de ta chère et tendre. Tu lui avais promis de passer du temps avec elle, de la sortir, d’arrêter de la voir simplement au plumard. Tu désirais faire cela plus que tout, pour lui prouver que ce n’était pas ton corps que tu désirais mais elle, tout entière. Pour le moment, tu n’avais pas encore pu le prouver mais tu allais te rattraper maintenant et personne ne pourrait t’arrêter. Pour faire les choses bien et dans les règles, tu allais te rendre jusque chez elle et tes mains ne seraient nullement vides. Lui faire plaisir voilà à quoi se résumait ton envie du moment. Tu avais tellement eu peur de la perdre face aux fangs que tu allais maintenant tout faire pour la mettre en valeur, lui montrer que tu l’aimais d’un amour sans fin même si jamais tu ne lui avouerais. C’était ainsi, tu ne pouvais en aucun cas le lui avouer sans risquer de la perdre définitivement. Ton esprit était étrange mais il savait que tu la ferais souffrir si tu l’épousais, si tu lui donnais la vie dont elle avait besoin. Elle s’inquiétait pour toi, elle te perdrait, à force de disputes, de peur, d’amour trop grand. Toutefois, ces millions de doutes n’étaient pas ce qui comptait le plus pour le moment. Non, ce que tu attendais avec impatience c’est d’avoir ton cadeau entre les mains. En courant, tu arrivas devant la meilleure fleuriste de tout le quartier Perle. Tu allais y mettre à pieds mais cela n’avait vraiment aucune importance pour toi. Tu pris de jolies fleurs dorées et ce fut dans le calme que tu te rendis vers la rue où habitait ta demoiselle. Ce fut un peu moins de cinq minutes plus tard que tu y arrivas. Tu étais content, voir impatient de la revoir mais les choses ne se passèrent pas vraiment comme tu l’avais désiré. Comme à ton habitude, tu sonnas, attendant qu’on vienne t’ouvrir. Comme souvent, c’était une cendre qui venait t’accueillir seulement, tu n’avais jamais vu celle qui t’accueillit. « Bonjour, je suis venu voir mademoiselle Aelwen Caltharund. » Tu t’attendais à ce qu’elle te dise immédiatement d’entrer et ce n’est pas ce qu’elle fit. Tu vis d’ailleurs à sa tête qu’elle paraissait bien embêtée comme s’il y avait quelque chose que tu ne devais pas voir derrière cette porte. Malheureusement pour elle, cela n’allait te donner que plus envie d’entrer. b]« Je suis désolé Monsieur mais il faudra repasser plus tard, mademoiselle est occupée pour le moment. »[/b] Cela ne fit que t’intriguer davantage. Depuis quand t’interdisait-on d’entrer dans sa demeure, de voir celle pour qui ton cœur battait ? Pourquoi, cette énigme commençait peu à peu à te rendre dingue et le ton risquait de monter assez rapidement si elle continuait à agir de la sorte. « Dites-lui que c’est Edwan Beothon qui vient la voir, je suis persuadée qu’elle viendra elle-même jusqu’à cette porte. » Le verdict fut sans appel, la Cendre continua son petit discours, tu n’étais pas le bienvenu et cela commençait à t’exaspérer. Après plus de dix minutes sans que la situation ne change d’un pouce, tu décidas qu’il était temps de passer à l’étape supérieure. Sans laisser le temps à la demoiselle de réagir tu la soulevas du sol pour rentrer à l’intérieur de la demeure. « Veuillez aller me chercher mademoiselle Aelwen à moins que vous préfériez que je traverse la demeure en criant son prénom ? » Ta remarque sembla faire mouche puisqu’elle se mit à courir à travers toute la demeure. Malheureusement, tu avais patienté trop longtemps et tu n’avais plus envie d’être le petit chien obéissant. Tu te mis donc à suivre la domestique. Après une minute, tu la vit enfin sans que cela ne te fasse véritablement plaisir. Comment cela serait-il possible alors que tu aperçois pendu à son bras, un homme. Il doit avoir le même âge que toi, sa robe est pour toi un mystère mais connaissant les parents de ta douce, il doit avoir de l’influence. Ton Armure se met bien vite à prendre du volume comme si elle désirait t’aider à montrer à cet homme que contre toi, il n’avait vraiment pas l’ombre d’une chance. Si tu t’écoutais, tu aurais sorti ton arme et l’aurait tué pour avoir osé toucher à ton adorée. Tu vis ensuite l’objet de tous tes désirs se précipiter vers toi et tu mis immédiatement le bouquet de fleurs derrière ton dos. Tu ne désirais plus vraiment le lui montrer pas après ce qui venait de se passer. T’ayant rejoint, tu n’eus pas le temps de parler qu’elle t’entrainait déjà vers le vestibule comme si tu étais un animal que l’on devait cacher. « Mais enfin, que fais-tu ici ? » Cette remarque te blesse, comme si tu n’avais pas le droit de la voir, comme si tu la dérangeais tandis qu’elle était en charmante compagnie avec cet homme de pacotille. Remplis de rage, tu la regardas un instant. Tu la détaillas. Tu t’aperçus bien vite de son incroyable beauté, sa robe rouge suit chaque courbe de sa peau et la rend encore plus ébouillante. Cette robe, son maquillage, sa coiffure, son décolleté, tout cela ne fait que te rendre plus malade, plus colérique. Elle s’est faite belle pour lui, pour son prétendant. Une occasion d’avoir un avenir, tout ce que tu voulais au fond et pourtant, cela te dégoute, te rend malade, te donne envie de tout casser. Des poignards sortent de tes yeux tandis que tu lui jettes le bouquet à ses pieds. « Ce que je fais ici ! Je venais te voir ! J’ai enfin eu un peu de temps libre au Dojo et j’ai sauté sur l’occasion pour t’emmener quelque part… J’ai été stupide. Je t’ai même pris des fleurs mais cela ne doit pas avoir d’importance. Je vois que tu es en charmante compagnie et que la mienne n’est nullement nécessaire. Peut-être que c’est toi qui ne voyais en moi qu’un moyen de passer tes nuits… J’ai été bien stupide. Amuse-toi bien avec monsieur parfait ! Je suis sûr que vous aurez de sublimes enfants, blonds, pétillants, adorables, des petits anges tout comme leur parents. » Tu te retournes, désirant à tout prix t’en aller, tu lâchas toutefois une dernière remarque.« Ne m’invite pas au mariage, je ne viendrais pas… » Tu avances encore et encore vers la porte prêt à laisser ton amour t’échapper. Ton cœur est brisé… Ton esprit veut s’éteindre, ne plus penser à ce que tu viens de voir.
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Aelwen Caltharund
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyLun 28 Mai - 16:26


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Tout le reste de la scène se passe un peu comme dans un rêve. Le regard d'Edwan se durcit au point de se faire meurtrier à son égard, l'odeur sucrée des orchidées marines avec leurs pétales dorés lui monte au nez quand il jette le bouquet à ses pieds, saupoudrant au passage le bas de sa robe de pollen d'une belle couleur or fondu. Elle ne comprend pas. Son regard fait le chemin entre le bouquet écrasé à ses pieds et le visage d'Edwan près du sien, figé dans un masque de rage indescriptible. Finalement elle se penche, récupère le bouquet absolument sublime quoique légèrement abîmé désormais, mais les questions continuent de se bousculer dans son esprit et c'est particulièrement désagréable. Toutefois, les réponses arrivent bien vite. De la part d'Edwan, évidemment. « Ce que je fais ici ! Je venais te voir ! J’ai enfin eu un peu de temps libre au Dojo et j’ai sauté sur l’occasion pour t’emmener quelque part… J’ai été stupide. Je t’ai même pris des fleurs mais cela ne doit pas avoir d’importance. Je vois que tu es en charmante compagnie et que la mienne n’est nullement nécessaire. Peut-être que c’est toi qui ne voyais en moi qu’un moyen de passer tes nuits… J’ai été bien stupide. Amuse-toi bien avec monsieur parfait ! Je suis sûr que vous aurez de sublimes enfants, blonds, pétillants, adorables, des petits anges tout comme leur parents. » Ses yeux s'écarquillent de plus belle si c'est possible et une boule douloureuse, acide, lui remonte vivement dans la gorge. « Edwan... Edwan, je te jure, je... »

Trop tard. Il s'est déjà retourné et sa dernière remarque, aussi brutale que le tranchant de la guillotine, sonne comme le point final à tout ce qu'ils ont pu partager jusque là. « Ne m’invite pas au mariage, je ne viendrais pas… » Elle n'arrive pas à retenir un hoquet. Aussi vive qu'un serpent, elle se précipite pour se placer entre lui et la porte, jusqu'à avoir son corps collé au sien, le temps de le repousser vers le couloir. Son regard bleu glace, dangereusement rouge – signe qu'elle est sur le point de fondre en larmes – se braque sur leur invité. « Dehors ! DEHORS ! TOUT DE SUITE ! » Eraric ne comprend pas mais les cris de l'Historienne le font vite déguerpir et la porte claque derrière lui. Et la voilà, fière et droite malgré les larmes qui piquent ses paupières, à affronter le regard noir de son père. Elle ne lui laisse pas le temps de parler. « N'essayez pas de me faire votre discours moralisateur. Arrêtez de me chercher des prétendants, je les repousserai tous ! Et vous savez pourquoi ? Parce que mon cœur appartient déjà à un autre ! Maintenant si vous permettez, j'ai une conversation à mener avec un ami d'enfance, je tiens donc à ce que personne ne vienne nous déranger. Et surtout pas toi, Anariel. »

Il n'y a pas besoin de plus. La petite main d'Aelwen se faufile entre les doigts crispés d'Edwan et le tire à sa suite dans le dédale de couloirs de la maison Caltharund, jusqu'à une pièce reculée, fermée par une haute porte incrustée d'ivoire. Sa chambre. La décoration y est sobre, blanche et bleue principalement, avec un lit gigantesque face à une double porte vitrée qui mène à une large terrasse privée où s'entassent multitude de coussins et poufs divers. La vue donne sur l'ouest et ses plateaux habités par les Barbares. La jeune femme referme la porte à clef derrière eux et prend le temps de mettre les fleurs dans un vase en cristal avant de se tourner vers son amant. Elle a l'air plus triste que furieuse. « C'était une idée de mon père. Et je ne m'attendais absolument pas à ce que tu viennes. J'aurais préféré que tu ne voies pas toute cette mise en scène parce qu'elle ne me plaît pas et je me suis sentie honteuse que tu me voies... ainsi accoutrée... à jouer une idiotie de rôle simplement pour faire plaisir à Siméon Caltharund... » Sa voix tremble légèrement. « Je ne t'ai jamais pris pour un jouer, Edwan. Bien au contraire. Je... Je ressens beaucoup... beaucoup plus pour toi... »
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Edwan N. Beothon
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyLun 28 Mai - 18:20


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Un homme qui n’’est pas toi se trouve à son bras et tu ne sais comment réagir. Ton monde est en train de s’écrouler parce qu’elle en aime un autre. Tu sais, qu’au fond, c’est ce que tu attendais pour elle, de la voir amoureuse et heureuse, pourtant tu ne te sens pas bien, tu ne te sens pas soulagé de ne plus avoir ce poids sur les épaules. Oui, en aimant un autre, c’est sûr que tu ne la feras pas souffrir mais en même temps, tu te rends, de plus en plus compte, qu’au fond, cette solution n’est pas la meilleure que c’est même la pire. Tu la vois se rapprocher de toi et le laisser mais le mal est déjà fait, cela se voit dans ton regard qui est noir comme le charbon. Tu ne comprends pourquoi elle t’a oublié si facilement, tu te sens seul et trahit et tu ne sais vraiment pas comment rester ici sans le tuer. Comment peut-il pensé à prendre ta place dans son cœur ? En as-tu encore une ? Tellement de doutes de ton esprit et tu ne sais que faire. Elle te demande ce que tu fais ici et pour toi, c’est la parole de trop, celle qui te fait totalement perdre la tête et même ton Armure est incapable de te retenir. Personne ne le pourrais, pas après la tournure qu’est en train de prendre cette journée. Tu lance violemment le bouquet de fleurs aux pieds de ta belle, tu n’en as plus besoin puisqu’elle a l’autre. Il lui offrirait des fleurs par milliers, lui donnera tout mais cet homme ne sera pas toi. Toute ta colère se précise par tes propos. Chaque mot sort comme une claque tuant et détruisant tout sur son passage. Tu es froid et cruel mais tu n’en a que faire, tu penses qu’elle l’a mérité car elle t’a oubli »é. Tu es injuste, ingrat, tu n’apprendras jamais de tes erreurs… « Edwan... Edwan, je te jure, je... » Tu remarques - légèrement - l’air quelque peu terrorisé qu’elle peut prendre. On peut lire la peur sur son visage, elle ne se sent pas bien mais malheureusement, tu n’es pas en état de le comprendre. Tout ce que tu vois c’est ta colère, cet homme qui la tenait et qui la teindra encore. Alors, tu continues de parler, tes mots se transforment en lames de rasoir tandis que tu lui annonces que jamais tu ne viendras à leur mariage. Tu t’éloignes alors d’elle sachant que tu ne veux plus la voir, plus la regarder, plus se rapprocher d’elle maintenant qu’elle a choisi un autre, que tu n’es plus l’homme de sa vie, l’homme de ses nuits, son homme tout court. Tu t’imagines déjà comment une vie sans elle serait possible et tu ne vois pas d’issue. T’en aller, s’est sans doute ce que tu as de mieux à faire. Certes, tu ne l’oublieras pas mais la douleur sera peut-être moins forte. Tu n’y crois pas vraiment. Tout à coup, tu la vois devant toi. Tu ne sais pas comment elle est arrivé ici mais tout ce que tu peux faire c’est observer son corps faisant barrage vers la sortie. Ton corps se colle au sien et tu n’oses bouger, tu veux savoir ce qu’elle a encore à te dire même si cela ne sera nullement bénéfique à vos adieux. Elle te repousse alors vers le couloir et tu ne comprends toujours rien. Tu plonges ton regard - déjà moins froid qu’auparavant - dans le sien et tu vois les larmes qui ne tarderont pas à tomber. Tu n’as jamais aimé la voir pleureur. « Dehors ! DEHORS ! TOUT DE SUITE ! » Tu penses que c’est à toi qu’elle s’adresse et tu vas faire un premier pas quand tu vois la direction que prend son regard. Il n’est pas pointé vers toi mais vers son futur mari et tu ne comprends plus rien. Tu n’as pas le temps de comprendre qu’elle lui cris après, qu’elle le poursuit jusqu’à ce qu’il soit sorti de la maison et elle claque la porte. Pourquoi a-t-elle fait ça. ? Tu ne comprends rien. Tu es perdu et à voir la tête des autres, tu ne dois pas être le seul. La seule qui a les réponses est Aelwen mais elle n’est pas vraiment en état de les donner, pas maintenant en tout cas. Tu la vois alors se tourner vers son père et tu sens que tout ne se passera pas comme il faut. « N'essayez pas de me faire votre discours moralisateur. Arrêtez de me chercher des prétendants, je les repousserai tous ! Et vous savez pourquoi ? Parce que mon cœur appartient déjà à un autre ! Maintenant si vous permettez, j'ai une conversation à mener avec un ami d'enfance, je tiens donc à ce que personne ne vienne nous déranger. Et surtout pas toi, Anariel. »Un petit sourire apparait sur ton visage. Tu mets plusieurs minutes à comprendre le sens de chacun de ses mots. Son cœur appartient à un autre mais elle te présente cime son ami. Tu te demandes alors si c’est bien de toi qu’elle parle ou alors d’un autre. Tu es fier d’elle et en même temps une peur prend possession de toi et tu pries intérieurement pour que ça soit de toi qu’elle parle. Tu n’as toujours pas parlé et cela ne te dérange pas vraiment tu préfères écouter et comprendre dans quelle situation se trouvait ta bien-aimée. Tu comprenais peu à peu qu’elle n’était pas totalement responsable de la situation, que son père avait choisi pour elle et que tu ne pouvais rien faire contre cela. Ton sourire s’élargissait tandis qu’elle te conduisait à travers l’habitation jusqu’à une pièce que tu connaissais très bien. Tu y avais été de nombreuses fois et pourtant c’était un plaisir d’y retourner. Tu entrais dans l’immense chambre et tu te sentais bien. La vue, les couleurs tout ici était parfait mais pas autant que la propriétaire des lieux. Tu ne bouges pas de l’entrée de la pièce et observes ta douce. Elle ferme la porte derrière-vous et puis met tes fleurs dans un vase. Tu souris, tu désires parler mais c’est elle qui prend la parole. « C'était une idée de mon père. Et je ne m'attendais absolument pas à ce que tu viennes. J'aurais préféré que tu ne voies pas toute cette mise en scène parce qu'elle ne me plaît pas et je me suis sentie honteuse que tu me voies... ainsi accoutrée... à jouer une idiotie de rôle simplement pour faire plaisir à Siméon Caltharund... Je ne t'ai jamais pris pour un jouer, Edwan. Bien au contraire. Je... Je ressens beaucoup... beaucoup plus pour toi... » Tu entends sa voix tremblante, tu vois son air triste et ta seule et unique réaction est de te précipiter sur elle et prendre possession de sa bouche. Tu l’embrasses à en perdre la raison, tu ne veux plus la lâcher et manque de l’étouffer par ton baiser passionné, désespéré. « Je sais, j’ai compris trop tard, je suis affreux, je t’ai sorti tellement d’horreurs. » Tu l’embrasses dans le cou et entre chaque baiser tu continues de parler. « Pardonne … moi… j’aurais … du… te … laisser… le … temps … de … t’exprimer. » Tu l’embrasses une dernière fois avant de la regarder droit dans les yeux. « Cette robe est magnifique, c’est la robe parfaite pour la fille qui l’est tout autant. » Tu prends sa main et l’entrain sur sa terrasse. Tu veux lui parler et permettre à Kaïa d’entendre chaque mot de la conversation. Tu restes debout, tu dois parler de quelque chose d’important. « Quand j’ai vu cet homme près de toi, je suis devenu comme fou, parce qu’au fond c’est tout ce que j’essayais de faire. Si je t’éloignais de moi depuis deux ans c’est parce que j’espérais qu’un tel moment arrive, qu’un homme t’épouse, que tu sois totalement heureuse et épanouie. Ne va pas croire que je ne tiens pas à toi, c’est exactement l’inverse. Je pensais t’apprécier assez pour te permettre d’avoir un meilleur avenir avec un autre. Mais je me suis trompé, je suis incapable de te laisser. Je ressens beaucoup de choses pour toi Aely. J’aimerais te sortir ces trois mots et huit lettres, me mettre à genoux et t’emmener sur mon cheval noir mais je ne peux pas. » Tu marques une pause tandis que tu tournes la tête et regarde l’immensité. « Ma vie n’est pas facile. Je suis un Armure, je passe ma vie sur les routes, je n’aime pas la sécurité des villes. Je suis un homme qui aime le danger, qui peut y rester. L’armure ne peut pas toujours sauver son propriétaire. Je ne veux pas te dire ces fameux mots et que tu finisses seul, à pleurer parce que je ne serais plus. Et puis je suis rempli de secrets. Si je m’agenouillais maintenant, tu épouserais un menteur et je ne veux pas de cela. » Tu te retournes vers elle, le visage légèrement peiné et désolé avant d’attraper ses mains. « Si tu as un peu de bon sens, tu irais rechercher cet homme. Lui te donnera tout ce que tu mérites, de beaux enfants, une vie remplie de sécurité, un amour sans fin, il te dira ces mots que je n’ose pas te dire, t’épouseras, te donneras tout ce que je ne suis pas en mesure de t’offrir. » Tu t’approcher encore davantage d’elle et vos visages ne sont plus qu’à quelques centimètres. « Tu comptes énormément pour moi Aely, tu compteras toujours, tu seras toujours la seule qui compteras, la seule qui est jamais compté depuis ce fameux jour où tu as sauté avec moi. C’est ce jour-là que je suis tombé amoureux de toi. » Tu l’embrasses une dernière fois, un baiser d’adieux ne sachant pas quelle décision elle prendra. Tu retournes voir l’immensité attendant un signe, un geste de sa part.
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Aelwen Caltharund
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyMar 29 Mai - 17:42


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La chambre est devenue une bulle, un cocon où il n'y a plus qu'eux deux, seuls, coupés du monde extérieur. Aelwen a oublié sa sœur, ses parents, le Prêtre qui devait lui servir de futur époux. Il n'y a plus qu'Edwan. Edwan et seulement Edwan. Elle n'a d'ailleurs pas le temps de faire le moindre geste à la fin de sa tirade ; il se précipite sur elle et vient l'embrasser à pleine bouche, un baiser désespéré auquel elle répond avidement, son corps pressé contre le sien, le plus proche possible. Le contact froid de l'armure contre la naissance de sa poitrine lui arrache un frisson. « Je sais, j’ai compris trop tard, je suis affreux, je t’ai sorti tellement d’horreurs. » Les baisers qu'il dépose le long de sa gorge ensuite lui font perdre le fil de ses pensées et elle ne peut que se laisser aller à ce contact, la tête renversée en arrière et les cheveux à moitié défaits. « Pardonne … moi… j’aurais … du… te … laisser… le … temps … de … t’exprimer. » La blonde frissonne, passe ses deux mains dans les cheveux de son amant doucement. « Je te pardonne... Je suis incapable de t'en vouloir de toute façon... » Un dernier baiser et ses yeux plongent dans ceux de la jeune femme. « Cette robe est magnifique, c’est la robe parfaite pour la fille qui l’est tout autant. » Elle rougit violemment mais déjà ses doigts s'emparent des siens et il l'entraîne sur la terrasse. Ils restent tous les deux debout, les doigts de la demoiselle caressent distraitement les larges feuilles d'une plante tropicale pendant qu'Edwan prend une longue inspiration. Il est prêt à parler.

« Quand j’ai vu cet homme près de toi, je suis devenu comme fou, parce qu’au fond c’est tout ce que j’essayais de faire. Si je t’éloignais de moi depuis deux ans c’est parce que j’espérais qu’un tel moment arrive, qu’un homme t’épouse, que tu sois totalement heureuse et épanouie. Ne va pas croire que je ne tiens pas à toi, c’est exactement l’inverse. Je pensais t’apprécier assez pour te permettre d’avoir un meilleur avenir avec un autre. Mais je me suis trompé, je suis incapable de te laisser. Je ressens beaucoup de choses pour toi Aely. J’aimerais te sortir ces trois mots et huit lettres, me mettre à genoux et t’emmener sur mon cheval noir mais je ne peux pas. » Il marque une pause et se tourne vers le paysage pendant que le sens réel de ses paroles fait son chemin dans l'esprit de l'Historienne. « Ma vie n’est pas facile. Je suis un Armure, je passe ma vie sur les routes, je n’aime pas la sécurité des villes. Je suis un homme qui aime le danger, qui peut y rester. L’armure ne peut pas toujours sauver son propriétaire. Je ne veux pas te dire ces fameux mots et que tu finisses seul, à pleurer parce que je ne serais plus. Et puis je suis rempli de secrets. Si je m’agenouillais maintenant, tu épouserais un menteur et je ne veux pas de cela. »

De nouveau leurs doigts sont fermement noués. Les yeux de l'Armure sont plongés dans ceux de la jeune blonde. « Si tu as un peu de bon sens, tu irais rechercher cet homme. Lui te donnera tout ce que tu mérites, de beaux enfants, une vie remplie de sécurité, un amour sans fin, il te dira ces mots que je n’ose pas te dire, t’épouseras, te donneras tout ce que je ne suis pas en mesure de t’offrir. » Elle déglutit pendant qu'il rapproche son visage du sien. Envie de pleurer, effroyable. « Tu comptes énormément pour moi Aely, tu compteras toujours, tu seras toujours la seule qui compteras, la seule qui est jamais compté depuis ce fameux jour où tu as sauté avec moi. C’est ce jour-là que je suis tombé amoureux de toi. » Après leurs mains ce sont leurs lèvres qui se joignent de nouveau, un baiser au goût de sel qui lui donne la terrible impression qu'il lui fait ses adieux. Le baiser est trop court à son goût pourtant, elle ne cherche pas à le retenir quand il se détache d'elle pour se tourner de nouveau vers les plaines. Son cerveau tourne à plein régime, son cœur bat à toute vitesse. Il lui faut un moment pour bien se rendre compte de tout ce qui vient de se passer et, seulement à cet instant, elle parle à son tour. « Je t'aime. »

C'est la première fois depuis dix ans qu'elle le lui dit de vive voix. Mais il ne réagit pas. « Je t'aime, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours. Je me fiche que tu aies des secrets, je me fiche que tu aimes le danger, je t'aime comme ça, j'ai envie de toi comme ça, je suis prête à quitter AnkNor pour te suivre sur les routes, peu importe où tu iras. Je t'aime et je ne veux pas te laisser, je ne veux pas continuer encore des années à me contenter de notre relation telle qu'elle est aujourd'hui. » Elle prend une inspiration tremblante, défait le chignon qui retient ses cheveux. Ses longues mèches blondes coulent sur ses épaules. « C'est en me repoussant que tu me feras souffrir. Regarde-moi, Edwan. » Il ne réagit pas. Aelwen serre les dents, délace brutalement le corset de sa robe et laisse le tissu tomber sur le sol. Elle est nue, aux regards de tous. « Regarde-moi ! » Il obtempère enfin. Elle se rapproche, les bras écartés. Une offrande humaine. « C'est à toi que j'appartiens. A toi, uniquement à toi, exclusivement à toi. Ce cœur qui bat dans ma poitrine, la vie que m'a offerte la déesse mère, ma peau, mes courbes, tout est à toi, Edwan Beothon. Je te les ai offerts il y a bien longtemps de ça. »
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyMar 29 Mai - 20:47


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Sa chambre, une situation qui change avant même que tu ne le comprennes. Il y a si peu du temps, tu étais encore dans ce vestibule en train de la voir au bras d’un autre. Tu la détestais de te tromper, tu lui en voulais terriblement et voilà que les choses devenaient de pire en pire. Tu lui envoyas, une fois de plus, des vilaines choses à la figure et tout changea. Maintenant que tu te trouvais ici, qu’elle t’avait tout avoué, les choses étaient totalement différentes. Non, elle ne désirait personne d’autre, c’est son père qui l’obligeait et puis, elle t’avait avoué qu’elle ressentait beaucoup plus de choses pour toi. Seuls, dans ta chambre, vous étiez mieux, bien et tu te sentais maintenant prêt pour faire à ton tour des révélations. Voulant qu’elle comprenne que tu avais tout compris et que tu étais désolé, tu ouvrais délicatement la bouche. Sauf que ce ne fut pas pour parler, pas directement. La première chose que tu désirais faire c’était de t’embrasser. Tu voulais lui prouver que tu l’aimais et que tu étais désolé pour tout ce qui venait de se passer. Faire tout passer par un baiser, cela aurait été tellement facile mais les mots avaient, eux aussi, une très grande importance. Ta première phrase n’était qu’une affirmation, un moyen qu’elle assimile combien tu étais désolé. Ensuite, tu continuas de parler mais sans pour autant arrêter tes baisers, tu en avais besoin, c’était primordial pour toi de continuer de la sorte. Tu ne voulais plus la lâcher, tu voulais son pardon, un moyen de continuer de la tenir près de toi. Tu sens ses mains qui se baladent dans tes cheveux et tu te sens bien. « Je te pardonne... Je suis incapable de t'en vouloir de toute façon... » Tu l’embrasses encore une fois totalement heureux qu’elle puisse te pardonner ton erreur. Tu en faisais tellement et celle-ci était surement encore plus importante que toutes les autres. Tu t’approches tout doucement de son oreille et y glisses quelques mots. « Une chance pour moi. » C’est vrai qu’après toutes les horreurs que tu lui avais déjà dites, heureusement qu’elle ne t’en voulait pas trop sinon tu aurais rapidement fini loin d’elle. Tu continuas tes propos en la complimentant sur sa robe, c’est vrai qu’elle était magnifique là-dedans et bien qu’elle le serait dans n’importe laquelle de ses tenues, celle-ci était encore plus éblouissantes. Tu l’aimais comme tout ce qu’il y avait en elle. La réaction qu’elle eut te fit sourire, elle rougissait à tes propos et cela était assez étrange pour toi. Toutefois, tu ne faisais que commencer ta grande et longue sérénade. Tu devais lui dire toute la vérité et cela ne faisait que commencer. Tu l’entrainais dehors, sur sa terrasse privée, afin de lui dire la vérité, toute la vérité. Tu regardais ta demoiselle voulant être honnête pour une fois. Ton petit discours reposait essentiellement sur le fait que tu l’appréciais grandement, que jamais tu ne pourrais rester loin d’elle. Tu te retournas ensuite et lui expliqua la suite de ton raisonnement. Dans cette partie, tu lui avouais que tu avais des secrets, que tu n’étais pas un homme des villes mais quelqu’un de dangereux Tu lui exprimais surtout que tu avais envie de l’épouser, que tu l’aimais plus que ta propre vie et cela ne changerait jamais. Tu continues ensuite par admettre qu’elle serait bien mieux loin de toi qu’elle trouvera mieux que toi et que tout serait bien mieux. Tu finis ton petit discours en lui avouant qu’elle serait toujours la seule qui compte et que rien ne changera cela. Tu lui disais indirectement que tu l’aimais et qu’elle serait toujours la seule et l’unique. Tu lui donnes ensuite un dernier baiser parce que tu sais qu’elle va surement s’en aller, aller trouver un garçon bien comme il faut. Tu te retournes ensuite vers le paysage, le seul moyen de ne pas devenir totalement fou. Tu attends une réponse de sa part et elle ne se fait pas attendre. « Je t'aime. » Tu frissonnes de tout ton corps. Ton cœur fait un arrêt en entendant ses mots. C’est la première fois que tu les entends depuis vos retrouvailles. Tu ne te retournes pas parce que tu sais qu’elle devrait aller chercher un autre, quelqu’un qui la rendrait beaucoup plus heureuse. De l’extérieur, tu n’as pas l’air de réagir mais de l’intérieur, cela est très différent. « Je t'aime, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours. Je me fiche que tu aies des secrets, je me fiche que tu aimes le danger, je t'aime comme ça, j'ai envie de toi comme ça, je suis prête à quitter AnkNor pour te suivre sur les routes, peu importe où tu iras. Je t'aime et je ne veux pas te laisser, je ne veux pas continuer encore des années à me contenter de notre relation telle qu'elle est aujourd'hui. » Tu prends conscience de chacun de ses mots et surtout de ce qu’ils expriment. Elle veut plus que ce que vous avez, elle t’aime et cela est parfait sauf que toi tu ne l’es pas. Tu vas lui faire du mal, tu le sais alors tu ne veux pas te retrouver, tu ne veux pas qu’elle t’aime parce que même si c’est tout ce que tu désires, cela finira par lui faire beaucoup de mal. Tu le sais et tu en prends peu à peu confiance. « C'est en me repoussant que tu me feras souffrir. Regarde-moi, Edwan. » Tu fais non de la tête car tu ne peux agir de la sorte, cela ne fera que vous faire souffrir davantage et tu ne désires nullement que ce genre de choses n’arrivent. Elle va souffrir tu le sais, tu ne veux pas l’entrainer dans cette spirale, elle ne doit pas souffrir, pas elle. Elle a tort, en la repoussant tu lui feras un grand bien, elle sera mieux. « Regarde-moi ! » Cette phrase sort comme un ordre et tu ne peux y résister. A peine retourner, tu vois les changements qui sont apparus chez elle. Tout d’abord tu aperçois ses longs cheveux blonds défaits qui descende jusqu’à son corps totalement nu. Elle a laissa tombé sa robe et tu es totalement perdu devant son corps. Pourquoi agit-elle de la sorte ? Elle s’approche de toi, les bras écartés et tu ne comprends pas ce qui est en train de se passer, « C'est à toi que j'appartiens. A toi, uniquement à toi, exclusivement à toi. Ce cœur qui bat dans ma poitrine, la vie que m'a offerte la déesse mère, ma peau, mes courbes, tout est à toi, Edwan Beothon. Je te les ai offerts il y a bien longtemps de ça. » Tu lui fais non de la tête parce que c’est mieux pour elle qu’elle ne t’approche pas. Elle doit vivre sa vie, loin de toi. Elle doit passer à autre choses, pas s’offrir à toi de la sorte. Elle s’approche encore et encore et tu restes de marbres, tu ne bouges plus.« Aelwen… Je ne peux pas… » Tu la rejoins doucement et lui donne sa robe avant de rentrer avec elle à l’intérieur. Tu ne veux pas qu’on la voie dans cette tenue. Tu te mets au milieu de sa chambre, assez loin d’elle pour ne pas totalement craquer. « Tu ne comprends pas mes secrets ne sont pas anodin, ils changeront tout… Ils changeront ce que tu penses de moi et cela je ne le veux pas. C’est pour cela que je ne peux aller plus loin avec toi, c’est pour cela que tu ne peux m’appartenir parce que ça te ferrais souffrir. Regarde qui je suis ! Regarde ce que je nous ai fait ! J’ai tout détruit le jour où je suis parti, sans un mot, sans un regard. Je voulais te regarder, je voulais te prendre dans mes bras mais je ne l’ai pas fait. Parce que ça aurait rendu tout plus compliqué plus difficile. Si tu n’as pas reçu de réponses à tes lettres c’est parce que cela t’aurait fait espérer mais comment pouvais-je être avec toi et être ce que je suis ? Comment ! Comment je le peux ? Je n’en sais rien. » Tes muscles se tendent et tu vas t’asseoir sur son lit en lui tournant le dos. « J’ai pensé qu’en gardant mes réponses, tu passerais à autre chose mais même ton adieu avait un gout d’attente. Le jour où je t’ai revu, j’étais perdu, je me suis accroché à toi parce que tu as toujours été la seule dans mon cœur mais pense rien qu’un instant. Est-ce que tu seras vraiment heureuse avec moi ? On se dispute, on n’a pas encore passé une journée loin d’une chambre… Je t’appartiens, tu m’appartiens mais est-ce que cela est suffisant pour réparer mes erreurs, pour contrer mes mensonges ? Tu peux peut-être accepter de ne pas avoir le véritable moi mais moi, c’est impossible. Je ne peux pas passer à un niveau supérieur avec toi tout en sachant que je ne suis pas honnête, que je te mets. Mais je ne peux pas t’avouer la vérité car je te perdrais. Dans un cas comme dans l’autre, je vais te perdre et c’est ce qui me détruit. Pour ton bien je dois te perdre mais je n’arrive pas à te laisser partir. Je suis égoïstement amoureux de toi… Je suis un monstre Aelwy…. » Tu regardes devant toi, tu viens de sortir ce que tu avais sur le cœur et cela est loin d’être une bonne chose.
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyMer 30 Mai - 18:34


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Elle l'aime. Elle vient de mettre son cœur à nu devant lui, elle s'attend à ce que ses bras se referment sur son corps et que ses lèvres se pressent contre les siennes, encore une fois. Mais c'est une toute autre réaction. Et seule Kaïa sait à quel point elle ne s'y attend pas. Son visage, imperturbable, ressemble à celui d'une statue de marbre. « Aelwen… Je ne peux pas… » Il se contente de se pencher pour ramasser la robe et la glisser entre les doigts mais pour l'Historienne, c'est comme un coup de massue sur la tête. Je ne peux pas. Elle vient juste de dénuder entièrement ses sentiments et son âme, et tout ce qu'il trouve à lui dire c'est ce je ne peux pas qui sonne à la façon d'un arrêt définitif. Elle se laisse faire comme un pantin désarticulé quand il la reconduit jusqu'à la chambre, les larmes aux yeux. Deux perles salées roulent déjà sur la peau cuisante de ses joues. Cuisante de honte, de gêne, elle a envie de se recroqueviller dans un coin et de se laisser aller à la crise de nerfs qui pointe le bout de son nez pointu, comme quand elle était petite et que la fatigue engendrée par ses maladies à répétition avait raison de sa patience. Mais elle reste silencieuse, sa robe pressée contre son corps nu, la tête baissée. Ses larmes s'écrasent sur ses poings serrés. Elle n'aurait jamais pensé pouvoir avoir si mal, un jour. « Tu ne comprends pas mes secrets ne sont pas anodin, ils changeront tout… Ils changeront ce que tu penses de moi et cela je ne le veux pas. C’est pour cela que je ne peux aller plus loin avec toi, c’est pour cela que tu ne peux m’appartenir parce que ça te ferrais souffrir. Regarde qui je suis ! Regarde ce que je nous ai fait ! J’ai tout détruit le jour où je suis parti, sans un mot, sans un regard. Je voulais te regarder, je voulais te prendre dans mes bras mais je ne l’ai pas fait. Parce que ça aurait rendu tout plus compliqué plus difficile. Si tu n’as pas reçu de réponses à tes lettres c’est parce que cela t’aurait fait espérer mais comment pouvais-je être avec toi et être ce que je suis ? Comment ! Comment je le peux ? Je n’en sais rien. »

La voix d'Edwan est lointaine, comme si elle la percevait au travers d'une couche de coton. La blonde a du mal à bien saisir tout ce qu'il veut lui dire, son esprit est presque déconnecté de la réalité, c'est particulièrement désagréable alors elle essaie de se ressaisir. Un bruit de ressorts qui grincent lui indique qu'il a pris place sur son lit. Avec des gestes d'automate, elle va chercher une longue tunique légère, en soie rose, qu'elle enfile sans se presser. Déconnectée. « J’ai pensé qu’en gardant mes réponses, tu passerais à autre chose mais même ton adieu avait un gout d’attente. Le jour où je t’ai revu, j’étais perdu, je me suis accroché à toi parce que tu as toujours été la seule dans mon cœur mais pense rien qu’un instant. Est-ce que tu seras vraiment heureuse avec moi ? On se dispute, on n’a pas encore passé une journée loin d’une chambre… Je t’appartiens, tu m’appartiens mais est-ce que cela est suffisant pour réparer mes erreurs, pour contrer mes mensonges ? Tu peux peut-être accepter de ne pas avoir le véritable moi mais moi, c’est impossible. Je ne peux pas passer à un niveau supérieur avec toi tout en sachant que je ne suis pas honnête, que je te mets. Mais je ne peux pas t’avouer la vérité car je te perdrais. Dans un cas comme dans l’autre, je vais te perdre et c’est ce qui me détruit. Pour ton bien je dois te perdre mais je n’arrive pas à te laisser partir. Je suis égoïstement amoureux de toi… Je suis un monstre Aelwy…. » Sans un mot, elle se rapproche du lit et vient se glisser contre son dos. Les larmes roulent toujours sur ses joues mais moins régulièrement, alors elle se presse contre lui, à genoux sur le matelas, le visage enfoui dans ses cheveux et les bras autour de son cou pour l'obliger à appuyer sa tête contre sa poitrine. Elle reste encore silencieuse quelques secondes. Son cœur bat à toute vitesse dans sa poitrine.

« Je t'aime, Edwan. » Sa voix est tremblante, un peu éraillée, mais elle est aussi porteuse d'une nouvelle détermination. « Je t'aime et rien de ce que tu pourras me révéler sur toi ne changera ça. Tu me connais assez pour savoir que je ne plaisante jamais à ce sujet. Il n'y a que toi. Il n'y a eu que toi pendant toutes ces années. » Sa voix s'est transformée en murmure et ses mains caressent maintenant ses pectoraux au travers de son armure. Comhghall est d'ailleurs trop intelligente pour le bien de son propriétaire et d'Aelwen ; quand les doigts de la Robe Historienne se faufilent contre la nuque de son amant, la mythique peau de métal se déconnecte et reprend cette aspect de combinaison inutile qu'elle prend quand elle est en veille. Les mains de la jeune femme peuvent donc se faufiler entre la protection et le corps du brun sans encombre, même si elle n'ose pas lui retirer sa partenaire. Elle se contente de rester là, à caresser la peau de ses pectoraux et de ses épaules, à tracer du bout des doigts les contours de ses muscles qui saillent sous sa peau si chaude. « Je ne sais pas quoi te dire. A part... A part que je t'aime plus que jamais et que ça me tuerait si tu me laissais encore une fois. J'ai besoin de toi. Ce n'est pas grave si tu me caches des choses, tu me les diras le jour où tu te sentiras prêt et je te jure, Edwan, je te jure, ça ne changera rien à ce que je ressens pour toi. Je te suivrai sur les routes, je me tiendrai le plus éloignée possible de tes combats mais je serai là. Quoi qu'il arrive je serai là. Je... Par l'amour de Kaïa, Edwan, je TE veux, je veux que TU m'aimes, que TU me possèdes, pas quelqu'un d'autre ! » Moment de silence. Elle renifle un peu piteusement. « Reste cette nuit, s'il te plait, juste cette nuit. »
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MessageSujet: Re: (edwan) hands all over   (edwan) hands all over EmptyVen 1 Juin - 19:18


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La préserver, lui donner une chance de ne pas se faire avoir. Tu lui devais au moins ça, tu devais, pour sa survie ne pas l’aimer. Malheureusement, c’était comme te demander de renoncer à ton Armure, totalement impossible. Ton cœur battait, battrait toujours pour elle, pour cet être si cher à ton cœur, la seule qui avait réussi à en obtenir la clé. Elle l’aurait toujours même si elle ne le savait même pas. Comment le pourrait-elle, tu fais tout pour qu’elle ne comprenne pas ce que tu ressens pour elle. Tu es un saligaud, condamné à ne jamais pouvoir être son prince charmant même si tu le désire du plus profond de ton cœur. T’approchant d’elle, tu lui annonças que tu ne pouvais pas la prendre ainsi alors qu’elle s’offrait à toi. Tu devais penser à elle, pas à toi et cela était beaucoup plus difficile. Ce que tu devais faire et ce que tu désirais étaient opposés. Calmement tu te penchas et ramassa sa robe, tu ne voulais pas la voir offerte ainsi à la vue de tous les passants, elle ne méritait pas cela, surtout pas pour un homme comme toi. Tu essayes de ne pas regarder dans sa direction, de ne pas faire attention à elle, tu sais qu’elle n’aime pas ce que tu es en train de faire. Comment le pourrait-elle ? Tu vas tout briser alors que tout venait de se recréer. Tu la ramène à l’intérieur et un seul regard vers elle fend ton cœur en deux. Des larmes embrument ses yeux et se mettent à ruisseler sur sa peau de satin. Tu voudrais les effacer, la serrer dans tes bras, lui faire comprendre que cela est la meilleure, la seule solution pour vous deux. A cet instant, elle t’est semblable à une enfant portant la tristesse du monde sur tes épaules et tu ne sais comme la faire aller mieux. Au fond, tu connais le remède mais celui ne rendrais que votre situation plus délicate. Tu veux l’aider en la laissant partir même si cela voudra dire la mort de ton petit cœur. Tu continues alors de parler, cherchant comment lui faire comprendre tout cela. Tu reviens sur tes secrets qui changeront tout, tu en es persuadé et tu ne peux rien faire contre cela. Tu insistes aussi sur combien ta vie ne peut se combiner à une vie d’époux, de couple, que tu la rendras malheureuse. Dans ta tête toutes ses raisons expliques ton comportement, pour toi, cela vous empêchera à jamais d’être ensemble, totalement. Dans le flot de tes paroles, tu te laisses aller à quelques révélations. Tu lui avoue que tu si tu ne t’es pas retourné c’est pour rendre les choses plus efficaces pour qu’elle puisse passer à autre chose même si elle ne l’a jamais fait. Tu t’en vas délicatement sur ton lit tandis qu’elle continue d’être dans un état second. Comprend-elle tout ce que tu essayes de lui faire comprendre ? Tu ne penses pas, tu l’as perdu, ce n’est plus qu’une coquille vide, par ta seule et unique faute. Tu te remets à parler et de nouvelles révélations apparaissent. Tu avoues que tu as lues ces lettres ou du moins la dernière. Tu continues à lui faire part de tes millions de doutes sans que cela ne change rien chez elle. Tu finis ton discours par lui avouer que tu étais amoureux d’elle et que cela ne t’empêcherait toutefois pas de la laisser pour ton bien, oui cela serait toujours ainsi. Elle ne t’a toujours pas répondu. A pas feutrée, tu la voies s’approcher dans une tunique rose légère. Sa peau apparait légèrement au travers du tissus mais ce que tu vois surtout ce sont les larmes qui roulent sur ses joues, tu n’aimes définitivement pas cela. Elle se pose délicatement sur le lit et se glisse contre ton dos. A genoux, elle se presse contre toi, sa tête vient se poser dans tes cheveux et ses bras passent autour de ton cou, pour ne pas perdre l’équilibre ta tête vient s’appuyer doucement contre sa poitrine et tu sens son cœur battre la chamade. Tu te hais de lui faire subir un tel sort et tu voudrais arrêter, rien qu’une seconde mais renoncer serait la blesser encore davantage même si elle n’en a pas conscience. « Je t'aime, Edwan. » Sa voix tremble un peu tandis que le rythme de ton cœur s’accélère. Tu aimes entendre ces mots même si tu devrais tout faire pour qu’elle les dise le moins possible. Impossible malheureusement. Silencieux, c’est ton tour de l’écouter et tu ne vas pas t’arrêter maintenant. « Je t'aime et rien de ce que tu pourras me révéler sur toi ne changera ça. Tu me connais assez pour savoir que je ne plaisante jamais à ce sujet. Il n'y a que toi. Il n'y a eu que toi pendant toutes ces années. » Tu fais non de la tête, pas parce qu’elle ment mais parce que tu ne veux pas qu’elle reste sur cette voie, elle doit trouver quelqu’un d’autre, quelqu’un de bien, quelqu’un qui la mérite qui lui fera vivre un conte de fées, quelqu’un qui n’est pas toi. Tu es toutefois toujours aussi incapable de parler et c’est toi qui es devenu une statue. Les mains d’Aelwen caresse doucement ton torse au travers de ton Armure jusqu’à ce qu’un phénomène étrange se produise. Les mains de ton aimée son dans ta nuque quand Comghall te chuchote la signification de son nom avant de redevenir une peau flasque. Elle a choisi de ce déconnecté pour votre amour, tu aurais préféré que non. Comment résister maintenant ? Tu es sans aucune protection, à sa merci et tu sens ta volonté faiblir légèrement. Tu ses sens mains caresser ta peau, en dessiner les contours tandis que délicatement l’une de tes mains va se placer dans sa chevelure. Tu essayes de la calmer à ta manière. « Je ne sais pas quoi te dire. A part... A part que je t'aime plus que jamais et que ça me tuerait si tu me laissais encore une fois. J'ai besoin de toi. Ce n'est pas grave si tu me caches des choses, tu me les diras le jour où tu te sentiras prêt et je te jure, Edwan, je te jure, ça ne changera rien à ce que je ressens pour toi. Je te suivrai sur les routes, je me tiendrai le plus éloignée possible de tes combats mais je serai là. Quoi qu'il arrive je serai là. Je... Par l'amour de Kaïa, Edwan, je TE veux, je veux que TU m'aimes, que TU me possèdes, pas quelqu'un d'autre ! » Elle se tait alors, te laissant seul face au poids de ses révélations. Non, elle ne te laissera pas t’en aller, pas facilement du moins. Tu ne sais d’ailleurs plus ce que tu veux. Ces mots, sa volonté, cela est beaucoup trop pour toi, ta tête et ton cœur se battent et tu ne sais pas comment arrêter ce bourdonnement dans ta tête, tout ton être se déchire en deux. « Reste cette nuit, s'il te plait, juste cette nuit. » Une phrase et un gagnant. Ton cœur remporte une bataille, pas la victoire. Tu ne prononces pas un mot, tu ne veux pas tout gâcher et tu sais que c’est ce qui arriverait si tu te mettais à parler. Alors, délicatement, tu enlèves ses mains de ton cou. Tu vois son regard prendre un air de panique et tu la rassures d’un sourire. Tu enlèves ta peau flasque et la replie délicatement sur une chaise. Tu attrapes délicatement la main de ton aimée pour qu’elle se lève à ton tour. Sa tunique rejoint bientôt le sol tandis que tu la serres dans tes bras. Tu sais qu’elle a besoin de toi, de ce contact et tu ne sais pas le lui refuser, pas après tout cela. Tu t’éloignes légèrement, le temps d’enlever légèrement les couvertures et de te faufiler avec elle à l’intérieur. Tes mains encerclent sa taille tandis que ta bouche embrasse doucement son épaule. Tu restes ainsi pendant longtemps, jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Toi, tu ne trouves pas le sommeil, pas comme ça, pas avec tout ce qui vient de se passer. Quand le soleil commence à se lever à l’horizon, tu sors doucement du lit, remet ton Armure et t’éclipse de la chambre. « Je suis désolé mon amour. » Une phrase et tu es déjà loin, tu parts comme un voleur, comme le salaud que tu seras à jamais. C’est tellement difficile de l’aimer…
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